Couillon anonyme
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| Sujet: Un candidat péquiste explique sa défaite Mer 12 Sep 2012 - 14:50 | |
| Voici comment André Bouthillier a expliqué sa défaite dans Soulanges : - Citation :
- One of the PQ’s most effective communicators, André Bouthillier, went down to defeat in Soulanges after polls had placed him in the lead. In his comments following the defeat, Bouthillier has this to say:
“We lost because of the Anglo vote. We must work harder to gain the confidence of our Anglo friends. I do not criticize the anglophones. We must find a way to work better together for a great country.”
http://www.hudsongazette.com/Pageone-1-2.html Comme l'article a été publié la semaine dernière et que les liens se perdent vite sur le site du Hudson Gazette, je fournis par exception une retranscription complète de l'article en question. - Spoiler:
Independence as an achievable objective
by JIM DUFF
The Parti Québécois victory in Tuesday’s election was bittersweet. Pauline Marois becomes Quebec’s first woman premier but the PQ must prepare for the inevitable next election without the services of some of the candidates it was counting on.
One of the PQ’s most effective communicators, André Bouthillier, went down to defeat in Soulanges after polls had placed him in the lead. In his comments following the defeat, Bouthillier has this to say:
“We lost because of the Anglo vote. We must work harder to gain the confidence of our Anglo friends. I do not criticize the anglophones. We must find a way to work better together for a great country.”
Earlier in the campaign, Bouthillier spent an hour talking about his politics and what drives him, one of the generation of successful businesspeople and professionals poised to take control of the Parti Québecois and restart the referendum process. With support for independence now polling at under 30 percent, they’re in no hurry; Quebec’s finances are their immediate priority.
Bouthillier lived in Verdun’s Île des Soeurs for 26 years, but he made a decision to return to his roots by looking for a house in the riding. He’s spent the past six months absorbing local issues. “Most of my institutional clients are municipalities,” he says. “St. Lazare, for example — it has a problem with expansion while protecting the equestrian sectors. The 14 municipalities have a drinking water problem.” The biggest challenge? “ What are we going to do to ensure services for those who require them?”
He says he’s not big on promises
— Quebec’s deficit is too high for that. He sees the need for good jobs in the region and adequately trained employees to fill them — but also sees government involvement limited to creating the right conditions for the private sector. He says he could promise another French high school for the region, another hospital, but he’s a businessman; “We set reachable objectives.” The Soulanges Canal? Forget about reopening it. Instead, turn it into a facility for rowing, canoeing and kayaking. Develop partnerships, such as tourism in St. Zotique. Consult before decisions are taken so you don’t have embarrassments such as the Marcil Highway 30 bridge. The logistics hub announced by the Liberals? “Good idea, but what industries are we looking to locate there? Not just warehouses.
“We may be on the cusp of a worldwide food crisis,” he continues. “In the U.S. food prices are rising. Prices here will go up. We’ll need our farmland and that is why I say serious reflection is needed. Are we going to sacrifice our agricultural land for warehouses?”
On secession: As a businessman, he does business in the U.S. and Ontario. A péquiste, he has as many anglo federalist friends as he does franco sovereignists. He describes himself as a moderating force within the party and everyone knows it. “I’ve managed a lot of crises and I know the best way to prevent crises is through moderation. That’s smart.”
He’s seen extremism and racism, such as that he witnessed handling the Oka Crisis and wants none of it. He doesn’t see Quebec sovereignty as a divorce between English Canada and Quebec. “The day after a referendum I’ll continue to do business with Ontario.”
So why separate? Bouthillier’s concern is for Quebec’s diminishing weight within the Canadian confederation. “For us, we’re one of the two founding nations.” Stephen Harper has shown it doesn’t matter how Quebec votes and Jean Charest has done nothing to repatriate powers as Quebec loses ground on the ROC. “We’ll become a province like the others.”
Even with a PQ majority, he sees no point in rushing into a referendum in the first term Before Quebec can even consider separating, it has to fix itself, as René Lévesque and the PQ did in 1976. “Our energy will be concentrated on managing the government in a transparent fashion, without corruption. I’m a businessman. I don’t need a brown envelope to live.”
