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 Discrimination positive

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Jean Langlois
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MessageSujet: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyLun 26 Mar 2007 - 11:20

Citation :
Le lundi 26 mars 2007

Profs au primaire : seulement 15% d’hommes
Presse Canadienne
Montréal

Les hommes ne représentaient que 15 pour cent du corps professoral au niveau primaire québécois il y a deux ans, selon des statistiques du ministère de l'Education, un pourcentage qui s'inscrit dans un important déclin depuis sept ans.
A quand une campagne de recrutement favorisant l'embauche d'hommes dans les écoles primaires ?
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kat

kat


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Date d'inscription : 25/07/2006

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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyLun 26 Mar 2007 - 11:25

Plusieurs hommes se privent de se diriger vers l'enseignement primaire à cause des fausses accusations d'agressions connues. D'autres préfèrent enseigner aux niveaux collégial et universitaire. Faudrait voir exactement ce qui fait que les hommes se désintéressent de l'enseignement primaire. Est-ce que l'article que vous avez posté explique le pourquoi de ce résultat?
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http://www.canadausadrag.com/
Jean Langlois
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Nombre de messages : 25236
Date d'inscription : 15/07/2006

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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyLun 26 Mar 2007 - 11:28

Citation :
Une espèce en voie de disparition
Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal
26/03/2007 05h33

Le fossé qui sépare les enseignants masculins et féminins au Québec se creuse dangereusement.

Les hommes qui enseignent dans les écoles primaires sont en voie d'extinction. Depuis sept ans, le nombre de profs masculins est en chute libre, une situation préoccupante de l'avis de spécialistes qui constatent que des enfants n'ont plus de modèles masculins.

«Dans les familles monoparentales où il n'y a pas d'hommes, il faut que les petits gars puissent avoir des modèles masculins à l'école», affirme Égide Royer, professeur en adaptation scolaire à l'Université Laval.

Le fossé qui sépare les enseignants masculins et féminins au Québec se creuse dangereusement, révèlent les plus récentes données du ministère de l'Éducation obtenues par Le Journal de Montréal.

C'est à la maternelle que les statistiques sont les plus frappantes. En 2004-2005, les femmes comptaient pour 98 % des enseignantes au niveau préscolaire.

La situation est un peu moins dramatique au primaire alors que les profs de sexe féminin formaient 85 % du corps professoral il y a deux ans.

Importance du modèle

Voilà un débalancement qui préoccupe certains experts.

«C'est clair que quand il y a destruction de la famille et que le modèle masculin n'est pas présent, l'enfant est plus vulnérable», indique Robert Cadotte, professeur en éducation à l'UQAM.

Ces élèves deviennent aussi des proies faciles pour les gangs.

«Il y a une tendance pour les jeunes qui ont une conduite plus agressive de substituer le support parental pour le gang», fait remarquer le professeur Royer.

Un chercheur de l'Université de Stanford, aux États-Unis, a d'ailleurs publié récemment une étude dans laquelle il conclut que les élèves apprennent mieux lorsque l'enseignant est du même sexe qu'eux.

Perceptions pédophiles

Si les enseignants masculins sont si peu nombreux, c'est que la profession n'est pas suffisamment valorisée, font valoir des experts. «On a besoin de renforcer le métier de l'homme en éducation. Il faut valoriser ce travail», affirme le professeur Égide Royer.

L'autre élément qui décourage les hommes à se lancer dans cette carrière est la perception malsaine qu'en a la société.

«L'image qu'ont plusieurs d'un homme qui enseigne au primaire est dangereuse. On les voit comme des pervers et des pédophiles», déplore Robert Cadotte, professeur et directeur au Centre de formation sur l'enseignement en milieux défavorisés de l'UQAM.

qui craignent que le modèle masculin soit carrément inexistant pour certains enfants.
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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMar 27 Mar 2007 - 10:59

Jean Langlois a écrit:

A quand une campagne de recrutement favorisant l'embauche d'hommes dans les écoles primaires ?

Je ne crois pas qu'une discrimination positive favoriserait l'embauche d'hommes dans les écoles primaires pour plusieurs raisons qui remontent à des dizaines et à des dizaines d'années et plusieurs ont déjà été énumérées ici (perception des gens et risques plus élevés de passer pour un pédophile (un simple toucher à l'épaule peut être perçu différemment si le prof est masculin).

