Archives radio (visuelles)

J'aurais bien aimé profiter de la fin de saison du baseball majeur pour présenter ici une publicité de CKAC publiée en 1996, alors que les Expos tentaient de retrouver la première place dans la course au meilleur deuxième de la Ligue nationale (et que CKAC invitait les amateurs de baseball à écouter la description des matchs des Expos à la radio). Malheureusement, mon numériseur a soudainement décidé de me laisser tomber, et c'est ainsi que j'ai dû me rabattre en catastrophe sur une publicité annonçant le transfert du Canadien à CKAC...

Ceci étant dit, l'attention alors portée sur la fin d'une relation vieille de 61 ans entre le Canadien et la radio de Radio-Canada semble avoir contribué à faire oublier le fait que CKAC a pendant longtemps diffusé un certain nombre de parties du Canadien, jusqu'au début des années 1960 (au moins).  Les auditeurs étaient donc pris pour se promener d'une station à l'autre, selon le jour de la semaine, le lieu où la partie était jouée, ou les deux...

Ce n'est qu'à partir de l'automne 1980 que CBF 690 a commencé à diffuser la totalité des parties du Canadien.  Une exception notable aura été une certaine partie Canadien-Nordiques lors des séries éliminatoires de 1984, diffusée à la fois à CKVL 850 et à CJMS 1280 (chaque station utilisant sa propre équipe à la description), parce que Radio-Canada avait préféré diffuser une programmation spéciale pour le... Vendredi saint !

En ce qui concerne la publicité de CKSJ, vous avez peut-être remarqué l'emploi de l'expression «Réseau Laurentide», comme si ledit réseau avait été nommé en l'honneur de la bière plutôt que de la région...  La qualité du français écrit ne semble pas avoir été une grande priorité pour ce poste; la publicité en question a été publiée une bonne dizaine de fois sans correction, et ce n'est que lors du remplacement de cette publicité par une nouvelle que la faute a enfin été corrigée.  Par ailleurs, une publicité précédente de la même station avait oublié le «i» dans «St-Jovite»...

-- Le couillon anonyme

CJMS 1280 Montréal, en 1994 (source : Châtelaine, novembre 1994)



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CJRP 1060 Québec, en 1978 (source : L'Unité, 9 mars 1978)



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Il y a 19 ans aujourd'hui même, Télémédia et Radiomutuel annonçaient la fusion de leurs réseaux AM respectifs et, du même coup, la fermeture immédiate de six stations, soit CJMS 1280 Montréal, CJRP 1060 Québec, CKCH 970 Hull/Ottawa, CJRS 1510 Sherbrooke, CJTR 1140 Trois-Rivières et CJMT 1420 Chicoutimi.

Il semble que le 30 septembre soit une bien mauvaise date pour la survie des stations de radio. Le 30 septembre 1987, deux stations communautaires (CKLE-FM 96,5 Rimouski et CION-FM 103,7 Rivière-du-Loup) ont dû fermer étant donné que le CRTC venait d'annoncer son refus (à treize jours d'avis !) de renouveler leurs licences respectives. Et il y a un an aujourd'hui même, CHRC 800 Québec cessait de diffuser.

Souhaitons que la journée d'aujourd'hui passe sans nouvelle fermeture...

-- Le couillon anonyme

Si Roger Drolet était encore en vie, il célébrerait demain (lundi 7 octobre) son 78e anniversaire de naissance.

Retracer l'ensemble de sa carrière radiophonique avec exactitude serait une entreprise d'une complexité innommable; Drolet avait l'habitude d'être tout mélangé lorsqu'il abordait la question de ses débuts à la radio, tant au niveau des dates que des stations... peut-être pour les mêmes raisons qui le poussaient à ne jamais révéler son âge.

Ce qui est certain, c'est qu'il a fait son entrée dans le marché de Montréal en 1968 pour animer «Radio pyjama» tôt le matin en semaine à CKVL 850, et que la station avait alors fait une publicité fort originale pour annoncer son émission.

Je ne dispose pas d'une source d'aussi bonne qualité au plan visuel que je le voudrais, mais comme ladite publicité en vaut la peine, je me permets d'oublier ces détails et de la présenter quand même ici...


CKVL 850 Montréal (Verdun), en 1968 (source : La Patrie, 11 août 1968)



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CKO-FM-1 106,9 Ottawa/Gatineau, en 1977 (source : Ottawa Citizen, 30 juin 1977)



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CITE-FM 107,3 Montréal, en 1984 (source : L'Actualité, novembre 1984)



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Une note concernant les lettres d'appel de CITE-FM.  Au cours des dernières années, le CRTC a publié un certain nombre de décisions dans lesquelles le poste est identifié sous l'indicatif «CITÉ-FM», avec un accent aigu sur le «E» (voir par exemple les décisions CRTC 2013-310, CRTC 2010-550 et CRTC 2007-216).

