L’ancienneté remise en cause

Tiens donc. J'ai hâte de voir si les propositions vont être au détriment
des anciens ou des entreprises. Dans le genre obliger les entreprises à
fermer de telle date à telle date.

Citation :

Le lundi 12 mai 2008
LA PRÉSIDENTE DE LA CSN AU SOLEIL
L’ancienneté remise en cause
Le Soleil, Jocelyn Bernier
Guy Benjamin
Le Soleil
Québec

«Il faut apprendre toute la gang, jeunes et moins jeunes, à voir les choses autrement.» Pour passer de la parole aux actes, Claudette Carbonneau ose ouvrir le débat sur le sacro-saint principe de l’ancienneté.....

......Mme Carbonneau trouve inacceptable que des travailleurs, parce qu’ils font moins d’heures ou n’ont pas de permanence, n’ont pas accès aux mêmes congés, n’ont pas d’avantages sociaux, souvent ne touchent pas le même salaire et doivent toujours prendre les horaires les plus ingrats.

La présidente de la CSN pense aussi aux jeunes qui envahissent le marché du travail. «L’ancienneté a toujours sa valeur pour contrer l’arbitraire patronal», de dire Mme Carbonneau, lors d’une entrevue au Soleil. Mais en même temps, ajoute-t-elle, il va falloir composer avec un certain nombre de règles, faciliter des vacances pour tout le monde durant l’été.

«Peut-être que les plus vieux choisiront quelques semaines qui vont leur convenir davantage, mais ça ne signifie pas que les jeunes doivent attendre 20 ans avant d’avoir des vacances en été.» Même vision de la présidente de la CSN sur le choix des horaires de travail.

voyons, ça ne se fera jamais sur le dos des employés... so so so...

encore les entreprises qui vont payer... comme cette proposition de créer un fonds de retraite obligatoire de 3 ou 4 pour cent sur la masse salariale pour les travailleurs.

plusieurs PME fonctionnent avec de léger profits... S'il faut ajouter encore ça, en plus de tout ce qui s'est ajouté au cours des dernières années, plutôt fermer que de devoir payer encore davantage.

Croyez-moi, je ne suis pas anti-syndicale et loin de moi cette pensée, les gens ont le droit de se faire respecter et avoir un environnement de travail plaisant, sécuritaire et bien rémunéré mais lorsque vous écoutez le discours constant des chefs syndicaux, "j'en veux plus, toujours plus et de plus en plus". Ces demandes constamment renouvelées sont toujours payées par les même entreprises. Ils ne tiennent jamais compte de la capacité de payer, ça ne semble pas avoir d'importance pour eux, pressons le citron et lorqu'il n'y aura plus de jus, ils se diront ouverts pour faire des concessions et si ça se termine par une fermeture d'usine et bien les patrons seront des exploiteurs sans conscience collective. L'argent ne pousse pas dans les arbres, la prochaine fois que vous entendrez un groupe en grève crier leur fameux "so, so, so," il faudrait peut-être entendre un "sot, sot, sot" qui sans le dire ouvertement s'adresse peut-être à leur chefs syndicaux. Aujourd'hui madame Carbonneau nous parle de l'ancienneté et des jeunes qui suivent. J'ai encore une fois hâte de voir combien cela va coûter aux entreprises.
Jean-Marc Joly

En enseignement, le choix des vacances n'a aucune importance en relation avec l'ancienneté, puisque tous sont en congé en même temps. Cependant, je trouve cette ouverture dangereuse. J'ai occupé divers autres emplois où j'ai dû faire mon chiffre pour obtenir un peu de place au soleil. Pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui? Parce que la main-d'oeuvre est plus exigeante? Parce que les employeurs courent après les employés ? Tout simplement, parce que les générations X et Y et tiens, pourquoi pas la Z, le réclament?

Les jeunes commencent d'abord à exiger des vacances aux mois les plus chauds et beaux, ensuite, que demanderont-ils? Les beaux postes? Les meilleures heures? Les plus beaux groupes en enseignement? Un mois de vacances supplémentaire par année? La génération actuelle et celle qui s'en vient sont déjà gâtées pourries par les faveurs et il faudrait s'adapter à eux?

J'ai occupé longtemps des postes précaires, et pas seulement en éducation où j'ai attendu presque 14 ans avant d'obtenir ma permanence. C'est à force d'efforts, de persévérance et de temps que j'ai fini par acquérir un peu sécurité et du bon temps. Pourquoi les jeunes, habitués en enfants-roi, devraient-ils obtenir ce qu'ils veulent tout cru dans le bec sans le moindre effort ?

Pente risquée... et ma foi, habituellement très tolérante et défenderesse des droits des plus jeunes, dans ce cas, qu'ils fassent leur chiffre! Tsé, genre, comme...

Les jeunes, qu'ils se forcent un peu, penser qu'ont leur doit tout est faux.