Un an plus tard... Journal de Québec

Un an plus tard, les journalistes sont toujours dehors.

est-ce que leurs conditions de travail sont trop généreuses?
Est-ce que Quebecor demande trop de sacrifices?

Citation :

Le lock-out au Journal de Québec selon Quebecor
22 avril 2008 - 06h51
La Presse

La direction de Quebecor Media a fait paraître lundi un texte dans le Journal de Québec où elle donne son point de vue sur le conflit de travail.

Pour elle, «les dirigeants syndicaux n'ont pas hésité un seul instant à sombrer dans la pire démagogie pour défendre leur position». Ses propres arguments:

> L'industrie des quotidiens payants connaît un déclin partout en Occident.

> Les employés du Journal de Québec sont «les mieux traités de l'industrie canadienne». La direction calcule qu'ils travaillent en moyenne 40 semaines par année à raison de 32 heures par semaine réparties sur quatre jours.



> La direction propose aux employés du Journal de Québec une semaine de 37,5 heures sur 5 jours.

> Les journalistes non photographes doivent être prêts à illustrer eux-mêmes leurs articles à l'occasion.

> L'idée que des pages montées par des journalistes de Montréal se retrouvent dans le Journal de Québec ne signifie pas une «montréalisation de l'information».

Selon la direction, cela assure au contraire que «le personnel éditorial de Québec se consacre totalement à la couverture de la nouvelle locale plutôt qu'à des tâches parfaitement inutiles et redondantes».

«Nous ne pouvons plus nous permettre les extravagances du passé», affirme Quebecor Media, qui dit souhaiter le retour des employés du Journal de Québec.

«S'ils choisissent de le faire, ils demeureront - et de loin - les mieux traités de toute l'industrie.»

Mon opinion sur le sujet était plutôt partagée. Chacun avait des arguments valables. Avec l'arrivée d'Henri Massé dans le dossier et avoir entendu son allocution... les syndiqués ont perdu toute ma sympathie.

Lock out au Journal de Québec
Le conflit pourrait être long, dit Péladeau
Mise en ligne 28/04/2008 19h57
Sylvain Larocque
La Presse Canadienne

.......Dans une lettre envoyée lundi au ministre du Travail, David Whissell, et au président de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), Michel Arseneault, M. Péladeau soutient que les employés en lock-out "reçoivent un revenu net très proche" de ce qu'ils touchaient avant le conflit, puisque les prestations syndicales ne sont pas imposables.

«Nous nous demandons même s'il est équitable que les contribuables québécois subventionnent des syndiqués pour qu'ils puissent jouir de conditions de travail très nettement supérieures à la moyenne des travailleurs québécois», écrit le dirigeant. .........
http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/04/20080428-195732.html

subventionne des syndiqués?