Histoires reliées aux écoles

Non mais ce n'est pas la loi qui primait dans les solutions et on réglait quand même des problèmes. Si un gars mettait le feu à l'école, ce n'était pas automatiquement la police qui arrivait. Il y avait une rencontre dans le bureau du dic. Parfois ça s'arrangeait par une expulsion de quelques jours et le tout était réglé. C'est ce que j'ai vu à ma poly dans l'temps.
Le gars qui a mis le feu dans la poubelle à l'époque, y'é pas en prison aujourd'hui, y travaille pis y'a une famille. Pis y'a pas fait de familles d'accueil non plus. Y'a été suspendu pis....mais ça revient à ce que je disais dans un autre post. On avait peur de l'autorité, plus que les jeunes d'aujourd'hui j'ai l'impression.

Citation :

On avait peur de l'autorité, plus que les jeunes d'aujourd'hui ...

Effectivement...

Où ça chier, comme dirait l'autre ?

Ben moi, d'une certaine façon, si j'ai eu peur de l'autorité à l'école c'est que chez moi y'avait des "règlements", y'avait une certaine autorité parentale à respecter. Le respect est un chose qui m'a été apprise à la maison d'abord.

kat a écrit:

Ben moi, d'une certaine façon, si j'ai eu peur de l'autorité ....

Peur ou respect ?

Citation :

Ben moi, d'une certaine façon, si j'ai eu peur de l'autorité à l'école c'est que chez moi y'avait des "règlements", y'avait une certaine autorité parentale à respecter. Le respect est un chose qui m'a été apprise à la maison d'abord.

Tu as raison Kat. Cependant il y a toujours eu des rebelles...

Nous devions respecter les règlements et nous avions une certaine peur de l'autorité et des conséquences de nos gestes.

Bref, les croyances religieuses y étaient pour quelque chose ...

Le respect appris à la maison! Oui bien sûr et l'école est la continuité de tout ça. Parfois elle rate son coup !

Citation :

Jean Langlois a écrit:

kat a écrit:

Ben moi, d'une certaine façon, si j'ai eu peur de l'autorité ....

Peur ou respect ?

Ben, quand tu sais que tu manques de respect à quelqu'un et tu sais que tu seras réprimendé, y'a une petit crainte qui s'installe et ça porte parfois à réfléchir avant d'agir. Le mot peur est peut-être un peu fort disons.

Citation :

Le respect appris à la maison! Oui bien sûr et l'école est la continuité de tout ça. Parfois elle rate son coup !

Y'a des filles de mon âge qui ont des enfants et qui se laissent frapper par leur enfant de 4 ou 5 ans et qui ne réprimendent jamais....comment l'école peut-elle récupérer ça?? Une d'entre elle, sa fille à maintenant 16 ans pis c'est elle le boss.....la mère va au p'tit coin plus souvent qu'à son tour et ce, depuis qu'elle est petite. Tu peux être certaine que la jeune ça l'achale pas trop de sacrer le camp de l'école et d'envoyer promener les profs.
Si elle avait visiter sa chambre de temps en temps petite, elle aurait peut-être développer un respect de l'autorité.....

En tout cas, ça commence à la maison. D'accord pour les rebelles mais y sont pas légion.

Et j'aurais dû ajouter qu'il y a des parents ratés qui ont été des enfants ratés jadis ...

Citation :

Dompter son petit volcan intérieur

Daphné Bédard

Le Soleil


Chloé enseigne à une classe de quatrième année. Sur 29 élèves, près de la moitié lui pose problème. Crises de colère, de larmes, impolitesse, poings serrés, doigts d’honneur et claquements de porte sont son lot quotidien. « Je passe plus de temps à faire de la psychologie, à régler des conflits, à consoler les élèves et à les élever qu’à enseigner », dit-elle.

Bien sûr, les enfants tannants ont toujours existé. Mais il y a une vingtaine d’années, il y avait un ou deux élèves « à problèmes » par classe. Aujourd’hui, ils sont pratiquement en majorité. Et ils revendiquent leurs droits. « Ils argumentent, ils rouspètent, ils n’écoutent pas les consignes, ils n’acceptent pas qu’on leur dise non et il faut toujours qu’ils aient le dernier mot », résume Chloé.

Que s’est-il donc passé pour que des enfants deviennent aussi insupportables ? La première réaction est de se tourner vers les parents. Ces enfants ont-ils été mal élevés ? Pas nécessairement. Mais il est certain, constate l’enseignante, que les enfants d’aujourd’hui doivent composer avec beaucoup de bouleversements dans leur vie comme la séparation de leurs parents ou les familles recomposées, ce qui peut affecter leurs façons d’agir.

