Le 11 mars dernier, sur les ondes du 98,5 FM, on a pu entendre André Arthur qui avait été invité par Isabelle Maréchal pour une entrevue sur le travail de Clotaire Rapaille. À cette occasion, André Arthur a tenu des propos qui m'ont grandement étonné, pour ne pas dire plus.
Comme personne ne semble avoir relevé ces propos sur le présent forum ou sur des forums concurrents, voici une retranscription des propos en question.
Maréchal : Régis Labeaume, il est millionnaire ?
Arthur : Oui, il est millionnaire et il est sociologue. Tout le monde pense que c'est un homme d'affaires, un comptable, un administrateur... de son métier, c'est un so-cio-logue.
Maréchal : Ah bien c'est pour ça qu'il aime ça analyser sa ville !
Arthur : C'est pour ça qu'il va chercher un guignol comme Clotaire Rapaille, qu'il lui donne 300 000 $ et il se fait dire que les Québécois sont tout croche pour deux raisons. Raison numéro un, ils sont fédéralistes, ils ne sont pas séparatistes. Ils n'ont pas encore voté l'indépendance. Donc, ils sont névrosés. Deux, ils écoutent la radio-poubelle. Ah ! ha ! Et ça c'est grave, parce que la radio-poubelle a fait des belles grosses gaffes -- j'en conviens, j'en étais, j'en ai faites...
Maréchal : Hmm-hmm !
Arthur : Mais la radio-poubelle à Québec s'est identifiée comme étant une des premières radios au Québec... à tirer, à boulets rouges, sur les nobles, les bourgeois, la Grande Allée, les gens en place. Et ça c'est impardonnable pour un Labeaume parce que lui, avec sa petite gang, il est en route pour le PQ, pendant que sa petite gang fait des millions.
Maréchal : Hmm-hmm.
Arthur : Et ça, tant qu'on n'aura pas compris ça, que Régis Labeaume c'est juste un porte-étendard devant le groupe d'hommes d'affaires, mes amis, les Tanguay...
Maréchal : Oui !?!
Arthur : Qui sont derrière, et qui mènent la parade. C'est adorable !
Maréchal : Et là, quand vous dites «mes amis», ça les dérange pas vos amis que vous parliez comme ça, André Arthur ?... (rires)
Arthur : J'avoue que je ne pense pas à eux !
Maréchal : Ouin...
Arthur : Je parle de ce que je sais, je parle de ce que je connais. Mon but dans la vie, ce n'est pas de me faire des amis, sinon je me serais acheté un chien.
L'entrevue au complet peut être écoutée à l'aide du lien suivant :
http://mediacorus.corusquebec.com/webcorus/audio/content_Audio/283571.mp3
-- Le couillon anonyme