Archives radio (visuelles)

CBF 690 Montréal, en 1974 (source : Le Devoir, 22 octobre 1974)



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CKAC 730 Montréal, en 1972 (source : Le Devoir, 31 janvier 1972)



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CKVL 850 Montréal (Verdun), en 1973 (source : Dimanche / Dernière heure, 21 octobre 1973)



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CJMS 1280 Montréal, en 1974 (source : Photo-Journal, 13 octobre 1974)



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CJSO 1320 Sorel, en 1979 (source : L'Écho de Louiseville / Berthier, 24 octobre 1979)



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Les quatre publicités présentées juste avant celle de CJSO (ci-haut) démontrent toute l'importance que l'information pouvait avoir pour la radio francophone montréalaise à l'époque où elles ont été publiées.

Le cas de CJMS 1280 est particulièrement intéressant dans la mesure où il s'agissait, jusqu'au tout début des années 1980, d'une station essentiellement musicale de type «top 40».

J'aurais plutôt eu tendance à croire qu'une telle station aurait vu l'information comme un fardeau, et que de ce fait, elle aurait été portée à produire des bulletins tellement tapageurs et sensationnalistes -- à l'image, par exemple, de ce que CKLW faisait à la même époque à Windsor et Detroit -- qu'il aurait été manifestement contre-productif de vanter le sérieux de cette information dans le cadre de la publicité du poste.

Quand on regarde la situation actuelle, où on trouve dans le marché montréalais une radio parlée qui trouve le moyen de ne diffuser aucun bulletin de nouvelles, on voit à quel point les choses ont pu changer...

-- Le couillon anonyme

Couillon anonyme a écrit:

Les quatre publicités présentées juste avant celle de CJSO (ci-haut) démontrent toute l'importance que l'information pouvait avoir pour la radio francophone montréalaise à l'époque où elles ont été publiées.
-- Le couillon anonyme

Amusant je me suis fait la même réflexion mais sur la radio au Québec en général.

Quand je faisais de la radio c'était la guerre de l'information. Le marketting pour les stations se faisaient sur des thêmes comme "Pour être bien informé ..." "Le numéro un de l'information ...",etc.

En ondes c'était la guerre aux scoops et au développement de l'information. On travaillait fort.

Aujourd'hui à Québec l'information a laissé la place à L'Opinion. "Une radio d'opinion ..."

De multiples heures par jour, tout les jours, les animateurs opinent.

Dans mon temps on faisait de la radio pour informer les gens pas pour dire ce qu'on pensait.

Pourquoi c'est rendu comme ca ? Parce que payer un gars pour se faire aller les machoirs ca coûte moins cher que de payer 3-4 journalistes. Quand j'ai commencé à CHRC dans la salle des nouvelles il y avait 5 journalistes qui travaillaient le jour. Autant à CJRP et CKCV.

Ca coûtait cher mais les propriétaires des stations avaient une fierté à être numéro un et c'était payant pour le numéro 1.

Aujourd'hui plus personne domine et tout le monde fait un peu d'argent mais quand tu as 2-3 stations dans un même marché c'est payant.

Si l'information revenait à la mode une station comme CHOI serait totalement dépourvu.

CKTS 900 Sherbrooke, en 1967 (source : L'Hebdo de Sherbrooke, 6 décembre 1967)



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La publication des résultats des sondages BBM pour ce printemps, hier pour les marchés mesurés en cahiers d'écoute (comme Québec) et le jeudi 6 juin prochain pour les marchés mesurés en PPM (comme Montréal), est sans aucun doute l'occasion idéale pour présenter quelques publicités publiées en lien avec les cotes d'écoute.
 
 
CKMF-FM 94,3 Montréal, en 1985 (source : Le Devoir, 13 juin 1985)



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Au printemps 1985, soit le sondage visé par cette publicité, CKMF-FM avait obtenu 668 800 auditeurs en rayonnement total. Je surprendrai sans doute bien peu de gens en soulignant que si on multiplie ce chiffre par deux, on arrive exactement au nombre d'oreilles fourni dans cette publicité. J'ignore si cette forme précise de manipulation avait été employée auparavant au Québec; en revanche, je sais que ce truc a été utilisé à plusieurs occasions par la suite, notamment par Cogeco.

