«Nous avons assez donné», disent les épiciers

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Le dimanche 27 juillet 2008
«Nous avons assez donné», disent les épiciers

L’achat d’un seul appareil pour les contenants consignés coûte entre 10 000 et 15 000#$. Les revenus tirés de la consignation ne permettent pas d’éponger les frais de gestion, selon l’Association des détaillants en alimentation du Québec.

André Duchesne
La Presse

La consignation est devenue une véritable épine au pied des épiciers québécois. Selon eux, le gouvernement doit y mettre fin en privilégiant la collecte sélective.

Les épiciers se disent sensibles à la situation de ceux qui collectent bouteilles et canettes, mais ils affirment que ce sont eux qui vivent avec les problèmes engendrés par ce phénomène: contenants mal lavés, insectes, insalubrité, frais d'entretien.

«Nous avons joué notre rôle de bons citoyens durant des années. Nous croyons que cette responsabilité est maintenant dépassée», dit Florent Gravel, président-directeur général de l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADAQ).
http://www.cyberpresse.ca/article/20080727/CPACTUALITES/807270549/-1/CPACTUALITES

Ils ont raison !

Ce ne sont pas des recycleurs !

Ils vendent de la bouffe !

Si d'autres organismes ou les gouvernements décide de prendre le retour des contenants consignés, vont-il éliminer le prix du dépot?

Le principe est simple: J'achete une caisse de 12 bières. En plus des taxes, je dois payer un dollar vingt de dépot. Lorsque que je vide ma caisse, disons une dizaine de jours plus tard je rapporte ma caisse vide et on me rembourse le montant de mon dépot...

Même principe pour d'autres contenant: 5cents, 10 cents, 20 cents...

Si je ne peux pas récupérer les frais de dépot et que ces frais sont inclus dans le prix pour financer la récupération, je ne suis pas d'accord!

Nous payons suffisament de taxes pour la récupération. Et puis les 80% de taxes sur l'alcool au Québec est surement suffisant pour couvrir ces frais.

Je suis d'accord avec vous lorsque vous dites que c'est pas aux épiciers d'être les principaux récupérateurs de bouteilles en plastique ou des cannettes de liqueurs.
Le tout devrait être donné en sous-traitance mais... cela à un prix.

Personnellement, je ne bois pas de liqueur en cannette. Je préfère la bière en cannette pour deux raisons. Le dépôt est moindre et le goût est meilleur.
Je n'ai pas de problème à mettre mes cannettes vides au chemin(recyclage). Je n'irais jamais faire la file devant un compresseur de cannette dans un IGA ou autre pour récupérer quelques sous... Mais si j'achête des bouteilles, alors là, le dépanneur qui me les a vendu et qui m'a chargé $1.20 de dépot va les revoir!

Autre chose, il y a probablement des gens qui dépasse les bornes en arrivant avec des centaines de cannettes et de bouteilles en plastique qui ont passé des mois sur une galerie arrière ou une cave.

Il y aurait probablement des mesures à prendre dans ces cas.

Voici comment ça fonctionne à trois endroits où j'ai vécu.

Ontario: Les contenants ne sont pas recyclables, ils vont dans le bac bleu sauf les alcools qu'on rapporte aux BEER STORE. À Ottawa, on amène nos contenants au Québec pour avoir l'argent de la consigne de votre province

Colombie-Britannique: Les épiciers sont en dehors de la business du recyclage. Ce sont des compagnies de recyclages qui ont des comptoirs un peu partout qui reprennent les contenants. Par contre, on doit sortir tous nos contenants sales de nos sacs et les trier pour les mettre dans des bacs. Les recycleurs ne font que compter.

Nouvelle-Écosse: Même chose qu'enm Colombie-Britannique, ce sont des recycleurs qui reprennent nos contenants. On arrive avec notre gros sac, ils le vident et vous donne l'argent de la consigne.

Voilà