Mise en marché 101

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Le jeudi 12 avril 2007
La Société du 400e souhaite se rapprocher des gens
Julie Lemieux
Le Soleil

Le nouveau directeur des communications et du marketing de la Société, Denys Légaré, ne veut pas dénigrer ce qui s’est fait par le passé. Mais cet ancien président de l’Office du tourisme et ex-planificateur stratégique chez Cossette pense que la Société a intérêt à se rapprocher davantage des gens.

Approchez pas trop de moi ma gang d'amateurs.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070412/CPSOLEIL/70412215/6585/CPSOLEIL

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Le mardi 14 août 2007
Où sont les rosiers du 400e ?
Julie Lemieux
Le Soleil
Québec

La Société du 400e de Québec rate de belles occasions de transmettre le goût de la fête à la population, estime la mairesse Andrée Boucher. Où sont les rosiers du 400e ? Où était la Société pendant le Festival d’été ? Pourquoi les créateurs ne prennent-ils pas davantage la parole ? À ses yeux, l’organisme doit rapidement ouvrir les valves des communications et miser sur la simplicité pour transmettre la piqûre de Québec 2008.

En entrevue au Soleil, Mme Boucher a donné plusieurs exemples de rendez-vous manqués avec la population au cours des derniers mois. La mairesse a ainsi déploré l’absence du 400e pendant le Festival d’été et ridiculisé l’idée de l’Unité d’immersion festive, cette roulotte qui fait la tournée des festivals pour promouvoir Québec 2008. « Je ne suis pas d’accord avec ça. Personne n’est capable de se souvenir du nom ! C’est de compliquer les choses les plus simples », a-t-elle lancé.

La mairesse a aussi dénoncé le manque de vision de la Société, qui n’a pas mis en vente les rosiers du Cap-Diamant dès la présentation de cet emblème du 400e, au mois de mai. Il faut toutefois préciser que la Ville et la Commission de la capitale nationale sont aussi impliquées dans ce projet. Au total, 7500 plants seront offerts dans les pépinières au printemps 2008. « On a eu un beau décor pour la conférence de presse et de belles photos dans les journaux du lendemain. Mais il aurait fallu que ces rosiers soient mis en vente sur-le-champ, a soutenu Mme Boucher. Je les ai cherchés et j’ai fini par en trouver, probablement parce que je suis la mairesse. Mais il en aurait fallu en quantité chez tous les fleuristes ! Tout le monde aurait pu les planter cette année pour qu’ils soient plus beaux et plus forts l’an prochain. Voilà une belle façon de pavoiser et d’impliquer la population. Mais on risque plutôt de se retrouver avec des rosiers fragiles en 2008. »

La mairesse soutient que la Société devrait sortir du virtuel et revenir à des choses toutes simples pour promouvoir l’événement. « Il faut que ce soit facile pour les gens », dit-elle. Et le plus simple, à ses yeux, serait tout d’abord de « vendre cette ville qui se vend toute seule » et de donner davantage la parole aux créateurs qui organisent les grands événements du 400e. Mme Boucher affirme qu’elle a été soufflée par la présentation privée qu’Olivier Dufour a faite devant les commanditaires de Québec 2008. Le jeune homme est le concepteur du spectacle Le Chemin qui marche et de la piste de danse géante qui animera le fleuve en août 2008.

« C’est la plus belle présentation que j’ai vue sur le 400e jusqu’à maintenant. Ce jeune homme est un passionné qui nous donne le goût de voir son spectacle. Et c’est ce qui manque au 400e. La Société sort perdante en ne laissant pas ses créateurs parler plus souvent. Olivier Dufour devrait être partout pour communiquer sa fougue à la population. »

À quatre mois du début de l’événement, Mme Boucher se dit inquiète de constater que la Société n’a pas remplacé sa directrice des communications, Pauline Gagnon, qui a été remerciée de ses services au début de l’été. Le temps presse, soutient-elle, et le 400e fait face au défi de trouver rapidement une façon de se brancher sur les gens.

À cet égard, la mairesse remet en doute l’attitude de la Société, qui hésite à divulguer des informations sur ses grands spectacles, de crainte qu’il y ait des changements en cours de route. « Il faut ouvrir les valves et changer d’attitude. Il faut que l’information sorte. Ce n’est pas grave si les concepts évoluent au fil du temps », a-t-elle affirmé.