- Jean Langlois a écrit:
- Quelqu'un sait pourquoi ce sont les facultés de sans avenir qui débraient ?
Les professeurs et chargés de cours ont souvent un rôle à jouer. Les grèves étudiantes sont plus fréquentes là ou les professeurs se font rassurants quand aux conséquences d'une grève au niveau de la charge de travail des étudiants ou de leur évaluation. On fait miroiter les joies de la «compression» -- travaillez moins, étudiez moins, apprenez moins, mais sans impact sur les notes ou l'employabilité.
La tendance des professeurs à agir ainsi varie selon le domaine d'études.
L'expérience suggère que dans un certain nombre de cas, il s'agit en fait de fausses représentations ayant pour but inavoué d'appuyer la grève. Suite à la fin de celle-ci, soudainement le «maintien des standards académiques» devient une préoccupation pour ces professeurs. Traduction : on oublie de donner suite aux insinuations selon lesquelles des travaux seraient annulés, ou que les examens seraient moins sévères.
- Jean Langlois a écrit:
- Je me trompe ou ces grèves n'ont jamais rien donné ?
Habituellement le gouvernement donne un bonbon quelconque aux associations étudiantes. Celles-ci retournent devant leurs membres pour leur présenter ce bonbon comme «un grand pas en avant» du point de vue des revendications étudiantes. Pour une raison quelconque, elles oublient de parler des nombreux pas en arrière qui l'ont précédé et qui n'ont pas été annulés par l'unique pas en avant.
-- Le couillon anonyme