Harper et la crise économique.

Comment un éditorialiste peut-il dire une chose et son contraire dans le même texte.

Citation :

Publié le 06 décembre 2008 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Au travail, M. Harper!
Raymond Giroux
Le Soleil

(Ottawa) Les emplois s'envolent, le dollar s'effrite, la récession s'installe : Stephen Harper a décidément du pain sur la planche pour corriger son incurie et son attentisme injustifiables.

Le premier ministre nous a promis cette semaine de se mettre au travail, après avoir déposé une Mise à jour économique au total farfelue.

Veut-il enfin passer aux choses sérieuses? J'hésite comme bien d'autres à lui faire confiance, à donner la chance au coureur, même s'il a rangé ses
coupes idéologiques.....

Le gouvernement a raison sur un point, il ne sert à rien de lancer des milliards de dollars à gauche et à droite avant d'avoir une idée plus claire des politiques de Barack Obama.

Et à quoi bon sauver une ou deux usines de General Motors au Canada si le Congrès américain décide de larguer l'industrie automobile ou propose une intervention d'un type tout à fait différent?
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/200812/05/01-807819-au-travail-m-harper.php

Si un pays comme les states peut se permettre d'attendre un nouveau président en pleine crise économique pour adopter une politique de crise quelqu'un peut m'expliquer pourquoi un pays qui n'est pas en crise économique (croissance du PIB) devrait d'urgence en adopter une ?

Une pause pour mieux voir où on en est du ^côté des USA?

N'oubliez pas que Bush a sorti des milliards par centaines pour aider surtout le secteur financier jusqu'à maintenant.

et il a aidé le secteur financier qui a causé la crise sur Wall Street je suis d'accord avec l'énoncé de M. Langlois, on attend que le congrès américain et/ou Obama se prononcent sur la demande d'aide financière des Big Three.

de plus, voyez-vous Jack (in the box) Layton distribuer des millions ici et là?
ou Gilles (le haineux) Duceppe, qui en passant, ne me représente pas une sapré miette, continuer à déblatérer sur son devoir de préserver les valeurs québécoises? et bien moi et plusieurs autres citoyens ne veulent plus les voir ni les entendre sur ce sujet; qu'ils fassent des réunions ensemble, et que les journalistes cessent de les suivre comme des taches pour leur offrir un micro.

Forumradio vous pensez qu'on devrait donner du cash au privé par anticipation ?

A quel endoit le gouvernement fédéral ou provincial devrait injecter
des milliards ?

pourquoi vouloir toujours passer par l'entreprise.

Donnez 5000 $ par contribuable x 3 000 000 = 15 milliards $ avec la seule condition de présenter des factures d'achats de biens produits au Québec.

Les contribuables en profiteront et les entreprises l'auront... Ils rouleront à capacité, payeront des impôts et ça coutera pas trop cher au bout de la route...

Trop idéaliste?

pas du tout, Ignatief ne veut pas de réduction d'impôts pour la classe moyenne, et je ne comprends pas pourquoi, veut-il tout simplement contrarier Stephen Harper? je crois plutôt qu'il tente de marquer son terrain, mais il manque d'urine et en passant, les sondages sont pas mal dans les toilettes pour Ignatief...

y passe pas le dude...next?...

Les Canadiens doivent s'attendre à des déficits «très importants»

Citation :

Publié le 17 janvier 2009 à 07h57 | Mis à jour à 08h13
Les Canadiens doivent s'attendre à des déficits «très importants»
Joël-Denis Bellavance
La Presse

......La majorité des premiers ministres se sont dits satisfaits des résultats de cette rencontre.......

Seul Jean Charest a lancé quelques salves en direction de Stephen Harper en privé et devant les journalistes, à cause du refus d'Ottawa de revenir sur sa décision de modifier le calcul de la hausse des paiements de péréquation afin de tenir compte de la croissance de l'économie. Jean Charest était tellement furieux qu'il n'a même pas salué Stephen Harper et ses homologues des provinces avant de quitter la salle de réunion, selon ce qu'a appris La Presse.
://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/200901/17/01-818473-les-canadiens-doivent-sattendre-a-des-deficits-tres-importants.php

Dans un autre sujet j'écrivais que Jean Charest pouvait revenir perdant
d'Ottawa sans faire d'esclandres nationaliste. Il semble que ce ne soit plus vrai.

Citation :

Publié le 17 janvier 2009 à 09h11 | Mis à jour à 09h12
Le fédéralisme de fermeture
André Pratte
La Presse


....Quelles qu'aient été les motivations partisanes de Stephen Harper, le fait est qu'il a rétabli l'équilibre fiscal au Canada, au grand avantage du Québec, et qu'il a pris un risque politique important en déposant aux Communes une motion reconnaissant le Québec comme nation. Comment M. Charest a-t-il exprimé sa gratitude? En faisant tout pour nuire aux conservateurs au cours de la dernière campagne fédérale. De plus, il a osé s'attribuer, comme la mouche du coche, le mérite de la reconnaissance de la nation.

