Une communautaire syndiqué !

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«Je souhaite une gestion participative à la radio communautaire avec des gens de bonne volonté comme une entreprise d’économie sociale. C’est un outil de développement régional plutôt qu’une entreprise commerciale. Par exemple, on n’a pas pu depuis la fin de 2005 régler la convention collective», dit Daniel Ménard, journaliste à CKMN-FM, qui a pris l’initiative de former un comité de transition.

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Le lundi 24 décembre 2007
La radio communautaire de Rimouski en crise
Carl Thériault
Le Soleil
Collaboration spéciale
Rimouski

La radio communautaire CKMN de Rimouski est en crise après la démission récente des quatre derniers membres du conseil d’administration. Un «comité de transition» a entrepris des démarches pour convoquer une assemblée générale extraordinaire en janvier.


CKMN se classe pourtant en bonne position dans les cotes d’écoute dans le grand marché de Rimouski avec une part de 22 % (en hausse de 3 % par rapport au printemps 2007) précédée, avec un écart respectable, du réseau Rock Détente (102,9 CJOI) à 28,7 %, de Radio Énergie (CIKI 98,7 à 26,7 %. Pour sa part, Radio-Canada obtient 10,9 % alors que 4,3 % va à CBRX (chaîne culturelle de Radio-Canada). Le nouveau FM 93 de Rimouski ne faisait pas partie de ce sondage BBM de l’automne 2007.

«Je souhaite une gestion participative à la radio communautaire avec des gens de bonne volonté comme une entreprise d’économie sociale. C’est un outil de développement régional plutôt qu’une entreprise commerciale. Par exemple, on n’a pas pu depuis la fin de 2005 régler la convention collective», dit Daniel Ménard, journaliste à CKMN-FM, qui a pris l’initiative de former un comité de transition.

Ce comité aura, entre autres, la responsabilité d’assurer temporairement le fonctionnement de la radio et de «proposer un mode de fonctionnement respectueux de chacune et chacun des artisans, professionnels et bénévoles impliqués dans ce projet collectif d’une radio qui nous appartient».

Il a été impossible de joindre un administrateur démissionnaire pour avoir ses commentaires.

Ennuis financiers passés

CKMN, qui a déjà connu des difficultés sur le plan financier et de son organisation, a commencé ses activités en 1990 avec des studios à Rimouski et à Mont-Joli. Le marché de la radio dans la région de Rimouski et de la Mitis (72 000 habitants) comprend, au total, six stations de radio, Radio-Canada (CJBR), la chaîne culturelle FM de Radio-Canada, la station communautaire CKMN-FM et deux stations privées, propriété du groupe Astral, CIKI-FM et CJOI-FM et la nouvelle venue FM 93.

Il y a 31 stations de radios communautaires au Québec, regroupées au sein de l’Association des radios communautaires du Québec, dans 17 régions du Québec.

Au total, plus d’un demi-million de personnes écoutent les programmes produits par 1560 bénévoles, selon les informations du site de l’association.

CKMN a manqué complètement le bateau lorsqu'Astral a acheté les deux stations privées, CFLP devenu CJOI et CIKI.
Dès leur achat, Astral a imposé beaucoup de réseau dans le marché et si les dirigeants de CKMN s'étaient enlevé les doigts dans le nez à l'époque, ils auraient pu prendre le marché local d'aplomb, ce qui n'aurait pas permis à CFYX de s'implanter l'automne dernier.
Les dirigeants ont engagé à l'époque un gars de Montréal qui ne connaissait rien à la radio.
1ère erreur.

Ils n'ont pas fait de l'information et les affaires publiques une force puisque le créneau était délaissé par CFLP.
2e erreur.

Ne vous demandez pas pourquoi la radio est en crise actuellement.

Pour gérer de la radio, dans les petits marchés, ça prend des gars de produits. Pas des diplomes...

m'enfin, un jour, les grands comprendront...

J'ai aussi fais un saut lorsque j'ai lu cette nouvelle. Une radio communautaire avec une convention collective, donc syndiquée, c'est du jamais vu dans mon cas...

C'est peut-être la preuve que certaines gens dites professionnelles, sont en mesure de prendre une station de radio locale en otage. De la mouler à leurs images et à tout scraper en moins de temps qu'il ne faut pour dire ''syndicats''. Je pense ici aux journalistes qui n'ont pas fait leur travail si je me fit aux commentaires.

Je dirais: crissez-moi tout le monde dehors, y compris le syndicat pis repartez la station sous le nom de la femme d'un des cadres! Mais malheureusement, les syndicats c'est comme l'odeur de pipi de chat sur de la moquette, ça part jamais...
J'essaye de m'imaginez CIMI avec un syndicat... Phil Bélanger serait encore là!

Un nouveau président, avec l'expérience dans les médias communautaires, a été nommé et on souhaite relancer la station.
Voir le lien suivant:
http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/01/10/006-ckmn-sursis_n.asp

Il y aura donc encore une convention collective(syndicat) dans la boite!

C'est prendre le problème par le mauvais bout!

Aucune station de radio régionale, et encore plus communautaire dans un marché comme Rimouski ne peut survivre avec des journalistes et des animateurs payés et protégés par un syndicat...

Le fait d'engager un type avec de l'expérience dans les médias communautaires est la deuxième erreur! Il ne sait probablement pas ce que le mot syndicat signifie dans le cadre communautaire...Il va se casser les dents en voulant négocier avec eux... Je prévois le départ du nouveau D.G. d'ici quelques semaines... Incapable de se mettre d'accord avec le syndicat.

Le FM 93 de Rimouski risque de voir un de ses compétiteurs disparaître dans la prochaine année... C'est triste mais c'est comme ça!

doubledry a écrit:

Aucune station de radio régionale, et encore plus communautaire dans un marché comme Rimouski ne peut survivre avec des journalistes et des animateurs payés et protégés par un syndicat...!

faux, il y en a quelques unes et elles se tirent bien d'affaires... sans conflit!

j'aimerais beaucoup en avoir la liste si c'est possible Forumradio.

Merci à l'avance!