Les enfants, c'est emmerdant!

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Note: Aucune des personnes interviewées n'avait lu le livre intégralement. Toutes ont été mises au fait du propos du livre par la journaliste de La Presse.

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Le lundi 23 juillet 2007
Les enfants, c'est emmerdant!
Silvia Galipeau
La Presse

Déchirez votre carte postale. Les enfants, ça n'est pas toujours souriant. Et ça ne fait pas toujours sourire non plus. Ça chiale, ça se lève tôt, ça coûte cher et ça vous empêche de vous réaliser pleinement, professionnellement.

Un livre choc, qui nous vient tout droit de la France, par ailleurs championne de la natalité en Europe, révèle 40 raisons de ne pas se reproduire. Femmes enceintes s'abstenir.

«Les enfants sont une nuisance épouvantable». «Une seule solution: la contraception». «Bonjour névroses, coucou psychoses». Disons que les propos que tient Corinne Maier sur la famille détonnent.

L'auteur n'en est pas à son premier coup de gueule. Avec Bonjour paresse, son manifeste contre le travail, elle a perdu son emploi. Son dernier né, No Kid, pourrait bien lui valoir le reniement de ses deux adolescents.

Pourtant non. Très zen, détachée, elle affirme même qu'ils n'ont toujours pas lu son pamphlet, sorti en librairie en Europe le mois dernier, et sujet de l'heure de l'autre côté de l'océan. «Je comprends très bien que ça ne les intéresse pas. Moi, je ne m'intéresse pas à ce qu'ils lisent non plus. C'est comme si vous demandiez au fils d'un boucher ce qu'il pense de la charcuterie de son père», dit-elle, visiblement blasée par la question.

Selon elle, le fait d'être mère rend son propos d'autant plus légitime. «Je sais de quoi je parle, des enfants, j'en ai; il y a des choses dont seule une mère de famille peut parler, à condition d'avoir le courage de faire son coming out. Si je signais ce livre sans avoir eu d'enfants, tout le monde me soupçonnerait d'être une vieille fille aigrie et envieuse. Là, on va peut-être m'accuser d'être une mère indigne. J'assume», écrit-elle en guise d'introduction.

Pourquoi avoir énuméré ainsi les motifs qui devraient freiner tous les aspirants parents? «Pour trois raisons: parce que je voulais égratigner la vision très carte postale de l'enfant dans laquelle on est submergé, répond-elle au bout du fil. Deuxièmement: je voulais m'amuser. Et troisièmement: je voulais réfléchir à la place de l'enfant, pourquoi il est si important d'en avoir, et ce que la société attend de nous», énumère l'auteure, également psychanalyste à ses heures.

C'est ainsi qu'elle souligne que l'arrivé des enfants signe la fin des loisirs (exit les grasses matinées, le ciné à l'improviste, ou les sorties passé minuit, bonjour le «métro-boulot-marmot»), le «tue le désir» et le «glas du couple». Un enfant coûte cher (gobant 20 à 30% de votre revenu, dit-elle), vous astreint à un horaire marathon, et vous soumet aux pires corvées (de l'Eurodysney à Marineland, en passant par les parcs pour enfants «pouilleux», McDo et Noël).

L'auteure, dotée d'une plume assez incisive merci, en rajoute: mesdames, préparez-vous à vous transformer en «biberon ambulant». Vous rêvez de joyeux soupers en famille? Déchantez. «Le dialogue parents-enfants, c'est le dîner de cons tous les jours.» Vous pouvez aussi oublier aussi les joyeux Noël sous la neige, et vous préparer aux «engueulades sous le sapin».

Si les sorties en famille sont un tel enfer, la corvée des devoirs une torture, et la routine une prison, pourquoi diable a-t-elle eu des enfants? «On a des enfants pour des raisons égoïstes, répond-elle. Cela a été mon cas. Je n'ai pas de parent, ni frère ni soeur. J'ai fait des enfants pour me sentir moins seule.»

Vous vous demandez quel genre de mère une telle cynique peut faire? Comme la plupart des femmes, elle s'est transformée en une vraie "merdeuf", mère de famille dans toute son horreur, «bonne femme scotchée à son devoir», répond-elle. «J'ai pas été à Eurodysney mais j'ai fait Marineland, et j'ai aussi été au zoo, hélas. Pourquoi hélas? Parce que je trouve ça dénué de tout intérêt. Voir une bestiole en cage, c'est le degré zéro de mon intérêt.»