En cela, le premier ministre s'est montré le digne représentant de l'électorat québécois, qui a envoyé paître M. Harper lors du scrutin de l'automne. Les Québécois s'inquiètent du sort du fédéralisme d'ouverture? Ils ont raison. Les conservateurs, comme les autres politiciens du pays, ont très bien compris le message: sous Jean Charest autant que sous un premier ministre indépendantiste, le gouvernement du Québec réclamera toujours plus d'«ouverture», en particulier celle du coffre-fort fédéral. Mais le fédéralisme, c'est-à-dire l'ouverture mutuelle, ne l'intéresse absolument pas.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/editorialistes/andre-pratte/200901/17/01-818491-le-federalisme-de-fermeture.php

Citation :

Économie
Le gouvernement doit continuer de dépenser, dit Flaherty
La Presse Canadienne
05/09/2009 11h24
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2009/09/20090905-112448.html

Ceux qui paient des impôts baissent leur consommation pour payer leurs impôts mais ceux qui les dépense augmente leur dépense.

Qui gagne quoi ?

C'est du Keynesianisme. En période de crise, John Keynes croyait qu'il était correct pour un gouvernement de se placer en situation de déficit temporairement pour stimuler artificiellement l'économie. A contraire, lorsque l'économie bat son plein, il était en faveur d'un rôle plus effacé de l'état.

Au final, le contribuable devrait toujours payer la même chose, le gouvernement faisant des surplus en période de croissance, et des déficits en période de crise.

En pratique, c'est plutôt douteux par contre. Les gouvernements n'ont pas tendance à maigrir quand l'économie va bien. Ils annulent plutôt les surplus en préférant dépenser plus et élargir ses tentacules.

Il y a 3 ans Francois écrivait ceci dans le message précédant :

Francois a écrit:

....En période de crise, John Keynes croyait qu'il était correct pour un gouvernement de se placer en situation de déficit temporairement pour stimuler artificiellement l'économie. A contraire, lorsque l'économie bat son plein, il était en faveur d'un rôle plus effacé de l'état....

En pratique, c'est plutôt douteux par contre. Les gouvernements n'ont pas tendance à maigrir quand l'économie va bien. Ils annulent plutôt les surplus en préférant dépenser plus et élargir ses tentacules.

Il y a quelques jours cet éditorial :

Citation :

Mis à jour le 23 février 2012 à 06h00
Plus tard, l'austérité
Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse

Les Européens au chômage en raison des mesures d'austérité de leurs gouvernements n'en reviendraient pas: un pays en bonne santé financière comme le Canada qui prépare des coupes budgétaires au nom de la lutte au déficit!...

C'est pourtant le plan du ministre fédéral des Finances Jim Flaherty.....

... Le Fonds monétaire international incite à la prudence les gouvernements tentés de sabrer trop vite dans leurs dépenses au nom de la lutte au déficit. «Peser sur les freins trop rapidement va nuire à la reprise économique et aggraver la situation de l'emploi. ...», écrivait sa directrice générale Christine Lagarde en août...

Quand on a le luxe d'attendre une éclaircie, on ne choisit pas l'austérité pour l'austérité.
http://www.cyberpresse.ca/debats/editorialistes/201202/22/01-4498756-plus-tard-lausterite.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO40_editoriaux_199_accueil_POS2

La question que pause le FMI dans le fonds c'est : Est-ce que le Canada est solidaire des pays en crises ?

Si oui le gouvernement canadien doit continuer à flamber du cash dans son pays afin que ses citoyens puissent continué à acheter des produits made in pays en crise, y voyager, y investir, etc.

Si non le gouvernement doit tout faire pour que dans 30 ans le Canada soit encore plus fort pour affronter une autre crise.

Moi j'opte pour la seconde position. Le FMI, l'OCDE, La Banque Mondiale, Moodys et cie, personne ne sait où s'en va le train.

Soyons conservateurs dans nos décisions. Pensons à nous.

Le risque ?

Une récession ici. So wath ? La planète est en récession !

Des gens vont perdre leur maison parce qu'ils sont endettés à 150 % de leurs revenus. So wath ? Je ne suis pas solidaire de mes compatriotes qui vivent à crédit !

Qu'elle soit grecque ou canadienne je ne suis pas solidaire de la connerie.

Économiquement je suis solidaire à moi avant tout. Mon taux d'endettement est de 0 %, je vis bien avec 18,000 $ par année et j'aimerais pouvoir améliorer ma qualité de vie en en donnant moins aux gouvernements provinciaux et fédéraux.

....................................

Citation :

un soutien pour les banques canadiennes ont atteint 114 milliards de dollars à son apogée, c'est-3400 $ pour chaque homme, femme et enfant au Canada. Entre Octobre 2008 et Juillet 2010, plus grandes banques du Canada s'est fortement appuyée sur les programmes d'aide financière offerts par la Banque du Canada, la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), et la Réserve fédérale des États-Unis, tout en même temps.......
http://translate.google.ca/translate?hl=fr&langpair=en%7Cfr&u=http://monctonfreepress.ca/article/study-reveals-secret-canadian-bank-bailout[url=http://descoteaux.argent.canoe.ca/general/a-t-on-sauve-les-banques/]

Citation :

À première vue, ça semble embarrassant pour le ministre des Finances Jim Flaherty et le premier ministre Harper. Ces deux-là ne se sont pas gênés, depuis le début de la crise, pour vanter la « solidité » de nos banques. « Nous avons les seules banques dans le monde occidental qui n’ont pas besoin de bailout (sauvetage avec l’argent public) ou de quoi que ce soit du genre », avait dit Stephen Harper sur les ondes d’une chaîne américaine en 2009 .............
http://descoteaux.argent.canoe.ca/general/a-t-on-sauve-les-banques/

"SECRET" semble être un mot de plus en plus assoçié au gouvernement Harper.