Il ne faut jamais sous-estimer les possibilités de siphonner ou de gaspiller de l'argent autrement que par des salaires.
Un exemple : à une certaine époque, CISM payait des montants ridicules et injustifiés pour des appels interurbains.
Il avait fallu que la direction bloque ce genre d'appels sur le système téléphonique de la station pour que ça cesse.
Un article complaisant dans le journal Voir avait présenté cette mesure comme une preuve de gestion rigoureuse. Comme si ce n'était pas aussi une indication du laisser-aller qui avait cours avant son implantation...
https://voir.ca/societe/2006/02/09/cism-la-marge-sort-de-la-marge/
Ce même texte annonçait que CISM s'était payé une publicité dans le métro qui occupait l'un des énormes espaces consacrés à cet effet sur les quais de la ligne verte à la station Berri... et avait décidé de s'abonner à BBM pour la première fois.
À la surprise d'absolument personne (sauf pour les gens de CISM, et les amis les moins lucides du poste dans les vrais médias), les cotes d'écoute de la station ont été absolument misérables. Le premier sondage n'accordait à CISM que 70 000 auditeurs... pas dans le marché de Montréal, mais bien en rayonnement total.
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2203407?docpos=4
En plus de rappeler à tous la quasi-inexistence de l'auditoire de CISM, à chaque sondage, pendant les dix-huit mois où le poste a été abonné à BBM, cette dépense a aussi détruit le restant de crédibilité d'un sondage Léger Marketing payé antérieurement par CISM et qui lui accordait 574 080 auditeurs dans le grand Montréal.
https://web.archive.org/web/20040123022511/http://www.cismfm.qc.ca/SONDAGE_CISM.pdf
Pour fins de comparaison, c'est à peu près ce que CKAC et Radio-Canada obtenaient à l'époque comme auditoire d'après BBM.
https://web.archive.org/web/20041214205608/http://www.radioreveil.com/bbmmontreal-AU2003.htm
La seule utilité de CISM, depuis la disparition de la Rumba du samedi (la seule émission qui attirait un certain auditoire), est de bloquer une bonne fréquence et donc de contribuer à limiter la compétition.
-- Le couillon anonyme