Aujourd'hui en page 8 du quotidien 24 heures on peut lire une annonce invitant les femmes à «soumettre leur candidature» pour participer à une formation intensive pour les femmes intéressées à faire de la politique à tous les niveaux.
Au bas de l'annonce on peut voir les logos suivants :
- Table de concertation de Laval en condition féminine
- Centre de développement Femmes et gouvernance
- Condition féminine Canada (département fédéral)
- Culture, Communications et Condition féminine Québec (département provincial)
- Conférence régionale des élus de Laval
On y affirme que la formation est ouverte à toutes les femmes sans égard à l'allégeance politique. La formation offerte aborde notamment les thèmes suivants :
- Communication politique et débat
- Rôle et responsabilités des élues
- Habiletés politiques
- Préparation d'une campagne électorale
- Institutions démocratiques et culture politique
Même en présumant que l'existence d'organisations gouvernementales dédiées spécialement aux femmes sans contrepartie équivalente pour les hommes soit acceptable, est-ce normal de voir les gouvernements venir s'ingérer dans la démocratie en assistant les candidatures éventuelles de certains types de personnes, mais pas des autres, comme on le fait dans le présent cas ?
Même en supposant qu'aucun refus d'admettre des candidates pour cette formation ne serait fait sur la base d'un dossier de candidature qui ne démontrerait pas l'adhésion à certaines idéologies, dans la mesure ou il est largement connu que certains partis ont des quotas de femmes parmi leurs candidats alors que d'autres partis n'en ont pas, n'est-ce pas là une façon détournée d'aider certains partis politiques aux dépens des autres ?
À quand des droits égaux pour chacun plutôt que des privilèges inventés pour créer une égalité artificielle de situation entre les sexes, mais seulement quand ça fait l'affaire des féministes (vous avez vu combien de campagnes à date pour encourager les hommes à devenir infirmier ou à travailler dans une garderie) ?
-- Le couillon anonyme