Avec la réintroduction des cours d'éducation sexuelle dans les écoles, j'ai bien peur que ce genre d'initiative de fort mauvais goût se multiplie.
Il serait par ailleurs fort judicieux de surveiller ce professeur de près.
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Quand j'étais au secondaire, le cours de FPS (Formation personnelle et sociale, cours qui comportait un volet important sur la sexualité) était, dans mon école, donné en principe par le professeur de religion. Il avait été décidé de redistribuer la matière des cours de sorte qu'au lieu d'avoir deux cours de religion et un de FPS par cycle, on aurait trois cours de religion par cycle jusqu'au début mai, pour ensuite concentrer la FPS dans les cours des deux derniers mois.
Au cours d'une certaine année, le professeur de religion était tombé en congé de maladie en janvier, et ce pour le reste de l'année. Les choses étaient allées assez mal merci pour la remplaçante, et tout le monde se demandait comment elle allait passer à travers de la FPS... Comme par hasard, début mai, la remplaçante a quitté son poste, pour des raisons connues seulement par elle et la direction. Alors que l'école cherchait un nouveau remplaçant, le professeur de biologie a jugé bon d'exprimer à qui voulait l'entendre son intérêt pour le cours de FPS. Les changements d'horaire en cascade que cette solution aurait nécessités n'étaient pas un problème pour lui... il était vraiment intéressé à enseigner la FPS en plus de la biologie. L'école a finalement décidé de confier la FPS à une nouvelle remplaçante, et vous ne pouvez même pas vous imaginer à quel point le professeur de biologie était déçu.
Comme le cours de biologie comportait certains éléments relatifs à la sexualité, le professeur a dû se contener de ces cours pour aborder un sujet qui lui tenait manifestement à coeur. Il avait notamment jugé bon de demander aux filles qui avait des vibrateurs de lever la main, pour ensuite leur demander de les apporter en classe, sous prétexte de faire une démonstration sur l'usage du condom. Il voulait aussi apporter en classe des livres contenant des images érotiques, disant à ses élèves qu'ils étaient «assez grands» pour ça, mais comme ce projet s'était rendu aux oreilles de la direction... il a dû garder ses livres pour lui.
Plusieurs années plus tard, il a été découvert que ce professeur s'était adonné à des relations sexuelles avec l'une de ses élèves. Il a été congédié, et trouvé coupable au criminel. La nouvelle n'a presque pas sorti de la région; sa culpabilité criminelle a fait la première nouvelle à la radio de CKAC, mais pour un seul bulletin. Le sort a voulu que d'autres nouvelles jugées (non sans raison) plus importantes sortent dans l'heure suivante et prennent toute la place, au grand plaisir sans doute du professeur et de son ancien employeur.
Tout ça pour dire que si un professeur veut tant que ça traiter de sexualité en classe, et ce d'une façon douteuse en plus, il y a peut-être des raisons qui expliquent cela.
-- Le couillon anonyme