Nouveau cabinet

Citation :

Pour la première fois dans l’histoire du Québec, il y aura autant de femmes que d’hommes au Conseil des ministres.

Quand même extraordinaire qu'on ait trouvé facilement autant de femmes plus compétantes que Pierre Paradis pour exercer un job de ministre !

Citation :

Jean Charest lui a confié la mission de remplir sa promesse électorale de « baisser les impôts de tous les Québécois ». Il a glissé que Mme Jérôme-Forget poursuivra « la réforme de l’État ».

Ceci donne une idée de ce que pense Charest des électeurs. Il nous prend pour des caves. Poursuivre la réforme de l'état .... c'est commencé
depuis quand ?
Les baisses d'impôt .... no comment !

Et la nouvelle vedette du parti libéral est une femme avocate de 29 ans noire.
Tu parles d'un tabarouette de hasard que la personne la plus compétante
pour exercer la fonction de ministre de l'immigration et des affaires culturelles soit une femme noire !

Citation :

......un dossier qu'elle connaît bien car elle était depuis 2005 adjointe parlementaire de son prédécesseur, Lise Thériault, redevenue simple députée.

Tellement une bonne job que son ministre est redevenu back bencher et c'est grâce à son insignifiance que les Libéraux sont pris avec un gouvernement minoritaire.

Finalement plus ca change plus c'est pareil. Charest pense encore que le peuple va voter pour l'image plutôt que le contenu. Dans deux-trois ans Charest va être battu ca ne fait plus de doute.

Citation :

Une première femme noire au Cabinet
Malorie Beauchemin
La Presse
Québec

C'était jour de premières, hier, pour Yolande James. L'avocate de formation, députée de Nelligan, fait non seulement son entrée au Conseil des ministres, mais elle devient aussi la première Noire, femmes et hommes confondus, à siéger au Cabinet.

Née à Montréal en novembre 1977, Mme James est originaire de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent, dans les Antilles.

Si on exclut l'ex-ministre libérale Liza Frulla, née de parents italiens, la nouvelle recrue de Jean Charest est aussi la première femme issue d'une communauté culturelle à devenir ministre.

À 29 ans, elle sera responsable de l'Immigration et des Communautés culturelles, un dossier qu'elle connaît bien car elle était depuis 2005 adjointe parlementaire de son prédécesseur, Lise Thériault, redevenue simple députée.

Citation :

Le mercredi 18 avril 2007
Cure minceur et parité des sexes
Michel Corbeil

Pour la première fois dans l’histoire du Québec, il y aura autant de femmes que d’hommes au Conseil des ministres. Le pilier en est Monique Jérôme-Forget. Yolande James y est la seule représentante de la communauté anglophone et le tout premier membre d’une communauté « visible » à faire son entrée au saint des saints ministériels.

À la tête d’un gouvernement minoritaire, Jean Charest a tenu à « marquer une rupture avec le passé » en présentant sa nouvelle équipe ministérielle, hier, à l’Assemblée nationale.

Ce cabinet est un des plus petits dont un premier ministre s’est doté depuis la Révolution tranquille. En 1960, Jean Lesage et « son équipe du tonnerre » avaient 16 personnes autour de la table. Tous étaient des hommes.

« J’ai simplifié mon Conseil des ministres », a déclaré Jean Charest, lors de la cérémonie d’assermentation. « Il compte 18 ministres. Par sa composition, c’est un gouvernement égalitaire : les femmes comptent pour la moitié. »

Monique Jérôme-Forget apparaît comme la femme forte du gouvernement Charest. Elle conserve le ministère stratégique du Conseil du trésor. Comme l’influent Jacques Parizeau en 1976 sous le PQ de René Lévesque, elle cumulera ce poste avec celui des Finances. Mais elle s’occupera aussi du gouvernement en ligne et de l’administration gouvernementale.

Jean Charest lui a confié la mission de remplir sa promesse électorale de « baisser les impôts de tous les Québécois ». Il a glissé que Mme Jérôme-Forget poursuivra « la réforme de l’État ». La réingénierie sera le cheval de bataille de la ministre, ont insisté les conseillers du premier ministre.

Le sang neuf se limite à trois recrues : élue en 2004, Yolande James hérite de l’Immigration et des Communautés culturelles ; l’ex-journaliste Christine Saint-Pierre dirigera Culture, Communications et Condition féminine ; Marguerite Blais devient ministre déléguée aux Aînés.

