La pauvreté.

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Publié le 27 décembre 2011 à 05h00
Analyse
Un combat à finir contre la pauvreté

.... selon le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, est d'assurer à tous un revenu décent qui leur permette de satisfaire minimalement leurs besoins de base toute l'année.....

Jeanne Lavoie, présidente intérimaire
Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201112/23/01-4480552-un-combat-a-finir-contre-la-pauvrete.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_points-de-vue_794_section_POS2

Totalement d'accord.

On finance ca comment un revenu minimum garanti ?

Abolition de toute les OSBL qui s'occupent des pauvres et qui paient des salaires aux employés.

Combien pensez-vous que madame Lavoie gagne par année ?

J'avais fait un dossier sur les OSBL qui gravitent autour des pauvres "L'industrie de la pauvreté".

C'est délirant de voir la quantité d'OSBL qui ont 2-3 salariés qui recoivent le 3/4 du montant des subventions qui leur sont donner. Aussi des OSBL qui financent d'autres OSBL avec les subventions qu'elles recoivent.

Abolition aussi du ministère des BS.

Je suis certain qu'avec un revenu minimum on économiserait de l'argent.

Mieux que ca ?

On donne 100,000 à chaque enfant qui naît.

Ah, ah.

Si tu donnes à tous un revenu minimum, ce nouveau revenu va devenir la nouvelle barre de pauvreté et ils resteront pauvres 'not matter what' avec les prix des denrées qui vont augmenter en conséquence. Si à l'époque qu'un pauvre gagne 10 000$ il paye son pain 1,99$, quand le pauvre va gagner 100 000$ il va devoir payer son pain 11,99$!

La pauvreté n'est qu'un état relatif de comparaison entre la valeur des membres d'une société. Si c'était un état de vie, plus personne ne serait techniquement pauvre, car nos pauvres câblés d'aujourd'hui sont bien plus riches que les pauvres d'il y a un siècle.

Tu ne peux pas combattre la pauvreté, tu peux donner l'opportunité aux personnes de s'en sortir mais tu ne peux pas l'éliminer.

Vraiment en accord avec vous. La pauvreté c'est relatif. Par contre il existera toujours des osties de patentes à gosses d'OSBL, des dames patronnesses, des organisations gouvernementales, etc, qui vont siphonner du cash de mes poches vers les "pauvres" en transitant dans leurs poches à eux.

Combien de personnes gagnent leur vie avec le concept de pauvreté au Québec ?

Combien d'employés au ministère du BS en commencent par là ? Des centaines d'OSBL versent la plus grosse parti de leurs subventions en salaire à la DG de l'organisation, à une secrétaire, à un local, à un téléphone, à un ordinateur, à un compte de dépense, etc.

Il y a plein d'OSBL qui vivent de subventions annuelles de 100,000 piastres. J'ai fait des appels dans le temps. Combien d'employés ? 2-3. Combien d'argent donnez-vous aux pauvres ? "Nous on ne fait pas ca monsieur, on offre des services d'aides aux démunis"
Vous les nourrissez ? "Non, on les dirige aux bons endroits". Vous leur trouvé du travail ?
"Non on leur dit comment en trouver un". Vous les logé ? "Non .....".

Un gouffre. Et croyez-le ou non il y a des OSBL qui donne une partie de leur subvention à d'autres OSBL. Ca veut dire que 2-3 personnes dans une OSBL prennent du cash public et le redirige ailleurs que là ou des fonctionnaires l'envoient.

Germaine qui s'occupe de diriger des pauvres qui souffrent d'un problème chronique d'acné vers le bon endroit peut prendre du cash public et le donner à sa tante qui elle vient de décider de s'occuper de diriger des pauvres qui souffrent du pied d'athlète.

Sur le 100,000 de subvention qu'a reçu Germaine 80.000 part en salaire et le reste en frais de bureau et de local. Et en plus, souvent, le local est dans la maison de Germaine.

Allez fouiller là :

http://www.mess.gouv.qc.ca/sacais/soutien-financier/soutien_sacais/repertoires/subventions-saca.asp

Personnellement je préviligirais le 100,000 $ donné à un nouveau né placé dans une fiducie qui pourrait être dépensé par les parents à partir de 5 ans pour la scolarisation et remis entre les mains des propriétaires à 18 ans sous forme de bons pour le logement, la bouffe et le linge.

A 50 ans le nouveau-né ramasse ce qui reste pour être placé dans un fonds de pension.

Si on responsabilisait les individus plutôt que de chercher à les aider je pense que cela serait plus économique pour les payeurs de taxes.

Les OSBL sont des business comme les autres et devraient être imposées en tant que tel. Vendre des bonnes intentions et exploiter la culpabilité du monde n'est pas différent que de vendre du rêve et des IPODs Quand je regarde Centraide aller, malgré la nature complètement innefficace de l'affaire, je dois m'incliner devant leur marketing génial... de bons entrepreneurs certain.

Pour ce qui est de votre idée d'éliminer tous les ministères/organismes liés au filet social par une mise de fond initiale en fiducie pour chaque enfant, ça m'interresse, je dois y penser plus, mais c'est assez original. est-ce que c,est votre idée ou vous avez lu ça à quelque part je pourrais aller voir?

proxy a écrit:

....est-ce que c,est votre idée ou vous avez lu ça à quelque part je pourrais aller voir?

Humblement mon idée malheureusement.

Si vous trouvez quelque chose là-dessus partagez-le svp mais j'ai des doutes.

L'idée m'est venu il y a une quinzaine d'années quand un prof d'université avait calculé que cela aurait été avantageux de donner 1 million (il me semble que c'est le montant) à chaque employé de la Davie dans les années 80 et fermer le chantier que d'y injecter des fonds publics. Aujourd'hui cela ne fait aucun doute que cela aurait été préférable.

oh boy ! ça fêté fort à nouel.

Jean Langlois a écrit:

A 50 ans le nouveau-né ramasse ce qui reste....

60 ans ?

mouais p-être.

Tout à fait vrai que plusieurs OBNL sont créés et financés pour faire la job des fonctionnaires. À quel coût et ça génère quoi comme résultats?

Mais attention de ne pas tirer sur tous les OBNL qui luttent contre la pauvreté. Il y en a plusieurs qui fonctionnent par projet et dont les résultats sont probants.

L'avenir appartient aux OBNL qui ont un esprit entrepreneur. Financement public pour les projets ne pouvant être rentables (insertion jeunesse par exemple) et activités lucratives autonomes pour le fonctionnement régulier. Des coupures ne mettent donc plus l'organisation en danger.

Mais lorsqu'il y a des coupures à effectuer comme cela va être le cas bientôt, ou va-t-on couper en premier? Surement pas dans les employés permanents des ministères. Les premières coupures iront sur le terrain, on coupera la main qui agit...