Avortement

Citation :

Publié le 21 décembre 2011 à 15h54
Un député conservateur ouvre la porte au débat sur l'avortement
La Presse Canadienne
Ottawa

...M. Woodworth estime dépassée la définition d'un être humain comme un enfant qui a complètement procédé dans un état de vie depuis le corps de sa mère, qu'il respire ou pas. «Ceci veut dire qu'au Canada, un enfant est considéré comme un sous-humain tant que son petit orteil est encore dans le canal utérin, même s'il ou elle respire», écrit-il dans son communiqué....
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201112/21/01-4480025-un-depute-conservateur-ouvre-la-porte-au-debat-sur-lavortement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS2

Je suis contre l'avortement mais ce bouffon ne me rejoint pas du tout.

Par contre je dois admettre que je trouve rassurant que les catholiques s'investissent là-dedans.

Ca fait contrepoids à la banalisation des avortements.

Il n'y a plus un chef d'état au Canada qui va jouer là-dedans alors je ne suis pas inquiet. Il n'y aura plus de débats là-dessus.

Malheureusement l'avortement est une nécessité en ce moment.

Avoir un enfant entre 14 et 25 ans pour une femme hypothèque le reste de sa vie.

On n'a pas une société centré sur la famille. Les enfants ce n'est pas important. Pas besoin de ca.

Pourtant on baise comme on a jamais baisé et de plus en plus jeune. Il y a comme un conflit.

Ce que je trouve intéressant cependant c'est que depuis 3-4 ans je vois un paquet de jeunes
femmes enceinte.

L'avortement semble être moins une option depuis quelques temps.

Citation :

Publié le 16 janvier 2012
Mis à jour à 14h45
Taire le sexe des foetus pour sauver des filles au Canada
Agence France-Presse
Montréal

...Un important journal médical canadien a proposé lundi d'interdire de révéler le sexe de l'enfant à naître avant la 30e semaine de la grossesse afin d'éviter des avortements de foetus féminins, fréquents dans certains groupes d'immigrants asiatiques....
http://www.cyberpresse.ca/vivre/dossiers/la-grossesse/201201/16/01-4486360-taire-le-sexe-des-foetus-pour-sauver-des-filles-au-canada.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_vivre_259_accueil_POS2

En fait la question est :

Est-ce qu'au Canada on a le droit de choisir le sexe de son enfant ? En ce moment oui. Est-ce une bonne chose ? Ca enlève quoi à qui qu'on avorte d'un homme ou d'une femme ?

Suivi du sujet ouvert il y a 2 ans :

Citation :

Mis à jour le 21 novembre 2013 à 17h58
Avortement: un député pro-vie dépose une nouvelle motion
La Presse Canadienne
Ottawa

... La députée néo-démocrate Françoise Boivin ne s'attendait à ce que M. Woodworth baisse les bras, malgré l'échec de M-312.

«Ce n'est pas une surprise pour moi. Je pense que tant que M. Woodworth va être au Parlement canadien, ou qu'il soit n'importe où publiquement et qu'il va avoir un souffle quelconque de vie, il va probablement toujours nous arriver avec ce genre de dossier là», a-t-elle noté....
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201311/21/01-4713270-avortement-un-depute-pro-vie-depose-une-nouvelle-motion.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3

C'est ok pour moi. Il ne faut pas banaliser l'avortement et on le fait à fond de train.

Euh ! C'est que le meme gars vous l'aviez qualifié de bouffon.

Je le considère toujours comme un bouffon il n'y a pas de contradiction.

Citation :

L’avortement a la cote chez les jeunes
Anne Caroline Desplanques
Journal de Montréal
Publié le: mercredi 14 mai 2014, 22H28

... Ces données montrent que les universitaires sont malheureusement fidèles à la moyenne québécoise: la province a un des taux d’avortement les plus élevés en occident.

Plusieurs chercheurs attribuent ce phénomène à l’absence de programmes d’éducation sexuelle obligatoire en milieu scolaire ...
http://www.journaldequebec.com/2014/05/14/lavortement-a-la-cote-chez-les-jeunes

Est-ce aux payeurs de taxes de payer pour une éducation déficiente des parents ?

A résumer demain ...

Citation :

Mgr Lacroix préoccupé par Justin Trudeau
Le chef du PLC veut exclure les candidats pro-vie
Dominique La Haye
Journal de Québec
Publié le: samedi 17 mai 2014, 22H11

Le cardinal et archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, se montre inquiet de la décision de Justin Trudeau d’exclure les candidats pro-vie du Parti libéral du Canada en vue des prochaines élections fédérales.

Mgr Lacroix partage les préoccupations de son homologue de Toronto, l’archevêque et cardinal Thomas Collins qui, dans un geste inhabituel, a envoyé cette semaine une lettre au chef libéral pour lui demander de reconsidérer sa position.

