Les homosexuels adoptent

Citation :

«Nous croyons tout de même que socialement, un enfant est plus gagnant en ayant un père et une mère, que deux pères ou deux mères»,

Pas politiquement cependant.

Est-ce donc dire que c'est faute de parents hétérosexuels qu'on donne des enfants à des parents homosexuels ?

A talent égale est-ce qu'on discrimine en faveur des homos ?

Citation :

Adoption
L'adoption homoparentale progresse au Québec
Isabelle Maher
Le Journal de Montréal
29/05/2007 09h38


Les couples homosexuels qui rêvent d'adopter un enfant au Québec sont de plus en plus nombreux à pouvoir réaliser leur projet.

Depuis 2002, au Québec, la loi permet aux couples homosexuels d'adopter un enfant.

Même si les mentalités ont mis du temps à évoluer, depuis plus d'un an, les dossiers de parents homosexuels qui souhaitent adopter sont traités équitablement, affirme Mona Greenbaum, présidente de l'Association des mères lesbiennes, un organisme qui représente 700 familles au Québec.

«Les travailleurs sociaux démontrent une ouverture face à notre communauté. Sur 150 dossiers d'adoption, une quinzaine ont été accordés à des homosexuels. Puisque nous formons 10 % de la population, pour nous, c'est équitable.»

L'intérêt de l'enfant

Pour les couples homosexuels, l'accès à l'adoption passe par les banques mixtes des centres jeunesse, une voie qui peut se révéler exigeante et parfois éprouvante pour les parents adoptants puisque l'enfant peut être remis à un parent biologique si celui-ci a fait la preuve de ses compétences parentales.

«Notre priorité est l'intérêt de l'enfant. Il faut des parents adoptifs aux compétences exceptionnelles», explique Michel Carignan, chef de service d'adoption au Centre jeunesse de Montréal, le plus important au Québec.

Les 17 couples homosexuels qui ont obtenu l'adoption d'enfants à Montréal depuis 2002 se sont démarqués, affirme Michel Carignan.

«Nous croyons tout de même que socialement, un enfant est plus gagnant en ayant un père et une mère, que deux pères ou deux mères», ajoute-t-il.


Pour Mona Greenbaum, un parent homosexuel habitué à vivre la différence peut aider un enfant adopté à bien intégrer la sienne.


«Trente de recherches sur nos familles indiquent que les parents homosexuels ne font ni pire ni mieux que les parents hétérosexuels», conclut-elle.


La loi établissant les nouvelles règles de filiation adoptée en 2002 permet officiellement aux gais et lesbiennes d'adopter un enfant.

J'ai peine à croire que l'équilibre d'un enfant élevé par un couple homo soit au même niveau qu'un enfant élevé dans une famille traditionnelle.

On dit souvent des enfants de monoparental qu'ils ont manqué d'une figure ou féminine ou masculine...s'ils bénéficient de 2 figures parentales de même sexe, ne manqueraient-ils pas de la figure du sex opposé?

Dans 20 ans on pourra certainement avior des constats. On saura plus certainement si un enfant de famille dont les parents sont homosexuels ont acquit un équilibre aussi sain disons que ceux dont les parents étaient hétéros.

Y'a-t-il d'autres constats sur les performances deparents homos faits par des personnes hétéros??

J'avais fait une recherche sur le sujet il y a quelques années.

Il est vrai de dire que de nombreuses études prétendent que les couples homosexuels font aussi bien dans ce domaine que les couples hétérosexuels.

Le problème... et il est de taille... est qu'un grand nombre des études en question ont été faites ou financées par des homosexuels ou des organisations faisant la promotion de l'homosexualité, et que la totalité de ces études ont été faites en suivant une méthodologie hautement questionnable -- manière polie de dire "méthodologie invalide", qui donnerait un échec à un étudiant dans un cours de méthodologie, à tout le moins si une telle méthodologie était appliquée à des buts non dotés d'une rectitude politique aussi imprenable.

L'argument des activistes homosexuels à ce sujet est souvent du genre "mieux vaut des homosexuels que des drogués". Une comparaison mal avisée peut bien faire paraître des gens qui ne le méritent pas. Quand c'est le seul genre de comparaison qu'on fait, ça en dit long sur le mérite de la cause qu'on cherche à défendre.

-- Le couillon anonyme

S'il fallait qu'il y ait une édute disant que les couples homos ne font pas de si bons parents que ça...on crirait tout de suite à l'homophobie!