De plus, plusieurs études démontrent que les hommes évitent les écoles primaires et préfèrent des statuts hiérarchiques qu'ils considèrent plus élevés; ce qui expliquerait leur présence rare au primaire, un peu plus importante au secondaire et davantage encore suivant les étapes du cursus scolaire. Par contre, les hommes semblent aimer les postes de direction au primaire (bien qu'ils soient moins nombreux) et encore ici, ils augmentent en nombre lorsqu'on avance dans le cheminement scolaire; les plus hauts cotés étant ceux de l'université.

Voilà pourquoi une discrimination positive n'aurait pas grand impact; ce sont les mentalités qui doivent changer pour augmenter l'effectif masculin au primaire.

Autre chose: Lorsqu'Égide Royer, dans son étude, avance que les risques sont plus grands pour les garçons qui n'ont pas de modèles masculins de se diriger vers les gangs et la délinquance, je suis d'accord seulement en partie. Un prof masculin pourrait être un modèle positif pour ces enfants en manque de présence signifiante dans leur vie. Par contre, la présence d'un enseignant n'est pas absolument nécessaire puisque que la majorité des enfants, même si le père est totalement absent, peut substituer ce besoin d'identité masculine par la présence d'un beau-père attentionné, d'un oncle ou de toutes personnes adultes saines, équilibrées et significatives dans la vie de l'enfant.


Dernière édition par le Mar 27 Mar 2007 - 23:23, édité 1 fois
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Bernard Cantin




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Date d'inscription : 16/07/2006

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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMar 27 Mar 2007 - 11:27

Elle est où la 'chute libre'? Ils nous parlent de chute par rapport à il y a 7 ans mais quelle était la proportion il y a 7 ans? Tout de même pas 50%!!!
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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMar 27 Mar 2007 - 21:36

Citation :
Étude : Tendances dans la profession enseignante
1999 à 2005
Les enfants des baby-boomers, à l'instar de leurs parents dans les années 1970, créent actuellement d'énormes répercussions sur la profession enseignante, selon une nouvelle étude parue dans Questions d'éducation, soit la source de données et d'analyses en ligne sur l'éducation de Statistique Canada.

Les enfants «écho du boom des naissances» fréquentent les universités en grand nombre et laissent derrière eux des sièges vides dans les écoles primaires et ce sera bientôt le cas dans les écoles secondaires. Entre-temps, le taux de croissance de l'emploi a augmenté beaucoup plus rapidement chez les professeurs d'université que chez les enseignants du primaire et du secondaire de 1999 à 2005.

Alors que la profession enseignante s'adapte aux changements démographiques qui s'opèrent au sein de la population étudiante, elle est aussi touchée par des changements à l'interne.

Les professeurs d'université sont généralement plus âgés que le travailleur moyen et bon nombre d'entre eux arrivent bientôt à l'âge de la retraite. Toutefois, au lieu de prendre une retraite complète, davantage de professeurs continuent de travailler à temps partiel ou sur une base contractuelle.

En effet, les professeurs des collèges et des universités âgés de 55 ans et plus représentent un segment en croissance rapide du corps enseignant oeuvrant à temps partiel, ce qui a pour effet de modifier la composition de ce groupe.

À l'aide des données de l'Enquête sur la population active, l'étude établit le profil des professeurs des universités et des collèges ainsi que des enseignants au primaire et au secondaire de 1999 à 2005.

Au cours de cette période de sept ans, le nombre d'enseignants a augmenté, passant de 457 000 à 502 000. En 2005, près des trois quarts étaient des enseignants au primaire et au secondaire, tandis que 15 % étaient des enseignants au collégial et 12 %, des professeurs d'université.

Les changements démographiques expliquent certaines tendances récentes dans l'emploi du personnel enseignant. La population d'âge scolaire de 5 à 18 ans a chuté de 1 % de 1999 à 2005, tandis que la population postsecondaire de 19 à 24 ans a augmenté de 9 %. En 2005, 28 % des personnes de 20 à 29 ans fréquentaient l'université, en hausse comparativement aux 25 % enregistrés en 1999. En conséquence, l'emploi s'est accru de 30 % chez les professeurs d'université au cours de cette période, soit trois fois la hausse de 9 % qui a été observée dans l'emploi du personnel enseignant au primaire et au secondaire.

L'âge moyen des enseignants en 2005 était de 45 ans, comparativement à 42 ans pour les autres travailleurs de la population en général. Parmi les professeurs d'université, 59 % étaient âgés de 45 ans ou plus en 2005, tandis que 59 % des enseignants au primaire et au secondaire étaient âgés de moins de 45 ans.