«C’est sûr que le cardinal Lacroix partage l’opinion du cardinal Collins et l’esprit de sa lettre, mais il désire en discuter et voir où ça s’en va avant d’aller plus loin», a toutefois précisé au Journal le directeur des communications de l’Église catholique de Québec, Jasmin Lemieux-Lefebvre.

«On a reçu beaucoup de réactions, et les questions de liberté de conscience, ça interpelle beaucoup, donc c’est à suivre», a-t-il poursuivi.

Dans sa lettre, le cardinal Collins fait valoir que même le pape François aurait été «inéligible» comme candidat s’il avait choisi d’immigrer au Canada pour poursuivre une carrière en politique.
http://www.journaldequebec.com/2014/05/17/mgr-lacroix-preoccupe-par-justin-trudeau

Citation :

Avortement: Trudeau, un bon catholique?

Citation :

Avortement: Trudeau, un bon catholique?
18-05-2014 | 16h37

... l’Archevêque d’Ottawa, Terrence Prendergast, qui s’en est pris à lui. Justin Trudeau a récemment indiqué que les aspirants politiciens qui s’opposent à l’avortement sur demande ne sont pas les bienvenus au sein du Parti libéral du Canada (PLC).

«La position de l’Église catholique en faveur de la vie à toutes ses étapes demeure inchangée», a écrit l’Archevêque, dans une lettre remise aux prêtres de l’archidiocèse.

«Une personne ne peut pas se dissocier de ces enseignements fondamentaux et être considérée comme un catholique en bonne et due forme», a-t-il ajouté.

Les prêtres devaient rendre la lettre disponible auprès des paroissiens, dimanche, afin de leur rappeler «qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans toute situation et à toutes les étapes de son développement».

Ce n’est pas la première critique adressée au chef du PLC depuis qu’il a fait cette déclaration, plus tôt ce mois-ci.

Jeudi, le cardinal Thomas Collins s’est dit profondément préoccupé par la décision de Trudeau, déplorant «que des citoyens qui, en conscience, cherchent à assurer la protection des plus vulnérables d’entre nous, ne sont pas acceptables en tant que candidats de votre parti». Il a envoyé une lettre au politicien afin de l’inviter à reconsidérer sa décision.

Le cardinal et archevêque de Québec, Gérald Cyprien Lacroix, est également inquiet, a indiqué le directeur des communications de l’Église catholique de Québec, Jasmin Lemieux-Lefebvre. Mgr Lacroix n’a toutefois pas émis de réaction officielle.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/archives/2014/05/20140518-163745.html

Citation :

Trudeau ne regrette pas sa position stricte en faveur de l’avortement
Giuseppe Valiante
Mise à jour: jeudi 15 mai 2014, 18H26

Le chef libéral, Justin Trudeau, rejette les critiques de l’archevêque de Toronto, selon qui les libéraux ne croient pas que les Canadiens ayant des convictions religieuses sont de bons candidats.

M. Trudeau a déclaré la semaine dernière qu’il refuserait tout nouveau candidat pro-vie dans son parti.

En réaction, le cardinal Thomas Collins a déclaré que l’unité d’un parti était importante, mais «ne s’étend pas aux questions de conscience et aux croyances religieuses».

M. Trudeau a déclaré jeudi que son parti accueillait toute personne, «indépendamment de ses opinions personnelles».

Sans toutefois dire explicitement qu’il forcerait les membres de son caucus à voter selon la ligne du parti, M. Trudeau a déclaré que «lorsque vient le temps de voter sur une législation qui limiterait le droit des femmes à choisir, nous votons pour défendre la Charte».

Les Canadiens sauront bientôt si Justin Trudeau forcera ses députés à voter en faveur de l’avortement. La députée néo-démocrate, Niki Ashton, a déposé une motion la semaine dernière qui demande aux députés d’affirmer s’ils croient «que le droit pour la femme de choisir l’avortement est une question fondamentale d’égalité et de droit de la personne».
http://www.journaldequebec.com/2014/05/15/trudeau-ne-regrette-pas-sa-stricte-position-en-faveur-de-lavortement

L’étonnant jugement de Justin Trudeau (bis)
17 mai 2014 |Guillaume Bourgault-Côté | Canada

... Rarement une semaine passe-t-elle sans que quelqu’un remette en question le jugement de Justin Trudeau. Et parfois, tout le monde s’y met : ce fut le cas dans les derniers jours. La décision du chef libéral de n’accepter que des candidats pro-choix aux prochaines élections lui a valu un concert plutôt unanime de critiques dans la presse anglophone.

Ils n’auront donc pas le choix : pour être candidat libéral en 2015, il faudra être pro-choix (sauf pour les membres actuels du caucus). Et même : pro-choix de type absolutiste, c’est-à-dire pour l’avortement en toutes circonstances. C’est trop, dit Rosie DiManno, du Toronto Star.

