Astral veut profiter de tous ses auditeurs

Un article publié la semaine passée et qui semble être passé inaperçu, inspiré par le fait qu'Astral a regroupé toutes ses stations à Montréal dans le même édifice :

http://affaires.lapresse.ca/economie/medias-et-telecoms/201211/26/01-4597551-astral-radio-francos-et-anglos-sous-un-meme-toit.php

À la fin des années 1980, les grands annonceurs ont réussi à séparer le marché de Montréal en deux marchés basés sur la langue. Depuis ce temps-là, ils achètent uniquement la radio francophone pour rejoindre les auditeurs francophones, et uniquement la radio anglophone pour rejoindre les anglophones.

Comme bien des francophones écoutent au moins en partie des stations anglophones, cette portion de l'écoute radiophonique tend à disparaître au niveau des ventes. Cette écoute existe, mais elle ne rapporte rien. L'«explication» des annonceurs pour justifier leur refus de payer pour les francophones écoutant des stations anglophones est la suivante : «on achète la radio francophone pour les rejoindre».

Astral veut mettre fin à cette pratique douteuse :

Citation :

«Un vendeur représente nos cinq stations, mais il faut faire de la pression sur l'industrie, poursuit Mario Cecchini, vice-président principal, ventes et marketing d'Astral Radio. Il y a une éducation à faire. En réalité, les auditeurs sont bilingues, mais les annonceurs veulent encore garder séparés les deux marchés.»

Est-ce qu'Astral (ou Bell, ou...) va réussir à mettre fin à cette stupidité ? À suivre....

Par ailleurs, concernant ceci...

Citation :

«C'est unique au Canada d'avoir cinq studios sous un même toit, affirme Charles Benoît, premier vice-président d'Astral Radio. Et ça a du sens qu'on soit tous au même endroit.»

C'est unique actuellement grâce au fait que Corus a fermé deux stations sur six plutôt qu'une seule en janvier 2010, et aussi parce que Cogeco n'a pas jugé opportun de déménager CFGL à la Place Bonaventure.

-- Le couillon anonyme