Norbourg et... Marois!

Citation :

Au passage, Gilles Taillon a rappelé que l'actuelle chef péquiste,
Pauline Marois, alors qu'elle était ministre des Finances, a permis à Vincent
Lacroix de poursuivre ses activités en lui avançant un crédit d'impôt de près
d'un million pour procéder au lancement des Fonds Norbourg. «En 2001, Pauline
Marois a permis à Norbourg de survivre et elle doit fournir des explications.
On ne fait pas un crédit d'un million de dollars sur le coin d'une table, sans
réfléchir. Pauline Marois doit s'expliquer car son geste pourrait bien avoir
sauvé Vincent Lacroix de la faillite et permis le scandale que l'on connaît
aujourd'hui», a conclu l'adjoint au chef de l'opposition officielle.

http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Avril2008/17/c6783.html
Était-ce la façon de faire? Norbourg est-il un cas unique ou plusieurs compagnies ont obtenu le même privilège

Ce matin à CJMF 7h50.

Pauline Marois a expliqué de facon satisfaisante qu'aucune faveur
n'avait été faite à Lacroix.

Elle a dit qu'elle poursuivait Taillon.

Sylvain Bouchard lui a demandé combien elle vallait. Elle a finalement
accepté de s'évaluer à 10 millions.

Il lui parlait dans le cadre du lancement de son livre.

Quelqu'un va croire une auto-biographie d'une femme qui a comme objectif de devenir la première femme première ministre du Québec ?

Absolument pas. Je ne crois pas qu'elle ai nécessairement menti, mais elle nous raconte ce qu'elle pense qui peut l'avantager et omet sans doute certains petits détails qui l'avantageraient moins. Ça ressemble à l'affaire: mon "shack" à Chalevoix.

Citation :

Le vendredi 25 avril 2008
Pauline Marois réclame 900 000 $ à Gilles Taillon
Gilbert Lavoie
Le Soleil
Québec

La chef du Parti québécois passe de la parole aux actes et intente une poursuite de 900 000 $ contre le député de Chauveau, Gilles Taillon. Pauline Marois reproche au député d’avoir soutenu qu’elle a fait des pressions politiques et contribué à obtenir un crédit d’impôt de plus de 900 000 $ à Vincent Lacroix, le président de Norbourg, en 2001. La faillite de Norbourg a fait perdre plus de 100 millions $ à des milliers de petits investisseurs québécois.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080425/CPSOLEIL/80425194/5019/CPSOLEIL