Ces pauvres artistes

Lien publié sur le Twitter de Jeff Fillion. En plus du pleurnichage habituel sur la pauvreté des artistes, cet extrait intéressant sur les différences hommes/ femmes :

Citation :

Grandes héroïnes, petits salaires

«Pour l’ensemble des cachets versés au cours de la même année (en 2008), le revenu des hommes a augmenté de 7,7% alors que celui des femmes a connu un accroissement de 2,7% seulement», écrit ma collègue.
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http://blogues.cyberpresse.ca/therrien/?p=911[/url]

Personne n'a jamais pensé que "l'acting" était un métier majoritairement féminin et que par définition il y avait beaucoup de femmes qui se battent pour peu de rôles alors que chez les hommes on nous ramène toujours les mêmes 20 comédiens? Bref, d'un côté une offre limitée et de l'autre une foule de candidates. L'offre et la demande ne pourraient pas simplement expliquer cette statistique?

L'article original de ce "dossier" :

http://www.cyberpresse.ca/arts/television-et-radio/200907/27/01-887489-un-tabou-difficile-a-briser.php

Autre article du dossier...

Citation :

Moins de rôles... et moins d'argent pour les femmes

Si Harry Potter s'était plutôt appelé Arielle Potter, est-ce que le célèbre personnage britannique aurait connu autant de succès? Difficile à dire. Chose certaine, au Québec, les personnages d'envergure ont la plupart du temps un visage masculin et le nombre de rôles destinés aux hommes est toujours plus grand. Résultat: en 2008, le revenu annuel moyen des actrices était toujours moins élevé que celui de leurs confrères. Et les choses ne semblent pas vouloir s'améliorer.

Bien que Suzanne Clément, dans Les hauts et les bas de Sophie Paquin, et Guylaine Tremblay, dans Annie et ses hommes, soient en quelque sorte la preuve de la présence de personnages féminins forts et centraux au petit écran, toutes les comédiennes n'ont pas la chance de jouer un rôle principal, car ceux-ci sont le plus souvent destinés aux hommes. Encore de nos jours, donc, les femmes de la télévision, du cinéma et du théâtre travaillent moins que leurs collègues masculins.

http://www.cyberpresse.ca/arts/television-et-radio/200907/26/01-887448-moins-de-roles-et-moins-dargent-pour-les-femmes.php

Come on... Juste vite de même, en plus des deux séries ci-haut je peux penser à Virginie, Tout sur moi, Rumeurs, La promesse, Providence, Nos étés. Toutes des séries où les rôles féminins sont prédominants. J'appelle ça s'apitoyer sur son sort...

Ils disaient au nouvelle qu'il y a plus de membre MASCULIN à l'UDA que de membre FÉMININ !

J'y croyais pas ...