La foire est pogné au Bloc à Québec

Coundonc, les séparatistes ne sont pas capable de s'endurer ?

Est-ce qu'un Québec souverain irait de crises politiques en crises politiques avec tout ce que ca entraîne comme risque? Un président qui annule des élections.... qui interdit des partis.... qui empêche des candidats de se présenter .....

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Le vendredi 31 août 2007
Ras-le-bol au Bloc
Martin Pelchat
Le Soleil
Québec

Foire d’empoigne au Bloc québécois à Québec : Gilles Duceppe a dû convoquer une réunion la semaine prochaine pour tenter de désamorcer un conflit ouvert entre sa seule élue de la capitale, Christiane Gagnon, et plusieurs présidents d’associations locales du parti dans la région.

« C’est un ras-le-bol ! » lance un de ces présidents, qui a préféré qu’on taise son nom. Le sabordement par Mme Gagnon d’un gala-collecte de fonds qui devait rendre hommage cet automne au chef du Bloc a mis le feu aux poudres, a appris Le Soleil. Les présidents des circonscriptions de la région espéraient récolter plusieurs dizaines de milliers de dollars de ce gala « hommage aux bâtisseurs ». Une cagnotte d’autant plus convoitée que le parti, dont les caisses ont pâti de deux élections en deux ans, pourrait vite se retrouver de nouveau en campagne. La répartition des recettes devait avantager les circonscriptions les plus pauvres.

Opposée à la tenue de cet événement, Christiane Gagnon, qui en mène large au Bloc dans la région, a réussi à le faire passer à la trappe. Puis, en début d’été, une réunion de la table régionale des sept présidents d’associations a tourné au règlement de comptes. Seul le président de la circonscription de Québec, représentée par Mme Gagnon, ne s’est pas rallié à un blâme contre la députée. Il a d’ailleurs claqué la porte de la réunion. « On reprochait à la députée de n’avoir pas voulu travailler en équipe et d’avoir sabordé l’événement », d’expliquer un autre militant d’un exécutif de la région. Certains voulaient même que la circonscription de Québec verse aux circonscriptions orphelines de députés les sommes attendues de l’activité de financement annulée. D’autres souhaitent carrément depuis l’expulsion de la députée par le parti si elle ne change pas d’attitude.

Les présidents ont par la suite rencontré Gilles Duceppe en juin pour exprimer leur « ras-le-bol ». Selon nos sources, ils n’ont pas exigé alors la tête de la députée, mais ont évoqué son remplacement comme porte-parole du Bloc pour la région si elle ne se résignait pas à travailler en équipe. « La région, si on veut la prendre, il va falloir qu’on fasse preuve de plus de solidarité », résume le militant excédé.

Réunion le 5 septembre

Pour dénouer la crise, la direction nationale a convoqué les présidents en rogne et la députée à une réunion le 5 septembre, en présence du whip et député de Montmorency-Charlevoix-Haute-Côte-Nord, Michel Guimond. « On ne se contentera pas de simples excuses », note le président d’une association. « Quand ce n’est pas elle qui mène, c’est comme s’il n’y avait rien de bon. »

Le Soleil a tenté en vain hier de joindre Mme Gagnon. Le président régional du Bloc, Jean Roy, était pour sa part fort mal à l’aise lorsque joint par Le Soleil. Prudent, il explique que pour calmer le jeu, il entend proposer la semaine prochaine trois scénarios de financement. Et s’il se dissocie de toute menace d’expulsion de la députée, il n’en espère pas moins qu’elle et son association de circonscription corrigeront le tir. Et se rallieront à la majorité après discussion.

« Un député ne peut pas dire : “ Moi, je représente la région comme si j’étais le boss de la région ”, dit M. Roy. On n’est pas au Parti libéral.

« Si Mme Gagnon veut vraiment dire : “ Je me propose pour être le défendeur des intérêts de la région ”, il faut être conséquent. Et dire : “ Moi, la région, je la prends à cœur et je vais travailler à aider tout le monde. ” Il y a six autres comtés, donc, il faut en tenir compte. (...) On peut faire un débat, chacun sa personnalité, mais il faut penser régional. »

Ce n’est pas d’hier que le style de Mme Gagnon fait grincer des dents aux militants. Dans son rapport sur le « mystère Québec », Hélène Alarie, ex-vice-présidente du Bloc, notait que plusieurs militants attribuaient en partie au leadership de Mme Gagnon la déconfiture électorale de 2006. Elle s’est aussi fait remarquer en mai lorsqu’elle a dénoncé l’intention de son chef — qui s’est ensuite ravisé — de briguer la direction du PQ. M. Duceppe a par ailleurs dû désavouer la suggestion d’une alliance entre son parti et l’ADQ suggérée dans un rapport commandé à l’initiative personnelle de Mme Gagnon.

Vous avez été bien sage de mettre ce sujet dans la rubrique Politique et non dans la rubrique Nouvelles. Des bloquistes ou des péquistes qui se chicanent entre eux, ce n'est pas des nouvelles !

Remarquez que la nature de la chicane est assez spéciale -- une chicane sur une activité de collecte de fonds ?...

Se peut-il que le problème est davantage l'hommage au chef ? Ça fait longtemps que Gilles Duceppe est là. C'est rare de nos jours de voir un chef de parti durer pour quatre élections. La performance du Bloc aux prochaines élections partielles risque peut-être d'influencer cette question.

-- Le couillon anonyme

Jean Langlois a écrit:

Coundonc, les séparatistes ne sont pas capable de s'endurer ?

Est-ce qu'un Québec souverain irait de crises politiques en crises politiques avec tout ce que ca entraîne comme risque? Un président qui annule des élections.... qui interdit des partis.... qui empêche des candidats de se présenter .....

Un Québec souverain serait une dictature comme Cuba.