Depuis quelque temps, je constate une pratique un peu étrange sur la page d'accueil du site Internet de La Presse.
Normalement, les chroniques sont accompagnées par la photo du chroniqueur. Cela permet au lecteur d'identifier rapidement la nature du texte ainsi que son auteur.
On retrouve aussi le mot «chroniques» au-dessus du titre, mais le mot est écrit en caractères relativement petits, immensément moins visibles que les photos des chroniqueurs.
Les textes qui ne sont pas des chroniques sont accompagnés d'une photo (ou parfois d'une illustration) reliée au sujet du texte plutôt qu'à leur auteur, en plus d'avoir une catégorie différente au lieu de «chroniques».
Le nom des auteurs n'apparaît jamais sur la page d'accueil peu importe la nature du texte.
Il arrive que le texte en vedette en arrivant sur la page d'accueil soit une chronique. Dans ce cas, la convention expliquée dans les paragraphes précédents est généralement appliquée, mais il y a parfois des exceptions.
On voit dans ces cas-là une image qui n'est pas la photo du chroniqueur et qui est plutôt reliée au sujet du texte.
Il est facile d'être distrait par cette image et de manquer la présence du terme «chroniques» (en caractères relativement petits) au-dessus du titre, qui est la seule indication qu'il s'agit d'une chronique.
Il n'y a évidemment aucun moyen dans un tel cas de déterminer avec certitude l'identité du chroniqueur sans accéder au texte.
Quel est l'intérêt de La Presse d'abandonner sur une base imprévisible ses standards habituels d'une manière qui vient faire en sorte que les gens risquent d'aboutir par inadvertance sur le texte d'un chroniqueur qu'ils ne veulent pas lire ?
-- Le couillon anonyme