C'est vrai, j'aurais pu mettre davantage l'accent sur les histoires de guerre, les gars qui tirent à la mitraillette et tout ça. Mais il faut aussi comprendre la réalité d'une couverture «embeded».
Ça a l'avantage que je sois accompagné et surtout, protégé par les militaires, mais l'inconvénient de limiter les infos que je peux diffuser. Tout ce qui concerne les opérations sur le terrain est considéré comme «opsec», ou si vous préférez «operationnal secret».
J'aurais bien aimé y aller seul et sortir avec un «fixer», mais c'est au dessus des moyens qui nous pouvons nous permettre. Nous ne sommes pas Radio-Can, quand même.
Par contre, si vous écoutez la deuxième partie de l'émission, celle qui présente Ranjina Hamidi, vous allez comprendre la réalité de l'Afghanistan.
Pour ce qui est des bases avancées, j'y ai appris la réalité des soldats et j'ai beaucoup d'infos qui me serviront en ondes ultérieurement.
Bref, vous n'avez pas idée du travail que cette émission a demandé en quelques jours seulement. 90 minutes en théâtre, c'est pas évident. Je vous jure.
Malgré tout, je crois le résultat intéressant. Désolé de ne pas être aussi critique que toi, Jean, envers mon propre travail...