Des belles lettres de suicide ....

Citation :

Incapables de transmettre leur amour pendant la vie, plusieurs se réjouissent de pouvoir maintenant le faire dans l'au-delà, affirme Mme Gratton.

Peut-être que si on arrêtait de mettre dans la tête du monde dès la petite enfance que la vie après la mort est belle on aurait moins de suicide !
Les religions véhiculent des idées invitantes au suicide.

Je me demande comment il se fait qu'on ne remet jamais ca en question.

Citation :

Suicide
Messages positifs
Jean-Philippe Pineault
Le Journal de Montréal
11/05/2008 08h59


QUÉBEC | Les lettres d'adieu des jeunes suicidaires sont le plus souvent empreintes de messages positifs et pacifiques.


C'est ce qu'on retient d'une étude de Francine Gratton, professeure au Département des services financiers de l'Université de Montréal, qui a analysé des lettres d'adieu de jeunes de 13 à 17 ans.


Amour


«On remarque que la plupart des adolescents veulent laisser un message positif. Pour eux, le suicide va leur faire du bien, alors ils ne sont pas agressifs», explique-t-elle.


«Ils ont un ras-le-bol de la société. Le suicide les délivre», ajoute-t-elle.


Incapables de transmettre leur amour pendant la vie, plusieurs se réjouissent de pouvoir maintenant le faire dans l'au-delà, affirme Mme Gratton.


Agressivité


Ce ne sont cependant pas tous les jeunes suicidaires qui laissent des mots marqués par le soulag ement. Cer tains, beaucoup plus amers, sont car rément agressifs envers leurs proches qui leur survivent.


«Il y a le cas d'un jeune qui avait fait jouer une chanson pendant son suicide pour que son père qui l'a retrouvé soit forcé de penser à lui chaque fois qu'il allait entendre la chanson», relate la chercheuse.


Pistes de solution


Francine Gratton est d'avis que sa recherche peut permettre de trouver des pistes d'intervention.


« 'analyse des lettres nous montre que ces jeunes avaient besoin de partager leurs sentiments», explique la professeure.

Evidement, la bonne madame qui est professeur aux départements des services financiers de l'UdeM a toutes les compétences pour étudier et commenter ce genre de lettres... Une comptable...

Qui-Qu'onque a déjà eu des idées suicidaires et qui écrit une lettre est toujours très serain. C'est une déliverance qui s'annonce. Personne est agressif dans une lettre de suicide. 95% laissent plutôt des excuses et expliquent pourquoi ils veulent s'en aller de façon seraines.

C'est pas une nouvelle, c'est du Québecor, c'est de la marde!

La preuve, rien, pas une entrevue avec des intervenants de chez Suicide-secours ou autres services pour les personnes en detresse psychologique.

''Peut-être que si on arrêtait de mettre dans la tête du monde dès la petite enfance que la vie après la mort est belle on aurait moins de suicide !
Les religions véhiculent des idées invitantes au suicide.''

Ça, Monsieur Langlois, c'est ce que l'on a mis dans votre tête et dans la mienne mais la religion n'interresse plus les jeunes de 15 à 30 ans qui sont les plus nombreux à se suicider. Ils ne croit plus en rien et surtout pas en Dieu et surtout, ils n'ont pas été éduqué avec le ''petit cathé'' ou les cours de religions à l'école.

Plus spécifiquement, les autres religions (celles dont certains applaudissent les suicides de martyres), je n'ai pas fais pas de recherches mais je suis prêt à parier que le taux de suicide chez les Musulmans homme de 15 à 35 ans est passsablement plus bas que chez les Québecois...

Suicide = délivrance. Tout ce qu'ils veulent c'est ne plus ressentir, dormir d'un sommeil profond.

Je crois tout comme vous Doubledry que ça n'a rien à voir avec les religions. Je dirais que la plupart ne laisse rien comme message. Ils ne croient plus en rien, effectivement.

Le moyen employé pour le suicide est étroitement lié au degré de souffrance. ...

Les hommes meurent de façon plus violente. Les femmes s'en remettre dans la majorité des cas, aux barbituriques. Le temps joue contre ou pour elle, selon le cas. Elle sont souvent sauvée de la catastrophe.

doubledry a écrit:

.....Ça, Monsieur Langlois, c'est ce que l'on a mis dans votre tête et dans la mienne mais la religion n'interresse plus les jeunes de 15 à 30 ans qui sont les plus nombreux à se suicider. Ils ne croit plus en rien et surtout pas en Dieu et surtout, ils n'ont pas été éduqué avec le ''petit cathé'' ou les cours de religions à l'école. ......

Alors pourquoi croient-ils que dans l'au-delà ils vont pouvoir transmettre
quelque chose ?

Citation :

Incapables de transmettre leur amour pendant la vie, plusieurs se réjouissent de pouvoir maintenant le faire dans l'au-delà, affirme Mme Gratton.

