Jean Langlois Admin
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| Sujet: Il se meurt ou il est saoul ? Parizeau. Dim 5 Oct 2008 - 23:45 | |
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- PolitiqueParti québécois
Un rappel à l'ordre de Parizeau Mise à jour le dimanche 5 octobre 2008 à 21 h 07 L'ancien premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, estime que le Parti québécois devra remettre la souveraineté à l'avant-plan en vue des prochaines élections générales québécoises.
Dans une allocution prononcée lors de l'assemblée d'investiture de son épouse Lisette Lapointe, dimanche, dans la circonscription montréalaise de Crémazie, M. Parizeau a tout de même salué la décision de la chef péquiste Pauline Marois de mettre fin à l'obligation de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat péquiste. Mme Marois avait annoncé qu'elle le ferait, en 2007, avant d'être élue chef du PQ.
Jacques Parizeau estime qu'il s'agissait d'une « mauvaise idée » que le parti traînait depuis son accession au pouvoir pour la première fois, en 1976. « Il est tout à fait possible qu'il y ait deux élections l'une après l'autre. C'est écrit nulle part qu'il y a forcément un long moment entre deux élections et qu'on a le temps de faire un référendum là-dedans. Il fallait régler cette affaire de date et Mme Marois l'a réglée, et bien réglée », a déclaré l'ancien chef du PQ.
M. Parizeau a toutefois affirmé que certains, au Parti québécois, avaient la « sale habitude » de cesser de parler de souveraineté durant leur campagne électorale, pour amasser plus de votes. « Comme d'habitude, et c'est une sale habitude du Parti québécois depuis bien des années, quand on approche des élections, le débat commence à savoir si on va parler de la souveraineté ou si on va mettre le sujet sur la glace », a-t-il dit.
On ne peut pas dire "Je suis souverainiste, mais un peu moins de ce temps-ci parce qu'on s'en va en élections. Mais dès que l'élection sera passée, vous allez voir, on le sera davantage." Les gens ne sont pas des imbéciles!
— Jacques Parizeau
L'ancien premier ministre n'a pas voulu commenter la possibilité d'élections provinciales dès cet automne, ou encore donner son opinion sur la présente campagne électorale fédérale. M. Parizeau a affirmé qu'il revenait de vacances en Europe.
Il a néanmoins lancé un appel à la centaine de militants et partisans péquistes réunis pour l'assemblée d'investiture à se mobiliser. Il a évoqué le nom de Maria Mourani, candidate bloquiste dans Ahuntsic, présente à cette occasion.
Lisette Lapointe a été élue dans Crémazie le 26 mars 2007, l'emportant par moins de 400 voix contre la libérale Michèle Lamquin-Éthier. La députée de Crémazie siège notamment au sein de la commission parlementaire sur l'itinérance. « En organisant l'investiture tôt cet automne, je veux que les citoyens d'Ahuntsic et de Montréal-Nord sachent à quel point je suis prête et motivée à l'idée de faire campagne pour un second mandat », a déclaré Mme Lapointe dans un communiqué cité par le Courrier Ahuntsic.
À la fin de son allocution, Jacques Parizeau a invité les membres du PQ à prendre le relais pour réaliser son rêve pour le Québec. « C'est votre travail maintenant, cette fois-ci », a-t-il dit.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2008/10/05/001-parizeau-souverainete.shtml - Citation :
- Référendum
Jacques Parizeau approuve Pauline Marois Mise à jour : 05/10/2008 20h30 Lcn (D’après PC) — .......Semblant fatigué, M. Parizeau a terminé son allocution en invitant les membres du parti à prendre la relève pour réaliser son rêve souverainiste. - Citation :
- Le dimanche 05 octobre 2008 à 20h37 Imprimer Par Marie Vastel, LA PRESSE CANADIENNE
MONTREAL - L'ancien premier ministre du Québec, Jacques Parizeau, a approuvé dimanche la chef du Parti québécois (PQ), Pauline Marois, d'avoir réglé la question de la date d'un référendum. Ne voulant pas commenter les situations politiques fédérale et provinciale, il a néanmoins également appelé ses membres à se mobiliser pour élire la candidate bloquiste de la circonscription d'Ahunstic à l'occasion de l'élection du 14 octobre.
M. Parizeau, qui prononçait une allocution dans le cadre de l'assemblée d'investiture de sa femme, Lisette Lapointe, dans la circonscription provinciale de Crémazie, a expliqué que l'obligation de tenir un référendum au cours du premier mandat d'un gouvernement péquiste était une "mauvaise idée" que le parti traînait depuis 1976.
"C'est une mauvaise idée. Il est tout à fait possible qu'il y ait deux élections l'une après l'autre. C'est écrit nulle part qu'il y a forcément un long moment entre deux élections et qu'on a le temps de faire un référendum là-dedans. Il fallait régler cette affaire de date et Mme Marois l'a réglée, et bien réglée", a affirmé l'orateur invité.
Pauline Marois avait annoncé son intention de retirer cette clause du programme du PQ si elle était élue chef du parti, en 2007. Mme Marois, qui en était alors à sa troisième tentative d'accéder à la direction du PQ, s'était présentée pour succéder à André Boisclair lorsque ce dernier s'est retiré.
Affirmant qu'il ne fait plus de politique, autre que d'accompagner son épouse qui se représentera pour un second mandat sous les couleurs péquistes, M. Parizeau a néanmoins dénoncé les dissensions internes au sein du PQ.
"Comme d'habitude, et c'est une sale habitude du Parti québécois depuis bien des années, quand on approche des élections, le débat commence à savoir si on va parler de la souveraineté ou si on va mettre le sujet sur la glace", a lancé M. Parizeau.
"On finit par perdre la confiance des gens avec ces petits jeux-là."
L'ancien premier ministre, qui semblait avoir perdu de sa fougue politique, n'a pas souhaité se prononcer sur la campagne électorale fédérale qui se terminera dans quelques jours, expliquant qu'il était seulement revenu de vacances en Europe le jour du débat des chefs en anglais.
M. Parizeau a toutefois lancé un appel à la centaine de partisans péquistes réunis à la cérémonie d'investiture de se mobiliser en vue de l'élection fédérale qui aura lieu dans moins de dix jours.
"Vous savez que dans ces derniers jours, votre action, vos téléphones que vous donnez, les contacts que vous avez avec les gens pour les inciter à voter peuvent faire une très, très grosse différence", leur a-t-il affirmé.
L'ancien chef a toutefois semblé hésitant à se prononcer, une fois de plus, restant vague sur ses propos.
"Je n'insiste pas, vous savez de quoi je parle... et vous savez à quel point c'est important", a-t-il simplement conclu, n'évoquant aucun autre nom que celui de la députée bloquiste d'Ahunstic, Maria Mourani, venue encourager son épouse Mme Lapointe.
M. Parizeau n'a pas non plus voulu spéculer sur la possibilité d'une élection provinciale à l'automne, comme l'a laissé entendre le premier ministre Jean Charest lors de l'assemblée générale du Parti libéral du Québec, à Lévis, la fin de semaine dernière.
Semblant fatigué, M. Parizeau a terminé son allocution en invitant les membres du parti à prendre la relève pour réaliser son rêve souverainiste, lui qui ne fait plus de politique et qui, semble-t-il, souhaite de moins en moins la commenter.
"C'est votre travail maintenant, cette fois-ci." | |
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