Il ne manquait que ça au Québec !!!

Le cours de pitoune 101 maintenant...

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Le samedi 19 mai 2007


Cours de «pitoune» 101

Les filles du calendrier Dreamteam de CHOI FM ont inspiré le documentaire Ma voisine est une pin-up.
Photo: Patrice Laroche, Le Soleil

Richard Therrien

Il s'en vend 25 000 chaque année. C'est dire que les calendriers Dreamteam de CHOI FM ne se retrouvent pas seulement dans les garages de mécaniciens cochons.

Le phénomène, qui suscite autant d'attrait que de dégoût, a inspiré un documentaire, Ma voisine est une pin-up, que diffusera Canal D demain, 21h, à Docu-D. L'œuvre réalisée par Loïc Guyot provient d'une boîte de Québec, Vélocité International, qui produisait Automania à TQS. Après les chars, les pitounes.

Si vous pensez que les filles qui posent pour ce calendrier n'ont pas inventé le bouton à quatre trous, ou qu'elles sont carrément exploitées, vous serez en partie conforté dans votre opinion. En partie seulement, parce qu'elles disent qu'on ne les oblige à rien, et que certaines d'entre elles fréquentent l'université ou occupent des professions sérieuses.

«Mais on peut aussi avancer que c'est pas là-dessus que capitalise Radio X», convient le narrateur.

On ne les oblige tellement à rien qu'elles ne reçoivent pas un cent pour poser en petite tenue. Leur salaire: un voyage en République dominicaine, où elles n'ont pas le droit d'être accompagnées, et où elles passeront la semaine à lécher la lentille du photographe. «Je suis payée parce qu'à l'autre bout, quelqu'un fait de l'argent avec ça», dira naïvement l'une d'elles. T'as tout compris.

Des auditeurs de CHOI sont du voyage, certains pour la troisième année, et salivent devant ces beautés. Aussi, vous reconnaîtrez le photographe, Luc Delisle, qui fait aussi des annonces de lunettes... sûrement pour mieux voir ses sujets. Lui non plus ne manque pas de franchise, à propos des féministes qui dénigrent le concept: «J'ai rarement vu une féministe qui aurait tout le potentiel pour faire ce genre de photo-là, attirante, sexy. Les féministes qui crient haut et fort sur la place publique, j'aurais pas le goût de les prendre en photo.»

Tournée en bonne partie à Punta Cana mais aussi à Québec, le documentaire nous montre les auditions, et la grande finale à l'Impérial, où les 12 meilleures ont été choisies parmi 36 finalistes. «Si t'as le cul un peu gros, tu passes pas. Si t'as de la cellulite, tu passes pas. C'est vraiment tragique, je trouve ça épouvantable, vraiment dur pour les filles», lance l'animateur Gilles Parent, instigateur du projet, et d'une franchise déconcertante. On le croit, sauf peut-être quand il dit ne pas faire «une cenne» avec le calendrier.

Selon lui, dans ce qui motive les filles à se dévêtir pour exciter les gars, «il y a quelque chose de plus profond que juste se montrer les boules.» Notamment de l'exhibitionnisme, et le désir d'être reconnue.

Il s'en fallait de peu pour que tout le documentaire endosse ce qu'on y voit. Le seul avis négatif provient d'un jeune vacancier québécois sur la plage de Punta Cana, qui croit avoir atterri en enfer en voyant les mannequins et les fans de CHOI qui les accompagnent. «En agissant comme ça, elles disent tout simplement: "Exploitez-moi et j'aime ça." C'est totalement dégradant.»

Plusieurs passages du documentaire sont littéralement pathétiques. Vous verrez une coiffeuse qui rêvait de figurer dans le Dreamteam. Racontant qu'elle n'a pas été retenue, elle fond en larmes. Pour un calendrier.

Vous entendrez aussi des extraits de l'émission de Gilles Parent à CHOI, où les candidates doivent compléter des dictons en ondes. Exemples de réponses: «Qui s'y frotte... aime bien ça!» «Une hirondelle ne fait pas... ce que fait un pigeon!»

"Freak show?" Humiliation publique pour attirer l'auditoire? Réponse de Gilles Parent: «En radio, peu importe les raisons pour lesquelles t'écoutes, si t'écoutes, c'est ce qui compte.»

Étonnamment, l'heure de ce documentaire est divertissante. Stupéfiante, abrutissante, mais néanmoins fascinante. Regard sur le phénomène, à vous de juger.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070519/CPARTS/70518122/-1/CPARTS

Choi et Parent, ça vaut pas cher la livre, tant qu'à moi...

Vous souvenez-vous qu'à l'arrivé de Parent à CHOI c'était le bébé de Fillion le dream team ?
Parent s'en est emparé comme si Fillion n'existait pas.

Jeff Fillion avait eu l'idée de faire un dreamteam de belles filles pour l'émission du matin après avoir vu dans le journal la publicitée que la plupart des gars se souviendront; celle des trois triplets pour une marque de biere dont je ne me souviens pas.

On était fin 1999 si je me trompe pas et pas plus de 2 ou 3 ans plus tard comme par hasard c'était Gilles Parent qui s'occupait du Dreamteam...

J'avais posé la question sur radio réveil en 2005.