Gilles Proulx à la retraite vendredi.

Grâce aux vacances de Casault on a droit aux dernières émissions de
Gilles Proulx.

CHRC-AM 800 de 12h à 15h.

Je me suis trompé ce n'était pas aujourd'hui le départ de Proulx.

Quelqu'un sait quand ?

Citation :

Benoit Dutrizac à la barre de l'émission du midi cet automne au 98,5 FM
MONTREAL, le 29 avril /CNW Telbec/ - Le 98,5 FM est fier d'annoncer que Benoit Dutrizac a accepté d'animer l'émission du midi du 98,5 FM à compter de septembre 2008.
Mais qui parle d'arrivée, parle aussi de départ. Ainsi, Gilles Proulx,
tel qu'il l'avait lui-même annoncé, quitte les ondes et ne sera donc pas de
retour en septembre à la barre du Journal du midi
Analyste de l'actualité au cours des quatre dernières décennies, Gilles
Proulx a marqué le paysage médiatique au Québec. Durant ces années, il a oeuvré comme journaliste, directeur de l'information, chroniqueur et
animateur, tant à la télévision qu'à la radio. Il aura animé pendant près de
25 ans Le Journal du midi sur les ondes de CJMS, puis CKAC et, enfin, au 98,5
FM.
"C'est toujours stimulant de travailler avec des hommes de la trempe de
Gilles. Et une chose est certaine : nous voulons le garder près de nous",
conclut Yves Bombardier.

Une relève toute désignée : Benoit Dutrizac

Le choix d'un nouvel animateur pour l'émission du midi s'est porté
immédiatement sur Benoit Dutrizac. "Benoit possède une façon unique d'aborder
l'actualité. Ceci, ajouté à son franc parler et à sa pertinence, faisait de
lui le candidat numéro un pour animer cette émission", souligne le directeur
général du 98,5 FM, Yves Bombardier.
Le titre et le format de l'émission seront dévoilés plus tard.
Benoit Dutrizac continuera d'ici là d'animer son émission hebdomadaire du
week-end, Dutrizac, le week-end, le samedi et dimanche de 7 h à 11 h.http://www.cnw.ca/fr/releases/archive/April2008/29/c2683.html

Pour le dernier show de Proulx on a présenté un extrait d'une entrevue avec André Arthur.

Ca a commencé vers 13h05.

Chapeau M.Proulx.

Citation :

Le vendredi 08 août 2008

Stéphane Laporte


Si Gilles Proulx est si bon que ça, pourquoi il s’en va d’abord!?


Gilles Proulx a animé hier au 98,5 sa dernière émission de radio. Le maire de Montréal, Bernard Landry et de nombreuses personnalités sont venus lui rendre hommage. Un hommage mérité.

Bien sûr, il a prononcé sur les ondes des énormités impardonnables, mais l’ensemble de l’œuvre demeure, malgré tout, respectable. Et l’homme est doté d’un grand savoir et d’une maîtrise de la langue française à foutre des complexes à bien des deejays.

Il est l’un des pionniers de la radio grande gueule, avec les Duceppe, Jarraud, Arthur. Toujours alerte, il animait jusqu’à hier sa tribune avec son style habituel, louangé de toutes parts hier midi. Alors pourquoi le remplacer ? C’est toujours la question que je me pose quand on organise des grands adieux pour un animateur. S’il est si merveilleux que ça, gardez-le ! Quand l’animateur décide de partir, pour des raisons personnelles, ça se comprend. Mais dans le cas de Proulx, ce n’est pas clair, puisqu’il est même prêt à venir remplacer son successeur quand il devra s’absenter.

Si Proulx a toujours la passion de son métier, et si c’est un grand maître de la radio, pourquoi fermer son micro ? La vraie raison, c’est que ses boss doivent croire que Dutrizac fera de meilleures cotes d’écoute que Proulx. On a beau être Guy Lafleur, si Turner Stevenson se replie plus rapidement, out Guy Lafleur ! (Loin de moi l’idée de comparer Dutrizac à Stevenson, c’est plus un Dale Hunter).

Je trouve qu’au Québec, on est atteint du syndrome Jacques Lemaire, qui avait montré la porte à Lafleur beaucoup trop tôt. Flower l’a prouvé 2 ans plus tard avec les Rangers puis les Nordiques. Aussitôt qu’une gloire n’obtient plus les résultats surhumains qui ont bâti sa légende, on le remplace. Proulx poignait peut-être moins, mais il aurait peut-être pu repoigner autant. La vie est faite de hauts et de bas, même pour les grands.

Il faut respecter ceux qui ont réussi durant des années à se maintenir au sommet, car ils sont peu nombreux. Il faut les protéger et être patient avec eux. Depuis ma tendre jeunesse, je regarde Letterman, le soir. Ça fait plus de 30 ans qu’il sévit sur NBC puis CBS. Ce serait facile de penser qu’un nouveau venu pourrait scorer plus que lui, et attirer plus de jeunes, mais les Américains savent que des Letterman, ça ne court pas les rues, alors on le protège. C’est comme ça qu’on crée une institution.

Proulx en est devenue une, hier. Mais il n’a plus d’émission aujourd’hui. C’est absurde.

Bien sûr, il faut faire de la place aux jeunes loups, mais pas au prix d’écarter les bâtisseurs. Il y a suffisamment de vieux ordinaires à remplacer, les vieux extraordinaires, il faut les garder.

http://www.cyberpresse.ca/article/20080808/CPBLOGUES08/80808164/-1/CPBLOGUES08