Le journalisme.

Citation :

Le journalisme dans un triste état
Publié le 15 mars 2009 à 17h02
Associated Press
New York

Le journalisme se trouve dans un triste état, mais une étude annuelle de l'industrie laisse entendre qu'il y a encore de l'espoir.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/medias-et-telecoms/200903/15/01-836727-le-journalisme-dans-un-triste-etat.php

WASHINGTON – Call it Round Two of the news conference, with a big Internet twist. President Barack Obama took questions from the White House press corps on Tuesday in a prime-time, East Room session that represented the most formal and time-honored of president-and-reporter interactions. On Thursday, he is taking to that same room for another public grilling — this time by regular folks armed with questions submitted via the Internet and in person, as part of a political strategy to engage Americans directly.

"It's a way for the president to do what he enjoys doing out on the road, but saves on gas," press secretary Robert Gibbs told reporters Wednesday.

By 9 a.m. Thursday, the White House Web site had already logged more than 100,000 questions.

Obama used the Internet to build a grass-roots movement that delivered the presidency and raised unheard-of money. Now in power, he is employing the same online network and style to speak — unfiltered — with Americans.

qui a encore besoin de journalistes?

Je publie l'intégral de cette lettre au Soleil pour être certain qu'elle ne se perde pas à cause d'un lien qui ne fonctionne plus.

Citation :

Publié le 06 novembre 2011 à 05h00
Réflexions sur le journalisme: les médias d'ici manquent de prospective

Les aînés ont connu et vécu la Révolution tranquille déjà vieille d'un demi-siècle. Les journalistes ont occupé une position privilégiée, stratégique, témoins essoufflés des activités fébriles, en rafales; qui bousculent tout.

C'est le cas en particulier des reporteurs politiques, de ceux et celles qui ont choisi de faire partie de la patrouille de choc, des commandos poussés directement au front de l'actualité.

Les membres de la Tribune de la presse de Québec ont l'avantage d'occuper une colline d'où ils peuvent voir venir les événements, les doléances, les demandes de la nation, celles de citoyens et de citoyennes souvent impatients d'une révolution qu'ils veulent pacifique.

Depuis cinquante ans, le temps semble s'être accéléré comme si maintenant on doit le mesurer en microsecondes. Trop vite disent les aînés, plus vite encore presse la jeunesse.


Nous avons connu un changement de millénaire. Notre 21e est déjà vieux de dix ans.

En 2011, nous avons l'impression d'amorcer une autre révolution mais qui n'est pas aussi tranquille que l'autre.

A l'aube de cette autre révolution au Québec, il apparaît semble-il que celle-ci ne sera pas le prolongement de l'autre tout simplement par ce que les temps ont changé. Par exemple, les journalistes sont associés aux massmédias et les citoyens sont devenus des selfmédias.

Les journalistes aînés, confinés à leur retraite pas toujours aussi dorée qu'on pourrait le croire, éprouvent, ressentent l'envie de repartir pour pratiquer un métier, une profession gratifiante.

Un peu de distanciation

De nos jours, dans l'appréciation de l'actualité, les journalistes sont coincés entre le manque de recul, de distanciation, et un futur qui devient vite le passé.

Dans leurs écrits et leurs topos quotidiens, ils n'ont pas encore réussi à intégrer la motion du futur, de la perspective à long terme, la prospective.

Elle intéresserait intensément les citoyens et les citoyennes, elle serait utile, elle est devenue indispensable aux dirigeants et aux responsables politiques, aux parlementaires et aux chefs d'État. Aussi aux journalistes.

C'est presque une vérité de dire que le monde journalistique québécois, dans la conduite de ses activités, a les yeux trop souvent rivés sur les rétroviseurs.

Les objets essentiels sont parfois fendillés, obscurcis par une certaine paresse intellectuelle, par des répétions inutiles comme si on manquait de matériel. Pourtant il n'en manque pas dans l'actualité.

Au 21e siècle, les affichages ne sont plus présentés sur des cadrans ou des écrans cathodiques mais directement dans le pare-brise. Comme dans les aéronefs.

Les milieux de l'information ne regardent pas assez vers ce qui s'envient. Ils ne sont pas assez sensibles aux questions à venir, plus éloignées. Ils pourraient faire des efforts, se mettre à l'ère de la prospective.

La prospective est encore une science incertaine, risquée, qui fait néanmoins des progrès grâce aux recherches, aux sciences et aux technologies, aux humanistes. L'élément prospectif doit faire partie intégrante maintenant de l'information responsable.