Malgré un ton volontairement provocateur, des exemples archi caricaturaux, bref, une lecture à prendre toujours au deuxième degré («mes soeurs et mes frères d'armes, restons désunis, sceptiques et, si possible, sans descendance»), quelques points méritent d'être médités: «avoir un enfant, c'est un sacré obstacle, conclut l'auteure en entrevue. Il y a beaucoup de trucs à surmonter, des difficultés constantes de garde et d'organisation pour les femmes, car ce sont elles qui font toujours 80% des tâches ménagères en France. C'est très lourd. On dit peut-être pas assez aux jeunes femmes qui n'ont pas d'enfant qu'elles doivent choisir entre la carrière et la famille. On vit dans l'illusion, comme si tout était possible. Mais c'est peu réaliste.»

Un des derniers motifs pour ne pas faire d'enfant s'intitule d'ailleurs comme suit: «materner ou réussir, il faut choisir».

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Corinne Maier, No Kid, Quarante raisons de ne pas avoir d'enfant, Éditions Michalon, 2007.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070723/CPACTUEL/707230494/-1/CPACTUEL

Y'a bien des parents qui disent qu'ils ne recommenceraient pas s'ils avaient su!

Elle crée une polémique. Son discours tranche abruptement avec tout ce qui est véhiculé. Pourquoi pas? Elle fait réagir et met noir sur blanc les aléas d'être mère. Elle n'a pas tout faux. Être mère, c'est encore une double, voire une triple tâche. C'est une série d'inquiétudes en cavale. Les jeunes femmes voient souvent le roman-savon rose à devenir mère.

Malgré ce que l'auteure pense de la maternité, je lui poserais une seule question: Si c'était à refaire, auriez-vous des enfants?

kat a écrit:

Y'a bien des parents qui disent qu'ils ne recommenceraient pas s'ils avaient su!

Kat?......des parents?....seule la femme doit décider....un jour ce ne
sera jamais votre tour....

h.

Y'a bien des mères qui disent que si c'était à recommencer, elles ne referaient pas le même trajet.... Je dis parents parce que plusieurs disent que c'est une décision qui se prend à deux....avoir des enfants je veux dire.

L'auteure dit probablement ce que plusieurs pensent. Pis doit pas y avoir que des mères qui pensent comme ça...ceux qui décident de ne pas avoir d'enfants doivent avoir une pensée semblable.

tu as raison Kat, mais je ne crois pas qu'un homme pourrait influencer
une femme à avoir un enfant ou à l'inverse, à se faire avorter....la
décision finale revient toujours à la femme....un corps, une âme!....

h.

Ça fait pitié à lire ce genre de féminisme.

JohnPeace, pouvez-vous expliquer svp?....je ne vois pas en quoi mon
commentaire est féministe. Si vous avez un extrême désir d'être père,
et que votre blonde ne partage pas ce désir. qu'allez-vous faire?
l'inséminer de force?....ou changer de blonde....

à l'inverse, vous n'avez aucun désir d'être père, votre blonde devient
enceinte, pouvez-vous l'obliger à subir un avortement?....

où est le féminisme?....évidemment, tout n'est pas noir ou blanc....

h.

Voilà, dans ce domaine c'est ELLE qui a le dernier mot effectivement. Quand les hommes porteront les enfants on parlera de féminisme

Y reste que certains couples, même la plupart décident à 2 de mettre des enfants au monde. S'il fallait que la décision ne vienne qu'un des 2, les affaires rouleraient tout croche! Reste à savoir si ces décisions sont bien prises, si les couples pensent à leur affaire suffisamment avant de commencer une famille.

harley a écrit:

.....à l'inverse, vous n'avez aucun désir d'être père, votre blonde devient enceinte, pouvez-vous l'obliger à subir un avortement?....

Si ma blonde sait que je ne veux pas d'enfants et qu'elle s'organise pour que je lui en fasse un je devrais avoir le droit d'exiger qu'elle se fasse avorter ou le droit de décrisser et de ne plus jamais en entendre parler.

