Claude Charron à Génération 90

Je viens tout juste de tomber sur un petit bout de Génération '90 à Musimax où on parlait du référendum de 1995. Alors qu'on montrait que les partisans du "OUI" étaient en liesse au début de la soirée, leur enthousiasme s'est vite dissout quand les résultats de l'île de Montréal ont commencé à rentrer.

Alors, on voit Claude Charron qui donne ses commentaires sur la tournure de la soirée et qui dit :

"Je savais qu'on perdrait quand le vote de Montréal allait rentrer. À cause des votes anglophones et allophones."

Puis, on entend la fameuse phrase de Parizeau qui dit qu'on a été battu par 2 choses : l'argent et le vote ethnique.

Puis, la réaction de Charron à ces propos :

"Ma réaction à moi est instantanée. Je trouve cette réaction irresponsable."

Pouvez-vous me dire en quoi les commentaires de Charron (qui ont été enregistrés spécialement pour l'émission Génération '90) et ceux de Parizeau, qui ont été prononcés à froid, sont si différents? L'un dit qu'on a perdu à cause de l'argent et des votes ethniques, l'autre affirme qu'il savait que le OUI serait défait quand le vote des anglophones et des allophones allait commencer à rentrer.

Charron n'était plus en politique et Parizeau était premier ministre.
De plus il dit que c'était irresponsable, pas faux.

http://www.assnat.qc.ca/fra/Membres/notices/c/Charc.htm

Francois a écrit:

...et ceux de Parizeau, qui ont été prononcés à froid...

Je dirais plus à chaud...

radio ex a écrit:

Francois a écrit:

...et ceux de Parizeau, qui ont été prononcés à froid...

Je dirais plus à chaud...

Ce que Parizeau a dit, à propos de l'argent et du vote ethnique, se tient et est démontrable. Pas nécessairement habile politiquement, mais je ne comprends pas pourquoi l'accent a été mis sur cette phrase lorsqu'on veut démontrer que son discours était rétrograde et raciste.

Ce qui était déplorable dans son discours, c'est le « Si vous voulez cesser de parler des francophones du Québec, voulez-vous, on va parler de nous. À 60%, on a voté pour... bon! ... N'oubliez jamais : les trois cinquièmes de ce que nous sommes ont voté Oui. »

Ça, c'était la politique de l'exclusion, le "nous", le "ce que nous sommes", qui excluaient tous ceux qui n'étaient pas "québécois de souche".

Bon point. Ca ressemble au "Nous" felquiste.