Le Québec à l'heure du 7 sur 7

Nous sommes 7 millions de personnes entourées de 7 milliards de personnes, elles aussi en révolution plus ou moins tranquille. Ce fait nous touche chaque jour.

En matière de regards vers l'avant, prospectifs, Jacques Attali, dans son dernier ouvrage « Demain, qui gouvernera le monde » y va d'un effort prospectif pour l'an 2030.

Plus deux milliards de personnes seront âgés de moins de 20 ans. Plus d'un milliard auront plus de 65 ans. Devant un tel profil, on comprend pourquoi les antidépresseurs sont devenus à la mode.

Pour les aînés, cela suscite de la curiosité, de l'intérêt, de la réflexion sur le passé et le futur.

Dans notre jeunesse des 12-15 ans, nous avons plongé avec voracité dans les romans de Jules Verne - Un voyage au centre de la Terre; 20000 lieux sous les mers; le Tour du monde en 80 jours; De la Terre à la Lune - sans se douter que plus tard, ils auront vu et vécu ces incomparables odyssées.

À propos, combien de fois l'homme est-il allé sur la Lune? Dans la liste des nombreuses mémoires de notre cerveau, il y en a une qui s'appelle la mémoire courte.

Avide de savoir, l'homme, avec ses sondes spatiales de toutes sortes, a réussi à faire le tour des planètes, de leurs satellites de notre système solaire, de se rendre encore plus près de notre étoile.

Il a fait une biopsie sur une comète pour en rapporter un échantillon.

Dans un effort de communication avec l'inconnu, des véhicules spatiaux - les Voyager par exemple - ont été lancés, bourrés d'informations (notre emplacement dans notre système solaire, des textes dans plusieurs langues, des photos, des images, des dessins, des salutations pacifiques, des modes de décryptage, des chants et des musiques, etc). Ils ont été dirigés vers l'étoile la plus proche, AC 79388, au cas où de lointains cousins nous retourneraient une carte postale. Un aller seulement de 40 000 ans à nos vitesses spatiales.

Il n'est pas facile d'expliquer entre nous et avec d'autres qui nous sommes. Les aînés le savent.

Dans cet effort sans précédent de communication avec des possibles voisins, on s'est heurté un imprévu politique. De nombreux dessins sur la différence des sexes ont été refusés par les pudiques sénateurs américains. À la fin des débats, on s'est résigné à la silhouette d'un couple nu sans entrer dans les détails.

C'est du Jules Verne audacieux et prospectif, des exploits auxquels les Québécois ont contribué dans un cadre international par des impôts et des taxes savamment intégrés dans les budgets préparés par nos parlementaires «visionnaires».

Ils ont applaudi les astronautes de notre cru et un premier touriste de l'espace. Baie-Saint-Paul et le Cirque du Soleil ne lui suffisaient plus.

Insatisfait de ses télescopes sur la Terre, l'homme en a mis en orbite pour l'observation et l'écoute des galaxies lointaines. Leurs résolutions ont été enrichies par des travaux en optique et laser de nos gens d'ici. Nos chercheurs se sont hissés à la fine pointe de l'excellence mondiale.

En conséquences, avec d'autres 7 sur 7, nous remontons jusqu'aux premiers moments de la naissance du Big Bang créateur de notre univers.

Des études récentes portent à croire que des dizaine de galaxies étudiées contredisent la théorie de Einstein. Il y a quelque chose de plus vite que la vitesse de la lumière fixée à 300 000 kilomètres par seconde.

Certaines théories physiques avancent l'idée que notre univers n'est pas unique. Notre univers serait un parmi d'autres, les multivers.

D'ici au troisième millénaire

On semble s'éloigner du thème du colloque sur la démocratie, les députés et les médias de l'Assemblée nationale. La prospective touche aussi aux sciences humaines. Elle est essentielle pour les décisions et les efforts de communication.

Devant tout ce qui arrive et arrivera, nos parlementaires verront sans doute surgir nos bons, dévoués et fidèles serviteurs de l'État et la ministre de l'Éducation pour réclamer une hausse de budget dans la préparation des manuels scolaires.

Parmi les jeunes adultes et ceux qui naîtrons d'ici 2030, un certain nombre rallieront le troisième millénaire. Pour eux, ce ne sera pas si lointain.

Aujourd'hui, nous sommes à la recherche d'autres Jules Verne capables de nous faire rêver. Les chances d'en trouver sont du côté des écrivains, des humanistes, des artistes, les parafoudres de la société. Et pourquoi pas parmi les journalistes et les parlementaires?

