Aux États-Unis, partout où les cotes d'écoute sont mesurées à l'aide de la technologie du PPM (les 48 plus grands marchés), on parle énormément depuis quelques mois du phénomène Voltair.
Voltair est une nouvelle machine, vendue pour 15 000 $ (en argent américain), qui vise à modifier le son émis par la station de radio de manière à faciliter la captation du signal encodé par l'audimètre portable.
De plus en plus de gens sont convaincus qu'une portion notable de l'écoute radiophonique a été manquée par Arbitron depuis l'introduction du PPM, parce que les audimètres ont raté les signaux encodés.
Voltair n'est toutefois pas entièrement une solution miracle; la machine cause une certaine distorsion dans le son -- assez pour potentiellement décourager l'écoute selon certains. Malgré tout, on dit que les stations qui ont acheté cette machine sont très contentes de leur investissement et ceci serait particulièrement vrai pour les stations qui parlent.
Est-ce que les problèmes du PPM aux États-Unis pourraient cacher des problèmes similaires au Canada ? Ma compréhension est que la technologie utilisée par Numeris (BBM) ici est identique à celle utilisée par Nielsen (Arbitron) aux États-Unis. En revanche le calcul des cotes d'écoute est fait différemment; Arbitron a conservé la moyenne au quart d'heure, tandis que BBM avait choisi de la convertir en moyenne par minute. Je pourrais concevoir que cette différence, possiblement en combinaison avec d'autres qui me sont inconnues, puisse faire en sorte que la situation au Canada ne soit pas comparable, mais...
-- Le couillon anonyme