Jean, Jean, Jean....qui a parlé que votre blonde "s'organise" pour
devenir enceinte?....vous voyez des complots partout, ma foi!....
tout cela est hypothétique....quel délire....

une femme, un homme, une bonne baise, une pilule oubliée, un préservatif percé, qui sait?....

vous, les hommes, vous prenez tout cela très personnel....

h.

J'oubliais. Les femmes sont pures et dénuées de mauvaises intentions.
Des saintes.

ok Jean, vous avez raison, nous sommes des impures, et nos
intentions sont des plus nébuleuses

love you too!!!!

Ya des femmes capables de faire un coup de la sorte malheureusement. Je pense qu'à ce moment, le père pourrait avoir un mot dire...du moins, ne devrait pas se voir obligé de payer pour un enfant qu'il ne désire pas. Faudrait pas non plus que ce dernier se réveille au bout de 15 ans et veuille devenir un père présent.....

Y aussi un paquet de femmes, et c'est de plus en plus fréquent, qui ne désirent qu'un géniteur. Elles ne veulent rien savoir d'un mec, d'un père et d'une pension. Elles se débrouillent très bien seules. Elles le choisissent en fonction de certains critères et adieu monsieur testo!

Ouais, c'est spécial comme choix. Comme si elles savaient qu'éventuellement le couple ne tiendrait plus. Ce doit être une classe particulière de femmes. Parce qu'élever un enfant seule, avec un seul revenu, ça embarque quelqu'un pour un méchant bout dans vie!

harley a écrit:

vous, les hommes, vous prenez tout cela très personnel....
h.

Quoi ?

kat a écrit:

Ouais, c'est spécial comme choix. Comme si elles savaient qu'éventuellement le couple ne tiendrait plus. Ce doit être une classe particulière de femmes. Parce qu'élever un enfant seule, avec un seul revenu, ça embarque quelqu'un pour un méchant bout dans vie!

Ce sont souvent des femmes de carrière, très indépendantes financièrement et qui ne veulent plus rien savoir d'une vie de couple. Il y en a de plus en plus avec la montée fulgurante des femmes qui ont opté pour la scolarité prolongée pour assurer leur indépendance à tous les niveaux.

Jean Langlois a écrit:

harley a écrit:

vous, les hommes, vous prenez tout cela très personnel....
h.

Quoi ?

on recommence, lentement cette fois-ci ok?....

vous prenez tout cela très personnel, DANS LA DISCUSSION Jean, j'apporte des exemples et vous m'envoyez par la tête des complots de blondes qui s'organisent pour devenir enceintes à votre insu.

il me semble évident que je ne parlais pas de situations particulières
mais plutôt d'hypothèses....enfin, je me suis sûrement mal exprimée.

h.

Que prennent au sérieux les hommes qu'ils devraient prendre avec légerté ?

Jean Langlois a écrit:

Que prennent au sérieux les hommes qu'ils devraient prendre avec légerté ?

où ais-je parlé de sérieux ou de légèreté Jean Langlois?....j'ai parlé
de prendre tout cela très personnel....allez vous acheter un dictionnaire
si vous ne comprenez pas le sens des mots!

harley a écrit:

....vous, les hommes, vous prenez tout cela très personnel....h.

Quoi ?

vous avez réussi à me faire éclater de rire

Pimentfort a écrit:

Y aussi un paquet de femmes, et c'est de plus en plus fréquent, qui ne désirent qu'un géniteur. Elles ne veulent rien savoir d'un mec, d'un père et d'une pension. Elles se débrouillent très bien seules. Elles le choisissent en fonction de certains critères et adieu monsieur testo!

j'avoue Pimenfort, que ces femmes existent, mais je n'en connais pas
personnellement ou entendu parler par mes amis. certes, éduquer et
instruire un enfant seule est une tâche colossale, voir même presqu'impossible, et je ne parle pas d'argent mais plutôt de temps....
jusqu'à quel point ces femmes se débrouillent-elles très bien seules?....

h.

Je n'en connais pas personnellement, mis à part une bonne quantité de femmes monoparentales qui se sont séparées après un certain temps. Mais le phénomène existe, j'ai vu plusieurs reportages et articles sur le sujet, de même que des statistiques assez évidentes sur la quantité de femmes faisant le choix de vivre seules au Canada.