Les enfants riches plus intelligent !

Citation :

Le vendredi 15 août 2008
Crise du verglas: le stress a laissé son empreinte
Ariane Lacoursière
La Presse

.......Les jeunes dont la mère a vécu un grand stress durant la crise de 1998 présentent des quotients intellectuels (QI) de 10 points moins élevés que ceux dont la mère n'a vécu qu'un stress léger (106 contre 116). Le QI moyen des enfants québécois est de 100. «Les enfants de notre étude viennent de familles aisées et scolarisées. C'est pourquoi ils ont en partant des QI plus élevés que la moyenne......dit la psychologue Suzan King, de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas.....
http://www.cyberpresse.ca/article/20080815/CPACTUEL/808150794/6685/CPACTUEL

Hein !!!!

S. King est-elle encore au Québec ?

Vivante ?

T'as pas le droit de dire ca.

Tu parles d'une .......

Il n'y a rien de plus ridicule que l'importance accordée au Q.I. Pour ma part, je crois avec certitude que l'intelligence, mis à part les troubles réellement neurologiques ou autres déficiences connexes, sont nettement redevables à la socialisation. Ainsi, plus tu évolues dans un milieu favorisant ton développement, ton langage, ton potentiel, ton regard sur le monde, ton apprentissage divers de la vie, plus tu seras évalué avec un fort Q.I.

Ça ne veut absolument rien dire. Prenons le cas d'un enfant issu d'un milieu défavorisé qui n'emploie pas le mot "évier", mais plutôt l'angliscisme "sink" pour désigner cet objet. Dans un questionnaire où la mise en situation concernera un évier, l'enfant ne comprendra absolument rien à cette question. Il sera donc évalué très injustement par rapport à un autre enfant qui connaîtra le sens du terme.

Dans un autre secteur par exemple, on évaluera la dextérité ou les capacités motrices et créatrices à partir d'objets inconnus des enfants des classes plus défavorisées. Dans le temps, l'utilisation de beaux cure-pipes de couleurs qui étaient davantage l'apanage des gosses de riches ne mettaient pas en valeur leur créativité que s'ils avaient utilisé des bâtons de pop-sicle par exemple, avec quoi ils sont plus à l'aise. Je ne sais pas de quoi se composent maintenant les tests de Q.I., car je ne les fais pas puisque je les trouve inutiles et condescendants pour rien.

Bref, beaucoup d'enfants issus des milieux plus défavorisés sont très intelligents, voire même beaucoup plus, et s'ils avaient la chance de se développer autant que dans les familles favorisées, on assisterait à un revirement de la situation! Les enfants d'ouvriers seraient les meneurs et les leaders de demain! D'ailleurs, c'est déjà entamé avec les filles. Celles des classes ouvrières sont les plus battantes à cet effet depuis déjà plusieurs années...

Et puis, il y a tellement toutes sortes d'intelligence qu'il devient ridicule de les limiter à un résultat comparatif sur des bases soi-disant communes et surtout équitables...

Il semblerait que maintenant on soit capable de mesurer l'intelligence et de mesurer l'activité cérébrale occasionnée par l'effort intellectuelle et la réussite de certains problèmes mathématiques par exemple de différent niveau. Y'a eu un reportage là-dessus. Je pense que c'est en étudiant les autistes de haut niveau qu'on en est venu à pouvoir mesurer l'intelligence et même situer exactement quel secteur du cerveau se voit stimuler lors d'efforts intellectuels.


Des prodiges, y'en a partout et ce serait intéressant de voir de quels milieux ils proviennent. C'est certain qu'en milieu plus riche les enfants ont sûrement accès à des livres par exemple, à des cours de ceci et celà qui leur permettent d'être stimulés davantage ou de façon plus précoce que certains enfants en milieu moins favorisé. C'est peut-être là la différence constatée entre les plus riches et les moins riches. Celà ne veut pas dire qu'ils feront de meilleurs adultes...des fois, les bolés (on en connait tous) n'ont pas tous finis ingénieurs!