Jean Langlois Admin
Nombre de messages : 25255 Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Une journaliste vit et couvre le drame de l'école Horizon-So Mer 14 Nov 2007 - 12:30 | |
| - Citation :
- Elle a critiqué l'école, qui aurait, selon elle, trop attendu avant de signaler le drame aux enfants et à leurs parents.
Au bulletin de 18 h de TVA, elle était interviewée en tant que mère-témoin. Elle déplorait avec émotion: «De quelle façon vous allez leur apprendre cette information-là, et quels sont les outils que vous me donnez à moi?» C'est terrible. Devant un évènement aussi peu subtile qu'est la mort la mère est désemparée. Dites-moi quoi faire ? Ca ne doit pas être rassurant et sécurisant pour un enfant de voir sa mère se fendre la gueule à gauche et à droite à l'effet qu'elle est incompétante. Pour ce qui est du conflit d'intérêt entre sa job et sa maternité je crois qu'elle a manqué de jugement. Devant un évènement un journaliste doit observer. Pas intervenir dans le cours de l'évènement sinon il est disqualifié pour en parler. - Citation :
- Le mercredi 14 novembre 2007
Une journaliste vit et couvre le drame de l'école Horizon-Soleil Paul Journet La Presse
Parmi les parents qui critiquaient avant-hier la réaction de l'école Horizon-Soleil, qui a tardé à informer les parents qu'une bagarre s'était soldée par la mort d'un élève de 12 ans, une mère était dans une situation particulière: Karine Champagne, journaliste à la barre de LCN le matin. Les enfants de Karine Champagne et de son conjoint fréquentent cette école. Ce lundi-là, elle ne travaillait pas. Quand elle a appris qu'un garçon cardiaque de 12 ans était mort après avoir reçu des coups de poing d'une fille de 11 ans, elle s'est rendue sur place.
Elle a critiqué l'école, qui aurait, selon elle, trop attendu avant de signaler le drame aux enfants et à leurs parents.
Au bulletin de 18 h de TVA, elle était interviewée en tant que mère-témoin. Elle déplorait avec émotion: «De quelle façon vous allez leur apprendre cette information-là, et quels sont les outils que vous me donnez à moi?» Ni son nom ni son titre de journaliste n'étaient mentionnés.
Elle a donné des témoignages similaires, notamment sur les ondes de CTV et CBC.
Le lendemain matin, elle remplaçait Ève-Marie Lortie à l'émission Salut bonjour. Karine Champagne y parlait de la tragédie, cette fois à titre de journaliste.
Dans un des deux brefs extraits de l'émission que TVA nous a envoyés hier, elle rappelait sa position délicate. «C'est très difficile de garder son intégrité journalistique, disait-elle. Le coeur est encore avec les enfants.»
En tant que journaliste, elle a rappelé les faits. En tant que mère, elle a raconté comment elle avait tenté de rassurer ses enfants. Dans les extraits visionnés, elle n'a pas commenté la réaction de l'école.
Une journée, la dénonciation à titre de mère. Le lendemain, la narration des faits à titre de journaliste. Un problème?
«Je n'ai pas regardé (Salut bonjour), indiquait hier Alain Gravel, président de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Si Karine Champagne n'a pas commenté la réaction de l'école, alors ça ne pose pas problème. Mais il n'aurait pas fallu qu'elle évoque le sujet, même de façon objective. C'est important de ne pas porter deux chapeaux. Si on dénonce une situation à titre de citoyen, il ne faut pas ensuite en parler à titre de journaliste.»
TVA défend sa journaliste. «Je ne sais pas si elle aurait du être interviewée au bulletin de 18 h, dit Nicole Tardif, porte-parole de TVA. Ce sera à la direction de l'information de le dire. Il serait utopique de penser qu'elle ne mentionnerait pas son expérience personnelle avec ses enfants le lendemain matin.» Karine Champagne n'a pas rappelé hier. | |
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doubledry
Nombre de messages : 832 Localisation : Québec 3eme arrondisement Date d'inscription : 16/06/2007
| Sujet: Re: Une journaliste vit et couvre le drame de l'école Horizon-So Mer 14 Nov 2007 - 23:20 | |
| TVA: Toujours premier sur la nouvelle!!! «De quelle façon vous allez leur apprendre cette information-là, et quels sont les outils que vous me donnez à moi?» La pauvre madame lit tous les jours des nouvelles qui parlent de gens qui meurs: Assasinés, sur la route, dans des catastrophes naturelles, dans des guerres, des milliers de morts au Darfour, en afghanistan, en Irak... Et là, un jeune garçon meurt dans une cour d'école et elle ne sait pas comment en parler avec ses enfants? OUFFF... C'est assez spécial ça! TVA Rigueur, rigueur, rigueur... Pour les autres... Un conseil pour madame la journaliste-maman: Demande à Claude Poirier d'expliquer ça à tes enfants... Il ne comprendront rien et seront un peu plus perdus... Ca va atténuer le traumatisme! Osti que je suis chien moi! | |
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