Une proposition: à des moments choisis, les journalistes ne seront disponibles à personnes y compris au premier ministre. Ils seront en concile sur le futur autour d'un des spécialistes de la prospective. Pas un autre briefing? Ils en sont inondés. Il suffit de changer le nom et ils iront pour le bien de tous.

Pendant que notre vaisseau bleu zébré de blanc dérive dans le cosmos avec ses sept milliards de passagers et la vie qui les entoure, il y a un particulièrement remarquable. Il est né le 27 janvier 1756. Il vit toujours avec nous: Wolfgang Amadeus Mozart.

Claude Tessier, ex-journaliste au Soleil
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201111/02/01-4463769-reflexions-sur-le-journalisme-les-medias-dici-manquent-de-prospective.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_points-de-vue_794_section_POS1

Citation :

Mis à jour le 28 novembre 2011 à 11h21
Trop bourgeois, les médias?
Nathalie Collard
La Presse

....les sujets dits féminins, qui sont au fond des sujets universels, auraient-ils moins de valeur que les sujets dits masculins, comme la politique ou l'économie? Autre question sous-jacente provoquée par cette discussion: existe-t-il une telle chose qu'un sujet féminin ou masculin? ....
http://www.cyberpresse.ca/arts/medias/201111/28/01-4472248-trop-bourgeois-les-medias.php

Il n'y a pas de sujets féminins ou masculins. C'est le sujet qui recoit un traitement masculin ou féminin. Il y a des exeptions (comme Ségal) mais en général les femmes maternisent leur sujet. C'est pénible et de plus en plus de femmes portent l'information à la radio tout au moins.

Très petit extrait d'un bon texte qui parle de la "madamisation" des médias.

Quelle perspicacité ! il vient d'allumer.

Citation :

Mais lorsqu’on demande aux Québécois si la CAQ est de gauche ou de droite, la plupart répondent : « Je ne sais pas. »
À la limite, ce n’est pas important. Cette question fait peut-être triper les chroniqueurs professionnels et les analystes politiques, mais elle laissent l’électeur moyen complètement froid.

http://martineau.blogue.canoe.ca/2011/12/19/la_doctrine_dylan

La Presse-Affaires roulé dans la bouette :

Citation :

Diffamation et dénigrement
Publié le 06 février 2012 à 06h39
Michel Girard
La Presse

(Montréal) Dans un mémoire rendu public par la FPJQ (Fédération professionnelle des journalistes du Québec) sur son site internet, La Presse et notre cahier Affaires se font carrément dénigrer. Personnellement, je fais l'objet de diffamation alors qu'on m'accuse de donner illégalement des conseils de placement. Et au nombre des «experts» consultés, Gérald Fillion, l'animateur vedette de l'économie à Radio-Canada, nous matraque de commentaires désobligeants.....
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201202/06/01-4492904-diffamation-et-denigrement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_379112_accueil_POS1

La défense de Girard en ce qui concerne la qualité professionnelle du travail des journalistes du cahier affaire n'est pas impressionnante.

Jean Langlois a écrit:

La Presse-Affaires roulé dans la bouette :

Citation :

Diffamation et dénigrement
Publié le 06 février 2012 à 06h39
Michel Girard
La Presse

(Montréal) Dans un mémoire rendu public par la FPJQ (Fédération professionnelle des journalistes du Québec) sur son site internet, La Presse et notre cahier Affaires se font carrément dénigrer. Personnellement, je fais l'objet de diffamation alors qu'on m'accuse de donner illégalement des conseils de placement. Et au nombre des «experts» consultés, Gérald Fillion, l'animateur vedette de l'économie à Radio-Canada, nous matraque de commentaires désobligeants.....
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/michel-girard/201202/06/01-4492904-diffamation-et-denigrement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_379112_accueil_POS1

La défense de Girard en ce qui concerne la qualité professionnelle du travail des journalistes du cahier affaire n'est pas impressionnante.

Étonnant de voir un illettré économique comme Gérald Fillion juger qui que ce soit.

Informer à en perdre la vie :

Citation :

Aujourd'hui à 11h38 (Mis à jour à 12:16)
Evacuation des journalistes en Syrie: le Quai d'Orsay «poursuit ses efforts»
Libération

La journaliste française Edith Bouvier et le photographe britannique Paul Conroy ont été blessés mercredi dans le bombardement d'un appartement transformé en centre de presse à Baba Amr...