J'ignore à quel point ce genre de manipulation parvient généralement à induire en erreur les lecteurs. Cependant, la présence d'une illustration ne comportant que des oreilles gauches, laquelle était susceptible de détourner l'attention du fait que chaque personne -- à quelques rares exceptions près -- dispose bel et bien de deux oreilles, me fait croire que dans ce cas spécifique, la manipulation a pu être plus efficace.

La quasi-totalité des publicités post-BBM que j'ai pu retracer ont été publiées dans des journaux généralistes, et on ne voit rien qui permet de conclure qu'elles visaient une catégorie spécifique de lecteurs. Cela n'a toutefois pas empêché CKVL -- à l'époque de Jack Tietolman -- de faire bande à part, comme le démontre la publicité suivante.
 
 
CKVL 850 Montréal (Verdun), en 1980 (source : Magazine des Affaires / Sic, juin 1980)



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CKAC 730 Montréal, en 1987 (source : Le Devoir, 18 décembre 1987)



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CKAC a obtenu la première place en termes de portée (en rayonnement total) à chaque sondage d'automne de 1973 à 1990 inclusivement, et à chaque sondage (toutes saisons confondues) de 1973 à 1984.  En revanche, CKOI-FM avait réussi à battre CKAC à ce chapitre à plusieurs occasions dès l'hiver 1985, surtout l'été (y inclus à l'été 1987), mais jamais durant un sondage majeur avant le printemps 1991.

On dit souvent que lorsque BBM publie ses cotes d'écoute, chaque poste est le numéro un.  La publicité qui suit -- par ailleurs publiée quelques semaines après la sortie du film Les Pierrafeu -- en est une preuve éloquente...
 
 
CKMF-FM 94,3 Montréal, en 1994 (source : La Presse, 11 juin 1994)



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CJFP 1400 Rivière-du-Loup, en 1973 (source : Le Confident, 5 décembre 1973)



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Je trouve toujours un peu particulier de voir une publicité d'un poste de radio qui inclut une image d'une seule et unique tour, alors que le poste en question est une station AM utilisant une antenne directionnelle (ce qui implique la présence d'au moins deux tours sur le site de l'émetteur)...  C'est le cas de CJFP ici, et c'était d'ailleurs aussi le cas de CKBL 1250 Matane dans son annonce de 1957 présentée au début de la page précédente.

CJFP 1400 était, jusqu'à son transfert vers le FM en 1994-1995, l'une des rares stations de radio québécoises à être la plus puissante en Amérique du Nord sur sa fréquence (CJMS 1280 et CKOI-FM 96,9 étant à ma connaissance les deux autres).  En général, les stations diffusant sur les fréquences 1230, 1240, 1340, 1400, 1450 et 1490 kHz sont limitées à 1000 watts (et, avant 1984, seulement 250 watts la nuit); mais il est possible pour un pays d'autoriser un poste donné à utiliser une puissance supérieure en autant que celle-ci ne cause pas plus d'interférence à l'étranger qu'une puissance de 1000 watts le ferait.  C'est ainsi que CJFP a pu diffuser à 10 000 watts le jour (à partir de 1965), et à 5000 watts la nuit (à partir de 1970).

En 1984, toutes les stations nord-américaines sur les fréquences sus-mentionnées ont pu quadrupler leur puissance nocturne; du coup, CJFP devenait l'une des rares stations AM autorisée à augmenter sa puissance la nuit (20 000 watts, comparativement à 10 000 watts le jour).  Il est toutefois fort possible que cette augmentation de puissance nocturne n'ait jamais été mise en oeuvre, à en juger par ce qu'on retrouve dans certaines bases de données gouvernementales (Spectre en direct (Industrie Canada), AM query (FCC, aux États-Unis)) et certains répertoires de stations de radio (Broadcasting Yearbook).  Bien que CJFP n'a jamais appliqué pour réduire sa puissance nocturne autorisée par la suite, cela ne prouve pas grand chose, étant donné que les autorisations du CRTC données dans le cadre de cette réforme ne contenaient aucune condition exigeant la réalisation du changement autorisé dans un délai donné (et ce contrairement aux pratiques habituelles du CRTC sur ce point).