Pas de recherches à portée de la main, mais je me souviens d'avoir lu à de nombreuses reprises que les personnes croyantes et/ou pratiquantes étaient moins portées au suicide que la moyenne.

Avant 1960, on avait au Québec un des plus bas taux de suicide du monde; depuis 1960 on a un des taux de suicide les plus élevés -- ce qui compte tenu de la chute de la religion au Québec depuis 1960, semble confirmer ce dont je me souviens avoir lu.

Il serait peut-être approprié de rappeler que la religion a toujours découragé le suicide. Je doute que les croyants -- les vrais -- voient la religion comme un genre de buffet ou de «self-service» où on peut prendre seulement une petite partie de ce qui nous est offert pour rejeter le reste.

Les gens qui prennent prétexte d'une religion pour se suicider ou pour poser des actes suicidaires sont des gens déjà dérangés par le temps où ils s'accrochent à cette religion. S'ils ne s'étaient pas accrochés à la «religion religieuse» dans le cadre de leur délire, ils se seraient accrochés à l'une de ces nouvelles religions que sont le socialisme, l'écologisme, le syndicalisme, le séparatisme, etc.

-- Le couillon anonyme

Citation :

Incapables de transmettre leur amour pendant la vie, plusieurs se réjouissent de pouvoir maintenant le faire dans l'au-delà, affirme Mme Gratton.

A quoi attribuez-vous alors cette croyance ?

Les religions ne font-elles pas toute d'un paradis la carotte au bout
du bâton ?

Young dirait que ca fait parti de l'inconscient collectif. On a beau dire
qu'on ne croit pas au paradis mais le besoin d'y croire est enfoui en nous.

Jean Langlois a écrit:

Citation :

Incapables de transmettre leur amour pendant la vie, plusieurs se réjouissent de pouvoir maintenant le faire dans l'au-delà, affirme Mme Gratton.

A quoi attribuez-vous alors cette croyance ?

Je pense qu'on a affaire à une mauvaise formulation de la part de madame Gratton.

Je doute fortement que les lettres de suicide aient, sauf quelques rares exceptions, exactement le genre de contenu auquel elle fait allusion.

Je soupçonne que dans les cas où le contenu est exactement de ce genre, il s'agit généralement d'une mauvaise formulation, d'une figure de style qui prise au pied de la lettre ne reflète pas la vérité.

Les gens qui se suicident en laissant une note de suicide dans laquelle ils expriment leur amour pour autrui expriment cet amour alors qu'ils sont vivants et non après.

Cette transmission est malheureusement jugée plus facile ou plus efficace du fait qu'ils savent ou espèrent qu'ils seront morts.

C'est souvent une erreur que de prendre au pied de la lettre certaines déclarations qui peuvent donner l'impression d'avoir pour implication certaines croyances religieuses. Je me souviens du cas d'une athée anglophone qui a été citée dans un journal comme ayant dit ceci d'une loi qu'elle approuvait : «It was a godsend»...

-- Le couillon anonyme

Couillon anonyme a écrit:

...Je soupçonne que dans les cas où le contenu est exactement de ce genre, il s'agit généralement d'une mauvaise formulation, d'une figure de style qui prise au pied de la lettre ne reflète pas la vérité....

Qu'en savez-vous ? Se pourrait-il que la réalité soit telle qu'elle le rapporte ?

Tout est possible dans la vie...

Je serais bien curieux de voir les lettres de suicide étudiées par madame Gratton.

J'ai trop souvent entendu le doc Cailloux faire des déductions abusives sur des appelants sur la base de leur vocabulaire soi-disant religieux pour ne pas avoir l'instinct de me méfier face à ce genre de déclarations.

-- Le couillon anonyme

Couillon anonyme a écrit:

Pas de recherches à portée de la main, mais je me souviens d'avoir lu à de nombreuses reprises que les personnes croyantes et/ou pratiquantes étaient moins portées au suicide que la moyenne.

Avant 1960, on avait au Québec un des plus bas taux de suicide du monde; depuis 1960 on a un des taux de suicide les plus élevés -- ce qui compte tenu de la chute de la religion au Québec depuis 1960, semble confirmer ce dont je me souviens avoir lu.

Il serait peut-être approprié de rappeler que la religion a toujours découragé le suicide. Je doute que les croyants -- les vrais -- voient la religion comme un genre de buffet ou de «self-service» où on peut prendre seulement une petite partie de ce qui nous est offert pour rejeter le reste.

Les gens qui prennent prétexte d'une religion pour se suicider ou pour poser des actes suicidaires sont des gens déjà dérangés par le temps où ils s'accrochent à cette religion. S'ils ne s'étaient pas accrochés à la «religion religieuse» dans le cadre de leur délire, ils se seraient accrochés à l'une de ces nouvelles religions que sont le socialisme, l'écologisme, le syndicalisme, le séparatisme, etc.

-- Le couillon anonyme

Bon texte, mais petite question, est-ce qu'avant 1960 les suicides étaient masquées comme accidents?