Selon elle, Trudeau propose une sorte de « lobotomie éthique » aux futurs candidats libéraux. La sortie du chef a eu pour effet de réactiver un débat dont même Stephen Harper ne veut pas. Elle s’en étonne à moitié : là où Pierre ElliottTrudeau se montrait autocratique lorsqu’il fallait gérer des crises, son fils a un don particulier pour les créer, note-t-elle en rappelant les épisodes de la légalisation de la marijuana et de l’admiration du régime politique chinois.

Ce que propose aujourd’hui Justin Trudeau est « absurdement rigide », pense DiManno. Il vient dire aux futurs candidats (mais aussi aux électeurs) que, s’ils ont un doute, une réserve morale ou religieuse, à l’égard de l’avortement, ils n’ont pas leur place chez les libéraux. Et cela même si ce sont des réserves devant la pratique de l’avortement sélectif (selon le genre du foetus), écrit-elle.

Si le chef libéral se soucie réellement de la santé des femmes et du libre-choix, il serait mieux de travailler à faire en sorte qu’elles aient toutes accès à des cliniques d’avortement, ajoute DiManno, en rappelant les problèmes vécus au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard. Ce sera plus utile que de réinventer l’orthodoxie libérale en réfléchissant à voix haute et en expulsant de son parti ceux qui ont des points de vue plus nuancés que lui, pense la chroniqueuse.

Dans le National Post, Robert Fulford écrit que, si le terme « libéral » décrit des gens ouverts d’esprit et prêts à considérer des points de vue divergents, alors Justin Trudeau n’est pas libéral — ni au sens politique du terme ni au sens partisan. Il rappelle que le Parti libéral a toujours su réunir dans sa « grande tente » des gens qui avaient des opinions différentes sur certains enjeux.

C’était particulièrement vrai sous Trudeau père, écrit Fulford. Mais celui-ci savait garder ses troupes unies par son intelligence supérieure, ce qui n’est pas vraiment une option pour Trudeau fils, note-t-il. C’est peut-être pourquoi Justin Trudeau cherche à expurger toute dissidence d’opinion au sein de son caucus, suggère le vétéran chroniqueur. Or, si les libéraux sont élus en 2015, ils devront composer sans cesse avec des enjeux susceptibles de diviser le caucus — c’est le propre de tout gouvernement. Quelle sera l’attitude de Trudeau dans ces circonstances ? Mystère.

Militante catholique avouée, l’animatrice Lorna Dueck soutient dans le Globe and Mail que les Canadiens sont profondément divisés à propos de l’avortement, rappelant que le pays est l’un des rares à ne pas avoir de lois encadrant cette question (depuis le jugement Morgentaler en 1988, aucune loi ne restreint le droit à l’avortement). C’est un enjeu qui ne peut souffrir le genre de « simplification » que Trudeau suggère, écrit Dueck. Surtout, dit-elle, à une époque où le recours aux avortements sélectifs est une réalité.

Dans l’Ottawa Citizen, Margaret Sommerville (directrice fondatrice du Centre de médecine, d’éthique et de droit de l’Université McGill) espère que tous les Canadiens, pro-choix ou pro-vie, seront « consternés » par la sortie du chef libéral. Elle rappelle que c’est une tradition canadienne que de laisser les députés voter selon leur conscience sur des questions morales comme celle de l’avortement. Ces députés représentent leurs électeurs, pas leur chef. Que ce dernier noyaute le Parlement avec des gens qui pensent exclusivement comme lui relève d’un comportement antidémocratique, croit Sommerville.

L’éthicienne estime que le « décret »Trudeau révèle une faible capacité de jugement. Il est faux de dire qu’il n’y a rien à débattre par rapport à l’avortement et au vide juridique qui l’entoure, dit-elle. Si le Parlement ne peut être le lieu de ces débats, il y a un problème.

Sommerville pose quelques questions : est-ce que les gens opposés à l’avortement sélectif sont les bienvenus au Parti libéral ? Et ceux qui ne sont pas favorables aux avortements tardifs (sauf pour raisons médicales) ? L’avortement n’est pas un enjeu tout noir ou tout blanc, souligne-t-elle. Ce n’est pas vrai que l’avortement est mal parce que Dieu le dit, ni qu’il est bien parce que Justin Trudeau le pense. Le Canada est un pays de dialogue et de débat, dont acte.

On ignore si Gerald Butts a conseillé Justin Trudeau sur ce coup, mais le magazine The Walrus propose un court portrait de celui qui est le plus proche conseiller (et ami) du chef libéral. On lui prête notamment un certain goût et instinct pour des positions audacieuses — la légalisation de la marijuana et l’expulsion des sénateurs du caucus libéral, par exemple. Un assistant résume : Trudeau ne désire pas être premier ministre à cause de Butts. Mais on n’imagine pas Trudeau mener cette campagne sans Butts.
http://www.ledevoir.com/politique/canada/408546/l-etonnant-jugement-de-justin-trudeau-bis