Il convient par ailleurs de signaler que le journal Le Confident, en opération de 1960 à 1981, était publié à La Malbaie, ce qui explique l'accent mis sur la présence de nouvelles de Charlevoix dans cette publicité.

-- Le couillon anonyme

CITF-FM 107,5 Québec, en 1984 (source : Le Devoir, 14 avril 1984)



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CKGM-FM 97,7 Montréal, en 1971 (source : Daily Express, 1er novembre 1971)



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CJAN 1340 Asbestos, en 1985 (source : Le Citoyen, 17 septembre 1985)



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CKGM 980 Montréal, en 1983 (source : The Gazette, 21 juillet 1983)



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CKVL 850 Montréal (Verdun), en 1975 (source : La Patrie, 27 juillet 1975)



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Le logo de CKVL visible dans la publicité ci-haut, utilisé par la station de 1975 à 1989, ressemble étrangement aux logos utilisés respectivement par KHJ 930 Los Angeles (de 1972 à 1980) et WIBG 990 Philadelphie (vraisemblablement de 1973 à 1977).

Comparaison des logos de KHJ 930 Los Angeles, WIBG 990 Philadelphie et CKVL 850 Montréal
(sources : 93khj.blogspot.com, californiaaircheck.com et Wikipedia)



Contrairement à CKVL qui avait déjà un format essentiellement parlé, KHJ et WIBG étaient alors des stations «top 40».  Leurs stations-soeurs respectives ailleurs aux États-Unis ne semblent toutefois pas avoir utilisé de logos similaires.

Est-ce que l'une de ces stations a lancé le logo et que les deux autres ont ensuite acheté le concept, ou tout simplement plagié le logo de départ ? Est-ce que ce concept de logo a été conçu par une compagnie qui aurait ensuite vendu le concept aux trois stations ? Si c'est cette dernière éventualité, je serais porté à croire que d'autres stations auraient utilisé un logo semblable à la même époque, mais je n'ai pas d'informations en ce sens à ce stade-ci.

Si les trois stations ont eu recours à diverses couleurs dans l'utilisation de leur logo, KHJ semble être la seule à en avoir utilisé plus d'une à la fois (en ne tenant pas compte ici de l'arrière-plan).  Et CKVL semble être la seule station qui ait choisi de jouer avec l'espacement avant la première lettre d'appel, ou encore à avoir réparti (à l'occasion) le logo sur deux lignes.

Par ailleurs, il existe en fait deux versions légèrement différentes du logo utilisé par CKVL à cette époque-là.  Les deux versions ont, fort curieusement, coexisté pendant plusieurs années avant que la seconde version -- initialement la plus rare -- prenne le dessus de façon décisive au début des années 1980.

La première version est celle visible dans le présent message et dans la publicité présentée dans le message précédent.  Dans la seconde version, utilisée dès 1976, le «8» avait des boules égales, et on pouvait clairement voir une (courte) ligne verticale du côté droit de la partie verticale du «5», entre le trait horizontal supérieur et la partie courbée du chiffre...

En revanche, ces deux versions ont en commun de ne pas comprendre le point situé tout juste en bas à gauche des cinq quarts de cercle qu'on trouvait dans les versions initiales des logos de KHJ et WIBG.

-- Le couillon anonyme

CHRC 800 Québec, en 1971 (source : L'Action-Québec, 27 juillet 1971)



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Il y a trente ans aujourd'hui même, CJMS 1280 annonçait en conférence de presse son passage imminent à la stéréophonie.  La conversion a été réalisée le matin du lundi 15 août, à l'occasion de l'émission matinale de Serge Bélair.