Pour leur faire place dans ce Conseil rapetissé, Jean Charest a rétrogradé cinq élus. Jean-François Gautrin, Lise Thériault, Lawrence Bergman, Geoffrey Kelley et Yvon Marcoux perdent leur limousine. Ce dernier a particulièrement mal pris la décision. Le chef du gouvernement a bloqué la porte au turbulent Pierre Paradis.

Le numéro deux du gouvernement sera Philippe Couillard, maintenu à la Santé. M. Charest a tenu à vanter les « actions du premier mandat » et le « leadership » d’un ministre qui se voyait ailleurs, à qui il demande de « prendre tous les moyens nécessaires pour soigner les Québécois plus rapidement, à l’urgence, à l’hôpital ou à domicile ».

Une autre femme se voit décerner un poste prestigieux. Nathalie Normandeau continuera aux Affaires municipales et aux Régions, auréolée du titre de vice-première ministre. Ce titre a été retiré à Jacques Dupuis qui passe aussi le rôle de leader parlementaire à Jean-Marc Fournier (Revenu et Réforme parlementaire). M. Dupuis dirigera Justice et Sécurité publique.

Toutes les femmes ministres ont souligné leur fierté d’appartenir à un Conseil des ministres « paritaire ». Cela reflète la volonté de Jean Charest, a insisté Monique Jérôme-Forget. L’équité salariale a été signée sous sa gouverne ; la loi obligeant les conseils d’administration des sociétés d’État à compter 50 % de femmes, aussi, a-t-elle mentionné.

Hommes ou femmes, les ministres se donnent quelques jours avant d’annoncer quels dossiers, ils privilégieront. Sauf que Michelle Courchesne. La nouvelle ministre de l’Éducation a souligné qu’elle est « une fille de terrain ». Les jeunes familles, nombreuses dans sa circonscription, semblent lui avoir formulé des remarques sur les bulletins scolaires chiffrés. « Les parents doivent pouvoir comprendre. (…) Il faudra qu’on puisse avoir accès à une clarté et à une précision. »

Il y a un problème avec la propagande selon laquelle il y aurait la parité des sexes au nouveau conseil des ministres.

On semble oublier que le premier ministre est un ministre. Dans «premier ministre» il y a «premier», mais il y a aussi «ministre». Le premier ministre est membre du conseil des ministres. Seuls les ministres peuvent par définition être membres du conseil des ministres.

Le premier ministre est certes un «genre de ministre» particulier, mais il est un ministre quand même.

Il y a donc 19 ministres ( et non 18 ), et 10 ministres sur 19 ( et non 9 sur 18 ) sont des hommes.

Voir source :
http://www.premier.gouv.qc.ca/equipe/conseil-des-ministres.shtml

-- Le couillon anonyme

Les affaires sérieuses, bonnes et mauvaises, ont toujours été mieux gérés par des hommes. Les femmes excellent dans le superficiel.

Je ne sais toujours pas si la politique est une affaire sérieuse ou superficielle. Dès que je le sais, je vais avoir une opinion sur ce sujet.

Citation :

Les affaires sérieuses, bonnes et mauvaises, ont toujours été mieux gérés par des hommes. Les femmes excellent dans le superficiel.

Alors là ... bravo !

Vive le superficiel ...

Ben hâte de voir les performances de ce nouveau cabinet....et si la politique est ce que je pense qu'elle est, homme ou femme, y'aura pas grand changement!

En effet, Hamad est toujours aussi tarte.

Changement de garde au PLQ.

Citation :

Le jeudi 21 juin 2007
L'organisateur en chef du PLQ quitte ses fonctions
Denis Lessard
La Presse
Québec

Le responsable de la dernière campagne électorale pour les libéraux, Benoît Savard, quitte ses fonctions, remplacé par un député libéral défait, Karl Blackburn.

La nouvelle devait être annoncée ce matin au caucus des députés libéraux, qui eux s'attendaient à un autre départ, celui de Stéphane Bertrand, le chef de cabinet du premier ministre Charest.

Devant les fuites, le PLQ a confirmé le départ de M.Savard en fin de journée hier.

Des sources libérales ont indiqué à La Presse que le comité exécutif du PLQ, chose rarissime, avait réclamé récemment que le chef du parti apporte des changements dans son entourage après la quasi-défaite électorale du 26 mars.

Lors du bras de fer avec le PQ pour l'adoption du budget de Monique Jérôme-Forget, la détermination de Jean Charest à se relancer en élections a glacé le sang de bien des organisateurs libéraux.

Me Marc-André Blanchard a dû intervenir pour convaincre M.Charest qu'il avait tout à perdre de se relancer en campagne.

