Il n'y en a que pour Bourget.

Est-ce une fausse impression que j'ai ou dans les journaux il n'y en que pour Bourget ?

Et ce sondage qui met Bellemare en avant de Larose ca ne fait pas très sérieux.

Citation :

Québec
Ann Bourget mène la course à la mairie
Le Journal de Québec
10/11/2007 07h41

Ann Bourget mène dans la course à la mairie, mais les citoyens de Québec assisteront à une vraie lutte à trois, selon un sondage Léger Marketing-Le Journal de Québec.

La chef du Renouveau municipal (RMQ) rallie 34% des intentions de vote, en progression de 2 points par rapport à un sondage effectué par le même firme mais pour TVA il y a 3 semaines. Elle est suivie de Régis Labeaume et Marc Bellemare ex-aequo à 16% alors que Claude Larose est en perte de vitesse et ne fait plus que 8%. Pierre Dolbec à 4% et Christian Légaré à 3% ferment la marche.
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/11/20071110-074100.html

Son slogan est : ''On gagne à la connaître''...

Ben justement, informez-vous pis ça presse. Tout ce qui couche ou a couché avec le RMQ de L'Allier, Bourget, Larose et cie... C'est un gros NO GO dans ma tête... Ces personnes ne semble pas avoir de respect pour l'argent des contribuables et sont franchement trop contrôlé par le PQ.

Souvenez-vous des fusions municipales, de l'affaire Alain Jetté, des permis de construire aux titamis du régime, du palais Moncalm, de l'élitisme pédant de la haute-ville, des multiples voyages aux frais des contribuable de L'Allier et sa gang dans des hotels 5 étoiles un peu partout en Europe et en Asie...

En tout cas, plus je la connais et plus je gagne à ne pas voter pour elle!

Voici ce qu'en pense Michel Hébert (média Matin Québec

Citation :

LA MAIRESSE BOURGET
À bien y penser, j'attendrai 2009...
De toute façon, d'après un sondage publié aujourd'hui dans un journal de Québec parfois vendu, mais de plus en plus souvent donné, les jeux sont faits: Ann Bourget, appuyée par les 24 conseillers membres en règle du RMQ, est en avance.
J'écrivais sur ce blogue, il y a quelques jours, que Mme Bourget faisait la meilleure campagne. Et, j'ignore pourquoi, elle dégage une assurance tranquille qui fait défaut aux autres candidats. Certains sont trop hargneux, parfois même méprisants.
Petit train va loin, surtout quand les Templiers de la politique municipale sont là, dans l'ombre, pour donner les conseils importants, téléphoner aux gens influents, aux entreprises, aux fonctionnaires qui comptent, etc. La ville-centre, la vieille capitale, reprendra donc bientôt ses droits sur les ex-banlieues... Mme Boucher n'aura été qu'un intermède...
Le choix s'impose entre Ann Bourget et 14 figurants menés par le trio Labeaume, Bellemare, Larose. L'opposition au RMQ est évidemment diluée, fractionnée, sinon carrément castrée.
C'est assurément la joie dans les salons écolos de la haute ville. J'imagine le bonheur d'Alexandre Turgeon et de Jérôme Vaillancourt, les ex de Vivre en ville, les yeux pleins d'eau devant une Blanche de Chambly.
- J'te l'avais dit. Ann, on gagne à la connaître!
- Mets-en!
Je vais chercher une gitane pour savoir ce que l'ex-mairesse Boucher pense de tout ça. Je ne peux pas croire qu'elle n'a pas un haut-le-coeur à la pensée d'entendre bientôt parler de la mairesse Bourget...
C'est à l'hôtel de ville qu'on sera content. On va pouvoir négocier comme avant. Pour améliorer les services, évidemment..., pas les salaires ou les régimes de retraite. Au fait, on ne parle plus de ça depuis un certain temps. C'est bizarre puisqu'il n'y a pas si longtemps, les coûts de la main-d'oeuvre municipale constituaient le principal problème des finances de la ville.
On a dû rêver à ça...

doubledry a écrit:

Souvenez-vous ...... de l'affaire Alain Jetté ......

Pouvez-vous nous rafraichir le souvenir svp ?

Toutes mes excuses. On aurait du lire Juppé...Pas Jetté même si, dans les faits, le lapsus est pardonnable...

Voici ce qu'écrivait Michel Hébert le 6 octobre dernier:

J'ai appris par hasard que les contribuables de la capitale avaient payé le séjour au Québec d'Alain Juppé, en 2006. Le politicien déchu en France s'était expatrié à Montréal pour se faire oublier chez lui, vous vous rapplez? Hésitant d'abord, un habitué des arcanes du pouvoir m'a raconté le périple de l'ami bordelais du Renouveau municipal, invité impromptu de la prestigieuse École d'administration publique du Québec. L'ÉNAP, c'était sa cabane au Canada.
- Ça paraîssait bien et ça arrangeait tout le monde, les Français surtout, et comme ça ne nous coûtait rien...
- Comment ça, ça ne coûtait rien?
- L'ÉNAP n'a pas versé un sou. La ville a payé. Le gouvernement, des privés aussi. L'argent est passé par un fonds spécial de la Fondation de l'Université du Québec...
Un document officiel de l'ÉNAP précise effectivement que «le traitement d'Alain Juppé ne sera pas payé par le budget courant de l'École mais à même un fonds spécial constitué aux fins de la création de la chaire de recherche en affaires internationales». Juppé a reçu 93 000 euros, soit 140 000 $, somme qu'on retrouve dans le rapport annuel de la fondation. À l'époque, l'historien Gérard Bouchard, le frère de l'ancien premier ministre, trouvait que c'était cher payé pour un politicien plutôt mal barré...
À l'Hôtel de ville, l'arrivée de Juppé avait été discrètement préparée, le 23 novembre 2005, quelques heures seulement avant que la mairesse Andrée Boucher ne dirige sa toute première réunion du conseil de ville. Jean-Paul L'Allier, Claude Larose, Ann Bourget et quelques invertébrés municipaux réunis en comité exécutif ont distribué quelques subventions mineures et, surtout, autorisé le versement de 100 000 $ tout ronds à la nouvelle «Chaire de recherche appliquée en affaires internationales», une instance de l'ÉNAP qui n'existait pas avant Juppé. Le chèque a été émis le 8 décembre suivant et encaissé le 23 janvier 2006, à temps pour acceuillir le héros en exil.
Trouvé coupable de fraude dans une affaire d'emplois fictifs à Paris, Juppé avait été condamné à un an de prison avec sursis (donc à rien du tout) et interdit dans toute fonction publique. Grâce à ses amitiés québécoises, il a atterri à l'ÉNAP mais ne s'est pas installé dans Saint-Rock-les-subventions. Il a donné quelques cours à Québec et à Gatineau mais c'est à Montréal qu'il a préféré s'installer. C'est là que Jean-Pierre Raffarin l'aurait convaincu de dire oui à Sarkozy.
Pour Juppé donc, ce fut le meilleur des mondes. Le nouveau monde, évidemment, qui lui aura servi de refuge et permis de ressusciter; le numéro deux du gouvernement français ne nous oubliera jamais... Bizarrement, on a rien su de cette histoire. Qu'Ann Bourget chante ou pas La Marseillaise sous la douche, on s'en fout; comment on dépense le fric des contribuables, ça, c'est du domaine public. Et ça devrait toujours l'être.

Publié par Michel Hébert aujourd'hui 6/10/2007 10 commentaires