Des recherches antérieures ont révélé que le nombre de professeurs d'université à temps partiel s'est accru. Dans le passé, ils avaient tendance à être plus jeunes et à avoir atteint un niveau de scolarité moindre par rapport à leurs collègues à temps plein.

Actuellement, cependant, un nombre réduit, mais croissant, d'enseignants à temps partiel sont plus âgés et comptent de nombreuses années de service. Les professeurs des collèges et des universités âgés de 55 ans et plus représentaient 26 % du corps professoral oeuvrant à temps partiel en 2005, soit le double de la proportion de 13 % observée en 1999.

L'étude a révélé également que les femmes ont accru leur présence à presque tous les niveaux d'enseignement. En 2005, elles constituaient plus du tiers (35 %) des professeurs d'université à temps plein, en hausse comparativement aux 29 % enregistrés en 1999.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3701.

L'étude «Tendances dans la profession enseignante» est maintenant offerte dans le numéro de décembre 2006 de Questions d'éducation : Le point sur l'éducation, l'apprentissage et la formation au Canada, vol. 3, no 4 (81-004-XIF, gratuit), lequel est accessible à partir du module Publications de notre site Web. Sous Publications Internet gratuites, choisissez Éducation, puis Questions d'éducation. Ce numéro contient en outre un article intitulé «Questions sur l'éducation dans le Recensement de la population de 2006 : nouveau siècle, nouvelles questions».

Pour obtenir plus de renseignements sur l'article «Questions sur l'éducation dans le Recensement de la population de 2006 : nouveau siècle, nouvelles questions», communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-7608 ou composez sans frais le 1-800-307-3382 (educationstats@statcan.ca), Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'éducation. Télécopieur : 613-951-9040.

Pour obtenir plus de renseignements sur l'étude «Tendances dans la profession enseignante» ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Christel Le Petit au 613-951-3856, Division de la statistique du travail.


Source: http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061201/q061201b.htm
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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMar 27 Mar 2007 - 21:41

Pour une réponse plus précise Bernard sur la présence enseignante masculine à chaque année, tu peux consulter "Indicateurs de l'enseignement" qui sort chaque année du Ministère de l'Éducation (appelé maintenant Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport).
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Bernard Cantin




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Date d'inscription : 16/07/2006

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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMar 27 Mar 2007 - 23:11

Moi qui espérait trouver dans ce long texte!!! Mon intérêt n'est pas vraiment l'évolution démographique. Plutôt les chifrres utilisés pour bâtir le gros titre et l'article. Quand même impressionnant de voir que le gros titre et plusieurs affirmations ne sont pas appuyées par des chiffres au sein du texte....

La qualité de nos journalistes en chute libre?
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Jean Langlois
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Date d'inscription : 15/07/2006

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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMer 28 Mar 2007 - 11:35

Les journaliste tombent de plus en plus dans l'éditorial. C'est punché et facile. La campagne électorale en a été un démonstration inquiétante.
La job sur Plante par exemple. Ou Philpot.

Pendant ce temps là on laisse un chef de parti prétendre prendre la tête de la province en ne lui reposant pas les questions sans réponses au sujet de sa consommation de cocaine.

On a des journalistes parresseux et qui ont peur de mal paraître.

Au sujet du sujet " la discrimination positive pour l'embauche d'homme comme prof dans les écoles primaires" imaginez une campagne publicitaire à la Télé.

Citation :
Image sur une classe hors-contrôle avec une femme prof qui a les coudes
sur son pupitre et la tête enre les mains.
Image sur un homme prof qui passe la main dans les cheveux d'un kid qui a une clef dans le cou.
Nos enfants ont besoin de modéles pour leur bon développement
Plusieurs postes disponibles à la fin du bach de 3 ans.
Dans 3 ans pour une femme engagée on engagera un homme.
Engagez-vous. Nos jeunes garcons ont besoin de vous.

C'est impossible ? Pourquoi ?
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MessageSujet: Re: Discrimination positive   Discrimination positive EmptyMer 28 Mar 2007 - 22:06

Parce que la mentalité des mecs jure dans ton décor, parce que ça ne les intéresse pas, et surtout, ce qui est impossible (ou presque), c'est qu'une femme perde le contrôle de sa classe au point de se mettre les coudes sur le pupitre et la tête entre les mains, laissant le contrôle aux turbulents du groupe.
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