Le Bugs. Un lieu de débauche ?

Citation :

Ça m’a coûté 60 piastres », répond-elle, comme sur un nuage, en détaillant les petits extras auxquels elle a eu droit. Nous l’écoutons, incrédules. Alors ça va jusque là...

Quand les animateurs radio ouvre leurs lignes aux clientes du bugs pour faire de la radio facile on comprend que c'est un bar ou les femmes vont " faire les folles" "On s'amuse" "On rie" "On va là pour avoir du fun"

Mais chers hommes dont la conjointe va à un party de filles qui vont faire les folles savez-vous que votre germaine y va peut-être pour se faire sauter aussi ?

Jamais entendu ca à la radio moi, vous ?

Citation :

Le dimanche 15 juillet 2007
De bar en bar : la pudeur au vestiaire
Anne Drolet
Le Soleil

Québec

« Où est-ce qu’on va ? », demande le chauffeur de taxi. Mon amie se tait, sourire en coin, me laissant répondre. « Au Bugs svp », dis-je, un peu mal à l’aise. On s’assume, mais ça reste toujours un peu gênant... Pour nous deux, c’est un retour dans ce royaume de la paire de fesses et du torse épilé, sept ans après y être allées avec d’autres copines pour un anniversaire de 18 ans...........

......Un instant plus tard, un serveur vêtu d’une chemise sans manche et d’un nœud papillon s’accroupit entre nous et, courtois, discute quelques secondes avant de nous demander ce que l’on veut boire. Mes yeux s’arrêtent une seconde sur une des pancartes « Consommation obligatoire » de l’établissement. On commande deux bières.........
........
Danse à 10 ... et plus

On compte une douzaine de danseurs. L’un d’entre eux s’agenouille torse nu entre mon amie et moi et nous enlace. Il nous lance un « Ma belle ! » par-ci, replace une mèche de mes cheveux... On s’enquiert des prix : 10 $ pour une danse sur une petite marche ou dans le salon privé, 25 $ pour une danse contact, dans l’isoloir.
.......On se dégourdit tranquillement, mais il demeure un léger malaise lorsque l’un d’entre eux y va d’une petite branlette à la table d’à côté... Ce soir-là, près d’une femme sur deux se paye les services d’un gogoboy.

La plupart d’entre elles disparaissent dans le salon privé, qui est vitré. Elles dansent avec eux, ils se caressent. D’autres choisissent l’isoloir, comme Sarah (nom fictif), une jeune femme dans la vingtaine qui revient aussi échevelée qu’elle semble émêchée. « Et puis, est-ce qu’il vaut la peine ? », lui demande-t-on. « Ça m’a coûté 60 piastres », répond-elle, comme sur un nuage, en détaillant les petits extras auxquels elle a eu droit. Nous l’écoutons, incrédules. Alors ça va jusque là... Quelques minutes plus tard, la voilà repartie avec un autre.

Au complet,:
http://www.cyberpresse.ca/article/20070715/CPSOLEIL/70714089/-1/CPSOLEIL

Parait que c'est l'endroit par excellence our voir des filles se ridiculiser...même si le ridicule ne tue pas, parfois vaut mieux demeurer tranquille!!

Saviez-vous que c'était un lieu de prostitution ?

Fillion parlait d'extras genre se faire venir dans la face par l'un des danseurs dans les isoloirs

Je pensais qu'il exagérait as usual...

Ça bin l'air que c'est vrai.

Jean Langlois a écrit:

Saviez-vous que c'était un lieu de prostitution ?

Non mais c'est pas surprenant.

Je suis allée au Bugs 2 ou 3 fois dans ma vie; la dernière remontant à des années lumière. À ma grande surprise, il y avait des femmes sur le bord de la scène qui tentaient de toucher les mecs, qui les mangeaient des yeux et qui ne se gênaient pas pour leur dire des vulgarités. Je m'attendais à plus de distinction que dans un bar de danseuses. Plusieurs, sans vouloir porter de jugements grossiers, ne doivent pas véritablement être la cible des beaux gars habituellement. Elles se laissent aller et se défoulent, disons.

D'autres sont par contre là pour avoir du fun en gang de filles et lorsque j'y étais, il y avait toujours une qui fêtait un shower. C'était plus civilisé, mais l'alcool aidant, ça devient parfois plus frivole.

La première fois que je suis allée là, j'ai croisé un danseur que je connaissais, un ami d'enfance. Malaise! Enfin pour moi, car lui semblait très à l'aise. La discussion ne peut commencer par : Qu'es-tu devenu? Que fais-tu de beau?

La seconde fois, j'ai voulu faire ma brave et je m'en suis payée un à ma table. Ischhhh... Je commence à lui parler en lui disant que je suis féministe et que c'est une petite revanche douce pour une femme de se payer un mec. J'étais pleine d'assurance jusqu'à ce que la toune commence. Quand je l'ai eu entre les deux yeux en moins de 2 secondes, j'ai commencé à chercher de l'air par l'arrière!

Finalement, sexe et alcool mènent à des abus et dans ce type de bars, danseurs ou danseuses, la prostitution est assurément à l'honneur.