Un phénomène semblable peut aussi être constaté pour CITE-FM-1 (et son réémetteur CITE-FM-2) à Sherbrooke.

À en juger par les bases de données d'Industrie Canada (qui a juridiction sur la question des lettres d'appel), le CRTC est dans l'erreur et les indicatifs en question n'ont toujours aucun accent.

Je profite de l'occasion pour souligner que les lettres d'appel de CITE-FM-1 Sherbrooke, qui passent généralement pour être non-conformes aux règlements d'Industrie Canada, seraient en fait bel et bien conformes si la station était au moment de leur attribution une «entreprise réémettrice», c'est-à-dire qu'elle diffusait sur une base simultanée au moins la moitié de l'ensemble des émissions de CITE-FM Montréal (j'ignore si c'était bien le cas).  Rien dans la réglementation n'exige qu'une station change ses lettres d'appel advenant qu'elle diffuse une plus grande proportion de contenu original.  Il semblerait par ailleurs que la station sherbrookoise ait très brièvement utilisé les lettres d'appel CITE-FM (sans suffixe numérique) en 1977, immédiatement avant l'entrée en ondes de la station montréalaise, mais je ne suis pas en mesure de confirmer ce fait.

En revanche, les lettres d'appel de CKO-FM-1 Ottawa semblent avoir été irrégulières.  Comme la seule station de tout le réseau CKO à avoir un indicatif sans suffixe numérique était CKO 1470 Montréal, normalement les lettres d'appel de la station d'Ottawa auraient dû être CKO-1-FM, et non CKO-FM-1.  L'inversion entre le suffixe -FM et le suffixe numérique s'est d'ailleurs répétée dans l'ensemble des marchés où CKO opérait des stations FM.  La présence de seulement trois lettres dans l'indicatif de base ne posait toutefois aucun problème réglementaire, contrairement à la perception populaire, étant donné que la réglementation prévoyait expressément la possibilité qu'un réseau national puisse obtenir ce genre d'indicatif.

-- Le couillon anonyme

(Note : J'avais originalement publié, par inadvertance, une version préliminaire du présent texte.  Je l'ai remplacé par la version finale, identique sauf pour le quatrième paragraphe qui a fait l'objet de certaines corrections.)

CHLN 550 Trois-Rivières, en 1971 (source : Hebdo du Cap, 3 novembre 1971)



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CKIA-FM 96,1 Québec, en 1986 (source : La Vie en rose, avril 1986)



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CBF 690 Montréal, en 1966 (source : En Ville, 30 avril 1966)



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CJLM 1350 Joliette, en 1985 (source : L'Echo de Louiseville / Berthier, 13 février 1985)



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CIEL-FM 98,5 Montréal (Longueuil), en 1983 (source : Le magazine Affaires, mai 1983)



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CHRC 800 Québec, en 1955 (source : L'Écho de Lotbinière, 23 décembre 1955)



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Il y a un soixantaine d'années la radio cherchait à retenir ses auditeurs pendant le temps des fêtes.

A CHOI depuis hier ce sont des rediffusions des grands moments    des Gravel, Gasse, Maurais, Dupont et peut-être même de MoreauLT.

Pourquoi la radio perd des auditeurs ? Parce ce qu'elle s'en crisse !

À la décharge de CHOI-FM, la licence parlée limite de façon significative les options de cette station, surtout avec Noël qui tombe en plein milieu de la semaine cette année.

Je conviens toutefois qu'une programmation du genre que vous décrivez n'est pas de nature à être attirante pour le public.

-- Le couillon anonyme

CKVL-FM 96,9 Montréal (Verdun), en 1974 (source : Photo-Journal, 1er avril 1974)



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CBM 940 Montréal, en 1966 (source : The Gazette, 11 octobre 1966)



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CJRC 1150 Ottawa/Gatineau, en 1977 (source : La Revue de Gatineau, 23 mars 1977)



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CHLP 1410 Montréal, en 1950 (source : La Patrie, 16 septembre 1950)



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CJMS 1280 Montréal, en 1985 (source : Le Devoir, 7 janvier 1985)



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Pascau était à CKAC si je ne me trompe pas ?

En effet.

Je ne me souviens pas d'avoir vu une pub identifiant nommément son compétiteur à la radio ou ailleurs. Ca a été bénéfique pour Proulx ?

CKAC/Télémédia scoraient très fort à cette époque. Je sais qu'à un certain moment Pascau et Proulx étaient presque côte à côte. Possible aussi que Proulx l'ait devancé. Mais c'était bien après 1985.

Drôle de pub. Ça porte presque à confusion, surtout quand on la voit près de 30 ans plus tard.

Pas sûr qu'on verrait encore ce genre de pubs aujourd'hui.

CJRP 1060 Québec, en 1974 (source : À propos, 2 février 1974)



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