Parmi les quatre systèmes alors en concurrence, CJMS a initialement choisi le système Harris (merci d'ailleurs à cette compagnie d'avoir publié une publicité dans le magazine américain Broadcasting, comprenant une liste des 82 premières stations à choisir son système; autrement je n'aurais jamais pu confirmer avec certitude ce fait !).

Par la suite, le système C-QUAM est devenu la norme légale (en 1988 au Canada et en 1993 aux États-Unis).  J'ignore quand au juste CJMS a fait la conversion, mais j'ai assez écouté la station en voiture pour être certain que cette conversion a bien eu lieu (sauf pour quelques appareils de démonstrations, les radios d'auto n'ont jamais pris autre chose que le C-QUAM).
 
CJMS 1280 Montréal, en 1984 (source : L'Actualité, février 1984)



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CJMS 1280 Montréal, en 1992 (source : Châtelaine, octobre 1992)



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CIMF-FM 94,9 Ottawa/Gatineau (Hull), en 1980 (source : Ottawa Citizen, 4 octobre 1980)



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Il peut sembler surprenant de voir une publicité pour une station diffusant dans une langue dans un journal publié dans l'autre langue, mais dans le cas des stations francophones d'Ottawa/Gatineau, ce n'était pas une pratiquement à ce point inhabituelle, à tout le moins jusqu'au milieu des années 1980.

Il faut dire qu'il y a longtemps eu une certaine perception dans ce marché à l'effet que Le Droit était un journal de piètre calibre, et que pour être bien informé il fallait absolument lire le Ottawa Citizen, ce qui n'était pas une tâche particulièrement difficile ou rebutante pour une population francophone largement bilingue.

L'élément curieux de la publicité qui précède est bien davantage le fait que la publicité ait été rédigée en anglais.  La grande majorité des publicités de stations francophones dans des journaux anglophones étaient faites en français.  Cette proportion augmente encore davantage si on exclut une campagne de CKVL 850 dans The Gazette en 1980 qui visait davantage à recruter des commanditaires que des auditeurs.

En revanche, lorsque des stations anglophones ont publié des annonces dans des journaux francophones (un phénomène par ailleurs assez rare), cela s'est toujours fait en français à ma connaissance.  Je ne saurais dire si cette situation est le résultat de la volonté des stations en question, ou plutôt celui des exigences linguistiques que les journaux francophones pourraient avoir en ce qui concerne les publicités.

-- Le couillon anonyme

CJAD 800 Montréal, en 1968 (source : En Ville, 29 avril 1968)



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CIME-FM 99,5 Ste-Adèle, en 1981 (source : Le Devoir, 13 octobre 1981)



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CBV 980 Québec, en 1959 (source : L'Action catholique, 6 octobre 1959)



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C'était comme émision ?

Je ne comprends pas vraiment votre question mais je vais tenter d'y répondre quand même.

«Chez Miville» était une émission humoristique, diffusée à partir de Montréal sur l'ensemble des stations de radio francophones de Radio-Canada. Initialement diffusée sur une base hebdomadaire en 1956, l'émission est devenue quotidienne en 1958. Son animateur principal, Miville Couture, notamment connu pour ses talents d'imitateur, y incarnait une série de personnages fictifs, caricaturant la société canadienne-française mais aussi le reste du monde. Les textes étaient fortement axés sur l'actualité du moment. Couture est décédé en 1968; l'émission est toutefois demeurée en ondes jusqu'en 1970.

Un article publié en août 1965 dans la revue Montréal (publication municipale des années 1960 visant à promouvoir Montréal à l'étranger) affirme qu'une personne sur cinq écoute l'émission, sans toutefois donner plus de précisions. L'ouvrage «La radio à Québec, 1920-1960» relate par ailleurs une anecdote d'un chauffeur d'autobus qui écoutait l'émission au travail, sachant qu'elle était populaire auprès de sa clientèle (surtout des étudiants de l'Université Laval), et qui menaçait de fermer la radio si le public ne se déplaçait pas vers l'arrière...

Le nom «Chez Miville» a depuis été attribué à un restaurant situé dans la Maison de Radio-Canada à Montréal.

-- Le couillon anonyme