Dehors !!! C’est la méthode Quebecor

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Dans sa décision rendue le 7 février, la commissaire Côté-Desbiolles conclut que «même si la faute du plaignant (M. Morin) est établie, rien ne justifiait l’employeur, qui n’a pas démontré l’existence d’une fraude ou d’une faute grave, d’imposer au plaignant la peine capitale, sans avoir auparavant cherché par d’autres moyens à modifier son comportement».

Le but de l'article était de questionner l'intégrité du premier ministre du Québec en présentant sa maison très dispendueuse.

Or la photo présentée n'était pas la maison de Charest et la maison dont il parlait comme lui appartement ne lui appartenait pas.

Ce n'est pas une faute grave ?

Modifier le comportement ? Pardon ..... Un employeur doit modifier les comportements de ses employés négligeants ?

Citation :

Le lundi 18 février 2008
Dehors !!! C’est la méthode Quebecor
Denis Bolduc

Une décision récente de la Commission des relations du travail (CRT) donne un autre exemple des méthodes de gestion radicales pratiquées par Quebecor sur le dos de ses travailleurs.


Le tribunal d’arbitrage a annulé le congédiement, en octobre 2006, d’un chef de pupitre journaliste du Journal de Sherbrooke (propriété de Quebecor), Pascal Morin, qui s’était fait virer à la suite de la publication d’un reportage controversé portant sur la résidence secondaire du premier ministre Jean Charest, à North Hatley.

«Une suspension d’un mois, assortie de l’établissement de règles claires en matière de responsabilités rédactionnelles» aurait constitué, selon la commissaire Louise Côté-Desbiolles, «une sanction plus appropriée dans les circonstances».

À la suite de la publication du reportage, le premier ministre Charest avait fait parvenir des mises en demeure à M. Morin et à un autre journaliste, Alain Bérubé. Quebecor avait réagi en congédiant les deux travailleurs, estimant qu’ils avaient négligé de bien vérifier les faits avant la publication.

Le responsable des journaux régionaux de Sun Média, Charles Michaud, a tout de même reconnu devant la commissaire que même si le sensationnalisme n’est pas un objectif en soi, rien n’interdit que le Journal (de Sherbrooke) traite une nouvelle sous cet angle.

Dans sa décision rendue le 7 février, la commissaire Côté-Desbiolles conclut que «même si la faute du plaignant (M. Morin) est établie, rien ne justifiait l’employeur, qui n’a pas démontré l’existence d’une fraude ou d’une faute grave, d’imposer au plaignant la peine capitale, sans avoir auparavant cherché par d’autres moyens à modifier son comportement».

M. Bérubé a conclu une entente à l’amiable avec Quebecor, avant que la cause ne soit entendue. La décision de la CRT ne concerne donc que M. Morin.

Ce type de comportement de Quebecor s’apparente à l’attitude adoptée durant les présentes négociations au Journal de Québec.

Plutôt que de chercher à trouver des solutions en collaboration avec les syndicats, Quebecor a organisé et planifié un coup de force sur le dos de ses travailleurs..........

Denis Bolduc
Porte-parole des 252 travailleurs en conflit du Journal de Québec

Sibole! Si Québecor faisait la même chose à LCN, il n'y aurait plus un chat dans la boite!!!