Les négociations visaient aussi à récupérer les dépouilles de l'Américaine Marie Colvin, grand reporter du Sunday Times, et du Français Rémi Ochlik, photographe à l'agence IP3 Press, tués mercredi dans la même attaque...
http://www.liberation.fr/monde/01012392213-syrie-les-journalistes-toujours-bloques-a-homs

Citation :

Trois photographes de presse retrouvés démembrés au Mexique
Publié le 03 mai 2012 à 21h00
Associated Press
Mexico City


Trois hommes qui ont déjà travaillé comme photographes de presse ont été retrouvés morts jeudi près d'un canal de l'État de Veracruz, dans l'est du Mexique, moins d'une semaine après l'assassinat d'une journaliste d'enquête dans la même région, ont annoncé des responsables et des collègues des victimes....

Selon le Comité de protection des journalistes, une organisation établie à New York, 51 journalistes ont été tués au Mexique de 2000 à 2011.
http://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201205/03/01-4521763-trois-photographes-de-presse-retrouves-demembres-au-mexique.php

Citation :

Une autre journaliste agressée en Égypte
Agence France-Presse
20/10/2012 23h09

LE CAIRE - La correspondante en Égypte de France 24 Sonia Dridi a été agressée et victime d'attouchements à caractère sexuel vendredi ...

... les témoignages venant de la place Tahrir faisant état de véritables agressions sexuelles, voire des viols, se sont multipliés, sans susciter de réaction des autorités.

Ces agressions ont été particulièrement médiatisées après l'agression sur la place Tahrir de la journaliste américaine Lara Logan le 11 février 2011 ...
En novembre 2011, une journaliste de la chaîne France 3 avait également été agressée sexuellement lors d'une manifestation qu'elle couvrait place Tahrir.

Peu avant elle ...
http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2012/10/20121020-230951.html

Pourquoi envoyer des femmes dans un parc plein d'agresseurs sexuels ?

Votre questionnement est particulier et du même coup votre raisonnement, pourriez-vous préciser ce que vous voulez dire?

La place Tahrir semble devenu un endroit de prédilection pour les tarés qui agressent les femmes avec la bénédiction du pouvoir.

Pourquoi y aller ?

Je comprends mieux, ce que vous vouliez dire. Surprenant qu'ils laissent des femmes journalistes faire des topos, s'ils connaissent la réputation de l'endroit.

Citation :

Publié le 03 mars 2014 à 20h17
Le rédacteur en chef de La Presse Canadienne démissionne
les entreprises
Affaires
La Presse Canadienne
Toronto

Celui qui aura contribué à faire de l'agence nationale La Presse Canadienne un organe de presse multimédias, le rédacteur en chef Scott White, a annoncé son départ de l'entreprise après 35 ans de services, lundi...
http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201403/03/01-4744306-le-redacteur-en-chef-de-la-presse-canadienne-demissionne.php

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Publié le 24 avril 2014 à 00h00
L'émission Enquête au bistouri
Caroline Rodgers
La Presse

... «L'équipe d'Enquête compte autour de 25 collaborateurs, dit-il. Cela peut sembler beaucoup, mais pour faire ce que l'on fait, ce n'est pas trop. Nous ne comptons pas nos heures et tous ceux qui travaillent ici sont extrêmement dévoués. Pour faire de l'enquête, ça prend du temps et ça prend une structure organisationnelle qui soutient notre travail. Le fait de perdre quatre personnes aura des conséquences, c'est certain.»

«Avec d'autres médias qui font de l'enquête, nos reportages ont contribué à sauver des dizaines de millions à la société en révélant la corruption, dit Alain Gravel. La première année que nous avons fait l'émission, la Ville de Montréal a annoncé que les coûts des grands travaux publics avaient été réduits de 30%, et ce, avant même qu'aucune enquête policière ne soit effectuée, uniquement grâce à la force de l'information.»...
http://www.lapresse.ca/arts/television/201404/23/01-4760243-lemission-enquete-au-bistouri.php

Je ne connais pas assez l'émission pour savoir si elle a besoin de 25 personnes. Je ne l'ai jamais écouté au complet parce que je n'ai pas la télé. Par contre les reportages que j'ai vu sur le net et sur lesquels j'ai lu et les effets qu'ils ont eut m'impressionne. Etre boss je ne toucherais pas à ce show.

Enquête et La Presse ont rendu nécessaire la Commission Charbonneau. Et si André Arthur avait été en ondes à cette époque il aurait été de ceux qui y ont contribué.

"...nos reportages ont contribué à sauver des dizaines de millions à la société en révélant la corruption, dit Alain Gravel. La première année que nous avons fait l'émission, la Ville de Montréal a annoncé que les coûts des grands travaux publics avaient été réduits de 30%, et ce, avant même qu'aucune enquête policière ne soit effectuée..."

Ah oui!  Et de combien ont baissé vos comptes de taxes amis montréalais???