Jean Langlois Admin
Nombre de messages : 25255 Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Qui doit payer pour la police lors de manifs ? Mar 12 Juin 2007 - 10:51 | |
| - Citation :
- SPVM
Finies les manifs gratuites André Beauvais Le Journal de Montréal 12/06/2007 07h36
En plus de vouloir facturer le travail des policiers lors de grands événements populaires, le SPVM veut aussi imposer des «frais policiers» pour ses interventions lors de manifestations contre des politiques gouvernementales.
Comme le rapportait le Journal, en fin de semaine dernière, le SPVM veut se mettre en mode «source de revenus» pour la Ville et ne plus faire payer par les contribuables des dépenses occasionnées pour des activités commerciales.
«Dans les cas de manifestations, la facturation pourrait être adressée aux gouvernements quand il s'agit de manifestation pour dénoncer des décisions politiques», a déclaré au Journal Claude Dauphin, responsable des dossiers de la sécurité publique au comité exécutif.
«À titre d'exemple, on pourrait facturer le ministère de l'Éducation pour une grande manifestation visant à dénoncer des décisions du ministère», a précisé M. Dauphin. http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/06/20070612-073601.html Quand même étrange comme raisonnement. Les ministères devraient payer pour les manifs organisées par les syndicats. Pourquoi ne pas plutôt envoyer la facture à ceux qui manifestent ? Et si le ministère n'a pas les moyens de payer le gouvernement va interdire les manifestations ? Pourquoi ne pas plutôt engager des agences de sécurité pour faire la job? Le syndicat des policiers manifesteraient contre ? Probablement.... | |
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Jean Langlois Admin
Nombre de messages : 25255 Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Re: Qui doit payer pour la police lors de manifs ? Mar 12 Juin 2007 - 11:01 | |
| Probablement.... - Citation :
- «Les agents de sécurité n'ont pas plus de pouvoir qu'un simple citoyen»
Pas moins non plus. Un simple citoyen peut mettre en état d'arrestation quelqu'un qui commet un crime. - Citation :
- Flânage et tapage
«Faux sentiment de sécurité» - La Fédération des policiers municipaux Louis Mathieu Gagné Le Journal de Montréal 12/06/2007 07h49
Les agents de sécurité engagés par les villes pour enrayer le flânage et le tapage des jeunes n'ont pas leur place dans les lieux publics car ils empiètent sur des compétences des policiers, selon la Fédération des policiers municipaux.
«On leur demande de faire de la surveillance et du gardiennage de lieux publics. Ça, c'est du travail de policiers, pas d'agents de firmes privées», affirme Denis Côté, président de la Fédération de policiers et policières municipaux du Québec.
Le Journal de Montréal rapportait hier que les villes de Beloeil et de Sainte-Julie ont engagé des agents de sécurité de la firme Gardium.
Depuis la mi-mai, ces agents circulent de soir et de nuit dans les rues, les parcs et les cours d'école pour contrer la flânage, le tapage et le vandalisme notamment.
Le président dénonce «cette confusion de rôles qui donne un faux sentiment de sécurité à la population». «Les agents de sécurité n'ont pas plus de pouvoir qu'un simple citoyen», indique M. Côté.
Le souci d'économie explique cette situation selon lui «Il y a un manque d'effectifs policiers et on cherche à combler un besoin à moindre coût», dit-il.
Régie
Selon la Régie intermunicipale Richelieu- Saint-Laurent, la présence d'agents de sécurité dans les parcs n'a rien à voir avec un manque d'effectifs.
«Les effectifs sont suffisants pour répondre aux appels et accomplir la charge de travail. On ne peut pas être partout en même temps», dit François Bigras, directeur adjoint à la Régie.
Selon lui, les agents privés font un travail complémentaire à ses policiers. «Je n'y vois aucun problème, en autant que leur travail n'empiète pas sur nos compétences», affirme François Bigras. | |
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