Jean Langlois Admin
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| Sujet: Julie Boulet blessée Dim 23 Déc 2007 - 18:18 | |
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- Le vendredi 21 décembre 2007
Julie Boulet blessée Louise Plante Le Nouvelliste
La ministre des Transports, Julie Boulet, est fatiguée. Très fatiguée. Au point qu’elle ne peut plus lire un bon livre sans s’endormir dessus, avoue-t-elle. Les journées de 12 à 14 heures jumelées à des fins de semaines en comté (le 3e plus grand au Québec) où les dossiers ne cessent d’atterrir sur le bureau de la ministre régionale et seule députée libérale en Mauricie, finissent par épuiser.
«Je ne peux décrocher les fins de semaines. Ça n’arrête pas dans un comté comme le mien. Heureusement que j’ai une santé extraordinaire. C’est lourd, c’est beaucoup de travail mais je me suis toujours totalement investie dans ce métier-là. En plus, le ministère des Transports, ce n’est pas un petit ministère. »
La dernière session a été dure et elle ne cache pas que l’affaire de la limousine est le genre d’événement qui lui fait se demander si ça vaut vraiment le coup de rester en politique. C’est d’ailleurs avec une émotion contenue qu’elle reparle de cet épisode qui a fait d’elle la tête de Turc des chroniqueurs du Québec.
Être surprise dans un véhicule de fonction qui roule trop vite alors qu’on s’apprête à adopter une loi renforçant la sécurité routière est une chose. Mais la ministre a remis involontairement de l’huile sur le feu en soutenant qu’elle dormait à l’arrière. C’était vrai, (elle le fait tout le temps, même en avion, soutient-elle) mais l’image a provoqué bien des moqueries, nuit à la crédibilité de la ministre et agacé des collègues du caucus.
Julie Boulet explique qu’elle veut bien défrayer les manchettes pour un supposé outrage aux parlementaires («ça fait partie de la game») mais pas pour une histoire comme celle de la limousine qui roulait trop vite et dont elle n’est pas responsable. C’est, dit-elle, précisément le genre d’événement qui lui donne le goût de rentrer dans ses terres.
«Personnellement, ça vient me chercher comme individu ces choses-là, avoue-t-elle. Je ne dois pas avoir encore la carapace assez dur. Ça me fait mal. Ça fait plus mal que n’importe quel autre dossier politique. Ce sera sans doute LA raison pour laquelle je partirai.»
À tout cela, il faut ajouter des frictions avec la mairesse de Shawinigan, Lise Landry, qui, note Mme Boulet non sans un pointe d’agacement, ne semble pas avoir compris que la ministre régionale est sa meilleure alliée dans la crise économique qui secoue le Centre-de-la-Mauricie.
En terminant une entrevue bilan, Le Nouvelliste a voulu savoir si la ministre serait encore sur les rangs lors d’une prochaine élection. Comme elle l’a fait plusieurs fois déjà, la députée de Laviolette a laissé la question en suspend, en répliquant qu’elle préférait attendre son retour de vacances au soleil pour y répondre à tête reposée. Disons qu’hier, Julie Boulet n’avait pas envie de répondre oui.• | |
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