Parler de prostitution à la radio sportive

Au cours de la dernière semaine Maria Mourani a publié dans le Journal de Montréal de nombreux textes sur la prostitution et le Grand Prix de Formule 1.  Voici un extrait qui touche au monde de la radio...

Citation :

En poursuivant ma marche sur Crescent vers Sainte-Catherine, je rencontre trois jeunes distribuant des cartes pour la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes. Une des jeunes filles m’informe qu’ils sont six équipes.

Leur objectif? Faire connaître la ligne d’urgence aux potentielles victimes ou aux personnes qui pourraient être témoins de situation de traite.

Vous n'imaginez pas ma joie! J’étais tellement contente que je suis allée en parler à l’animateur du BPM Sports 91.9 Montréal, lui suggérant d’en glisser un mot à ses auditeurs.

Devinez ce que, surpris et mal à l'aise, il m’a répondu? «On est une radio de sport.»

Raison de plus pour en parler!

Devant mon insistance, il a pris la carte de la Ligne d’urgence canadienne contre la traite des personnes que je lui tendais et a lâché un: «Je vais prendre en considération votre demande.»

Autrement dit, rêve en couleur.

Mon constat? Les choses avancent lentement, mais sûrement.

https://www.journaldemontreal.com/2024/06/10/festivites-du-gp-comme-si-les-regles-ne-sappliquaient-plus

Je suis d'accord avec l'animateur. Quand la F1 débarque à Montréal il est plus question de prostitution que de course depuis une quinzaine d'années.

Au Québec dans les jours qui précèdent le grand prix il est difficile pour les amateurs de trouver de l'information.