Bien que Couillon ait partiellement raison, il est surprenant qu'il cite maintenant la rectitude politique dans les études alors qu'il a oublié ce "petit" détail en rapport à la pédophilie où les études sont également profondément rectifiées et même brûlées au congrès américain. Quand la rectitude ne fait pas l'affaire de sa propre rectitude...

Le Congrès américain n'a pas l'habitude de brûler quoi que ce soit.

N'ayant pas pris connaissance des études auxquelles vous faites allusion, il m'est difficile de commenter davantage.

Cependant, considérant l'ampleur des divers torts causés par la pratique de l'homosexualité même dans un contexte de consentement, il serait pour le moins surprenant que la pédophilie -- une pratique qui s'éloigne bien plus de la "normalité" hétérosexuelle que l'homosexualité -- soit bénéfique ou à tout le moins non nuisible.

Lorsqu'une étude (sur quelque sujet que ce soit) arrive avec des résultats qui semblent à première vue manifestement absurdes, on est en droit de se poser des questions sur la méthodologie, et la réponse à ces questions amène généralement les gens de bonne foi à rejeter l'étude -- précisément parce qu'ils s'aperçoivent que la méthodologie était mauvaise.

Bien des gens, y inclus des chercheurs et des universitaires qui devraient savoir mieux, sous-estiment l'impact des problèmes de méthodologie inadéquate dans la recherche.

L'être humain n'est pas assez au courant de sa propre ignorance. Et pire, il ne veut souvent pas l'être.

La pratique de la pédophilie implique que des enfants participent aux activités pédophiles. Cela représente en soi un défi méthodologique de taille, qui est très susceptible de fausser, surtout en faveur de la pédophilie, toute étude à ce sujet.

-- Le couillon anonyme

Couillon anonyme a écrit:

organisations faisant la promotion de l'homosexualité

Vous savez comment on peut les contacter ces organisations ? J'aimerais m'inscrire. J'ai fait le tour de ce jardin-ci et je me cherche de nouveaux horizons à explorer.

Citation :

Publié le 11 janvier 2009 à 05h00
Les familles homoparentales: une réalité encore taboue
Stéphanie Martin
Le Soleil


(Québec) Quelques années après la légalisation du mariage gai et la reconnaissance du droit à l'adoption pour les couples de même sexe, la réalité des familles homoparentales fait-elle encore sursauter? Selon les principaux intéressés, il reste encore du chemin à parcourir.

Au pays, plus de 4000 couples de même sexe ont des enfants à la maison, selon les données recueillies par Statistique Canada lors du recensement de 2006. De ce nombre, de plus en plus d'enfants naissent du projet familial d'un couple gai, alors que d'autres, issus d'une relation hétérosexuelle, vivent aujourd'hui, à temps plein ou à temps partiel, avec deux papas ou deux mamans.

Pour Manon Boivin, membre du C. A. de la Coalition des familles homoparentales, et elle-même mère d'une petite fille qu'elle a eue avec sa conjointe , «il reste du travail à faire pour que la société et les institutions scolaires acceptent que les familles homoparentales existent, qu'elles sont compétentes et qu'elles ont le droit d'être là».

Mme Boivin cite l'exemple de l'école. «Il y a encore le préjugé que deux mères ne peuvent pas élever un enfant parce qu'il va manquer quelque chose. On considère que la mère est affectueuse, et le père autoritaire.» Basé sur ce raisonnement, ajoute-t-elle, si les deux mères sont appelées par l'école parce que leur enfant a un problème de comportement, on va avoir tendance à dire : «C'est évident, il n'a pas de père!»......

C'est évident que cela n'a rien à voir ?

Citation :

Quant au bien-être des enfants au sein des familles avec deux parents de même sexe, plus de 30 ans de recherches sur la question tendent à démontrer qu'il n'y a pas de différence avec les enfants de familles hétérosexuelles. Ni sur le plan du développement cognitif, ni sur l'orientation sexuelle, ni sur la compétence sociale, ni sur l'intelligence, ni sur les troubles psychiatrique ou de comportement.

Combien a-t-on suivi d'enfants privé de père ou de mère de 0 à 30 ans en trente ans ?

Citation :

Pour aider les enfants de trois à sept ans à comprendre les familles homoparentales : ARIANE BERTOUILLE. Ulysse et Alice, Éditions du Remue-ménage, 2006.
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/vivre-ici/famille/200901/10/01-816511-les-familles-homoparentales-une-realite-encore-taboue.php

Aider les enfants de 3 ans à comprendre l'homoparentalité ....