The first couple of years post-referendum won’t be easy. “It’s like buying a house.” But Bouthillier’s style is to discuss it without emotion or fear.“I’m 60 years old, I have no personal interest in getting into politics, I don’t need the cameras. It sounds like a cliché, but I really am there to help people, whatever their politics.”
On dirait que Bouthillier a réalisé en blâmant le vote des anglophones pour sa défaite qu'il sonnait juste un peu trop comme Jacques Parizeau le soir du référendum de 1995, et qu'il a ensuite tenté de rajuster son ton en parlant de «nos amis anglophones». Ce qui est remarquable là-dedans, c'est que Bouthillier est un professionnel des relations publiques, il s'adressait à un journaliste anglophone, et il n'a pas pu se retenir. Certains choses ne changent jamais avec les péquistes. Au Québec, on semble obsédé à penser que le vote anglophone est au mieux différent, et au pire moins important ou légitime. On entend des grandes analyses dans les médias sur le vote francophone, et lorsqu'une élection donne un résultat qui aurait été différent en enlevant le vote anglophone, on cible ce dernier segment du vote pour «expliquer» le résultat. Il arrive même que lors de la publication de sondages, on parle principalement ou même uniquement du vote francophone. Pourtant, aux États-Unis, on n'entend jamais un candidat républicain défait blâmer le vote des Noirs, on ne voit jamais non plus les médias s'attarder sur le vote des Blancs ou sur les intentions de votes de ce groupe. Quand Bush fils a gagné sa première élection en 2000 avec moins de votes que Gore, personne n'a tenté de minimiser ce problème en disant que Bush avait gagné une majorité claire du vote des Blancs (sauf peut-être le Ku Klux Klan, mais tout le monde se contrefout de cette organisation de toute façon). Manifestement le racisme linguistique se porte très bien au Québec, et il est non seulement normalisé, mais même en quelque sorte internalisé chez un grand nombre de gens. C'est sidérant de voir ça quand on y pense et c'est peut-être encore plus sidérant de voir que les anglophones semblent en grande partie s'être fait à l'idée que les choses sont ainsi au Québec. Une chance pour la réputation du Québec que ces choses-là demeurent relativement inconnues à l'étranger. -- Le couillon anonyme | |
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RadioPou
Nombre de messages : 332 Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: Un candidat péquiste explique sa défaite Jeu 13 Sep 2012 - 11:58 | |
| À vrai dire cher C.A. des commentateurs "conservative" américians comme Patrick Buchanan et des auteurs comme Mark Steyn mentionne que l'immigration massive des mexicians vont donner aux démocrates les clefs de la maison blanche.
Mais il faut dire que la sitaution américiane est très difrente de la nôtre. Ils subissent une invasion d'un pays différent du leur qui a pas la même langue, culture et qui considère le sud-ouest américian comme une partie du Mexique.
Aussi c'est vrai que ces imigrants sont plus pauvre, font baisser les revenus et amènent de la criminalitée. Et comme tout pauvre qui a besoin de programmes sociaux ils vontent plus à gauche donc démocrate.
Et à gauche ou au centre des gens comme Bill Clinton et Micheal Moore s'en réjouissent. Ils savent que plus d'immigrant et avec l'amnistie aux 20 millions de clandestins va noyer le GOP et faire des Démocrates seul parti apte à gouverner.
Faut pas oublier que c'est les grands électeurs qui décident. Il en faut 270 sur 538 pour gagner.
Les démocrates ont le Nord-Est, des états du grands lacs. Les latinos ont déjà donné la Californie et si la tendance se maintient les Sud-Ouest(Nouveau-Mexique, Colorado, Nevada) et dans deux -trois élections l'Arizona et le grand prix le Texas.
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raoul
Nombre de messages : 957 Date d'inscription : 25/02/2010
| Sujet: Re: Un candidat péquiste explique sa défaite Jeu 13 Sep 2012 - 15:04 | |
| - Citation :
- C'est sidérant de voir ça quand on y pense et c'est peut-être encore plus sidérant de voir que les anglophones semblent en grande partie s'être fait à l'idée que les choses sont ainsi au Québec.
C'est parce que c'est rien pour écrire à sa mère. Du raçisme ! Ou ça du raçisme? Le mot "Anglo" n'a quand meme pas le meme sens péjoratif que "négro". | |
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| Sujet: Re: Un candidat péquiste explique sa défaite | |
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