Le premier ministre Charest estime, indique-t-on, ne pas avoir mené la campagne qu'il aurait souhaité le printemps dernier, trop souvent influencé par la prudence de ses conseillers.

Benoît Savard, 41 ans, était depuis 20 ans dans l'organisation du PLQ, leader des jeunes libéraux dès la fin des années 80.

Karl Blackburn, fils d'un ancien ministre de Robert Bourassa, avait été élu en 2003 comme libéral dans Roberval. Il était depuis les élections chef de cabinet du whip libéral, Norm MacMillan.

Jean Charest a toujours eu la réputation -- à tort ou à raison -- d'être mal entouré. C'est une réputation qui date du temps ou il était ministre conservateur au fédéral, et qui n'a jamais cessé depuis.

Je ne sais pas comment interpréter ces changements par rapport à cette réputation, mais il me semble qu'en quelque part, le défaut continuel de s'entourer de gens compétents est une forme d'incompétence en soi.

Je ne suis pas certain que Charest avait «tout à perdre» en se relançant en campagne, il est vrai que Mario Dumont était en montée à la dernière élection et qu'il aurait pu continuer sur cette voie, il est vrai aussi que Pauline Marois aurait pu nous surprendre, mais en même temps il aurait été bien difficile pour Charest de faire pire. Avez-vous déjà vu une campagne aussi mauvaise que la campagne libérale de mars dernier ?

Question de même, si le Parti libéral met Charest à la porte au cours des prochains mois, est-ce qu'on pourra vraiment dire qu'il avait «tout à perdre» en se lançant dans de nouvelles élections ?

J'ajouterais en passant que même si bien des gens sont portés à croire qu'un changement de chef serait bénéfique au Parti libéral du Québec, l'histoire permet d'en douter. Il est extrêmement rare de voir un premier ministre désigné augmenter la performance de son parti par rapport à l'élection précédente -- même Lucien Bouchard a fait pire en 1998 que Jacques Parizeau en 1994. Et comme il n'est pas raisonnable pour les libéraux d'espérer conserver le pouvoir en perdant encore plus de votes... un changement de chef ne fera que «brûler» inutilement le nouveau chef.

-- Le couillon anonyme

Couillon anonyme a écrit:

....Je ne suis pas certain que Charest avait «tout à perdre» en se relançant en campagne....
-- Le couillon anonyme

Je partage votre point de vue. Peut-être que plusieurs électeurs auraient fait comme moi,: voter PLQ pour passer un message de démocratie aux autres partis.

Un gouvernement faut que ca gouverne.

Et qui a mis dans la tête des québecois qu'il ne fallait pas une autre élection. Ca vient de où "Les électeurs ne veulent pas retourner aux urnes" "Les électeurs ne veulent pas d'une autre campagne électorale".

Ca ressemble plus à un job de journalistes et de députés épuisés par une campagne que d'un véritable désire de la population.

Ca m'a pris 10 mn aller voter. Un autre 10 mn m'aurait fait plaisir plutôt que de voir un gouvernement distribuer des faveurs et de l'argent pour rester au pouvoir.

Monsieur Langlois vous dites:

''Peut-être que plusieurs électeurs auraient fait comme moi,: voter PLQ pour passer un message de démocratie aux autres partis.
Un gouvernement faut que ca gouverne.''

Un message de démocratie?? Come on! Les libéraux du Québec ont toujours gouvernés en fonction des intérets des amis du systême. L'argent est le seul et unique language que les politiciens comprennent. Le parti Libéral n'a jamais eu de véritables politiques sociales et la preuve en est que depuis 2003, les pauvres sont plus pauvres et les riches plus riches.

Quel message de démocratie les libéraux peuvent-ils donner aux autres partis? Je pense que les resultats du dernier scrutin sont plutôt révélateur et que, justement, la démocratie à été exprimée comme jamais.

Mettre les libéraux en position minoritaire aurait dû allumer pleins de lumieres dans la tête de Charest et sa gang. Si maintenant, ceux-ci se sentent obligé de distribuer de l'argent de façon incontrolée, de nommer des femmes qui n'ont rien à foutre sur un conseil des ministres pour un semblant d'équité et les reste des niaiseries quotidiennes du gouvernement Charest, c'est que vous n'avez pas la même définition du mot démocratie que moi.

Jean Langlois a écrit:

Je ......voter PLQ pour passer un message de démocratie aux autres partis.

Pas pour dire que le PLQ était démocratique.

Pour que l'assemblée nationale fonctionne.

Ce n'est pas à un parti minoritaire que revient le droit d'empêcher un gouvernement de fonctionner .

C'est au peuple que ce droit revient et un jour ca arrivera.