« Ils ont beaucoup de problèmes et de soucis qui les perturbent, explique Chloé. Ils vivent des frustrations et ils n’ont pas la tête à l’école. » Pour les calmer, l’enseignante leur fournit des balles antistress… « Au moins, quand ils jouent avec ça, ils m’écoutent. »

Horaire très chargé

L’organisme Entraide Parents a constaté une augmentation de la colère des tout-petits au cours des dernières années. En effectuant une recherche auprès de parents de divers milieux moyens et aisés, l’organisme a pu voir qu’il n’est pas rare que les petits tapent leurs parents, se mordent entre eux et piquent des crises de colère qui durent jusqu’à trois heures.

Les causes seraient multiples. Entraide Parents souligne entre autres l’horaire très serré des jeunes, dans le but de la stimulation précoce, qui pourrait causer du stress et brimer leur liberté d’expression.

À l’école de Chloé, certains enfants arrivent à l’école à 7 h et ne partent que vers 18 h. Ils vivent donc toute la journée dans un environnement encadré.

Dernièrement, une vaste étude réalisée aux États-Unis par le National Institute of Child Health and Human Development concluait que plus les enfants passaient du temps en garderies collectives avant la maternelle, plus ils souffraient plus tard de troubles de comportement comme l’insolence, la désobéissance et la violence.

L’étude soulignait toutefois qu’une bonne éducation parentale pouvait renverser cette tendance.

Difficile donc de déterminer avec exactitude les causes des comportements difficiles. « Il est normal que les enfants fassent des colères et s’opposent un peu de temps en temps, dit Christiane Naud, agente de développement chez Entraide parents. C’est aux parents à leur apprendre à dompter leur petit volcan intérieur. Il ne faut pas prendre pour acquis que les enfants savent déjà quoi faire avec leur colère. »

Les parents doivent donc apprendre à leur enfant à reconnaître les premiers symptômes de la colère (l’enfant devient crispé, a mal au ventre, etc.) et les éléments qui la provoquent. Finalement, il faut donner à l’enfant les outils pour la gérer et l’exprimer.

« La colère chez les enfants, c’est d’abord une question de tempérament, croit Mme Naud. On peut parler d’enfant-roi, on peut critiquer la société, mais je pense qu’il faut prendre les enfants individuellement et les éduquer individuellement. Il n’y a pas de formule toute faite qui marche pour tous les enfants. C’est du cas par cas. Il y a des enfants qui vivent des situations difficiles et qui ont plein de colère et de frustration à l’intérieur, il y a des familles séparées, des enfants qui ne voient pas beaucoup leurs parents… Mais peu importe les raisons, il faut apprendre aux enfants à s’exprimer correctement.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070505/CPSOLEIL/70505094/5786/CPSOLEIL03

Le dernier paragraphe m'accroche...du cas par cas alors que dans notre société, on travaille pour que tous soient égaux, pareils, standardisés.....Y'a pas de temps à l'école pour le cas par cas.

Le rôle des parents ben c'est ben d'valeur mais les enfants font leurs premiers pas dans la vie accopagnés de leurs parents. Si l'environnement familial est boulversé, les enfants le sont aussi.

Un prof qui m'a fait la classe me disait dernièrement que quand il enseignait dans mon temps, il demandait aux élèves combien d'entre eux avaient des parents divorcés....2 ou 3 levaient la main. Maintenant, il demande à ses élèves combien ont des parents vivant ensemble....la réponse est la même! Le monde a bien changé!

Le monde a changé ... faut s'ajuster et les profs aussi doivent le faire. Eux aussi vivent des séparations.

Les mariages disfonctionnels, il y en a toujours eu. Dans l'temps ça divorçait pas ... et il y avait des enfants tout aussi malheureux!

Je me souviens d'une amie abusée par son père, chut faut pas en parler. Un copain se faisait battre, par sa mère et son père et son grand frère ben il écoutait pas. La mère d'une élève recevait des râclées, elle aussi devait pas écouter. Un autre son père buvait, il rentrait soul tous les soirs ou presque ... c'était ça la poly dans mon temps. Les troubles familiaux c'était légion dans mon temps, mais on en parlait pas!

Maintenir un mariage qui marche pas, je ne crois pas que ce soit la solution aux problèmes des enfants. Ce sera d'autres problèmes comme en témoignent les copains de poly ...

Oui et si c'est bien géré, y' pas de problème. Y'a des enfants de parents séparés qui fonctionnent numéro 1....probablement parce que les parents fonctionnent numéro 1 aussi.

De toute façon, on demande souvent à des enfants de 6 ou 7 ans d'être plus raisponsables que les adultes. Ils doivent être patients, ne pas oublier leur pack sac à l'école, laisser faire le toton qui se moque d'eux, se forcer à l'école, avoir envie de pipi dans le bon temps, ne pas perdre la clé de la maison, ne pas oublier leurs devoirs à l'école, être bons dans le sport que papa ou maman à choisi pour eux, se rappeler d'un paquet de règles (à l'école, comme à la maison comme au service de garde)...voyons donc, y peuvent ben avoir envie d'envoyer promener tout le monde un moment donné. Il n'y a plus de place pour l'enfance pendant l'enfance.

Bonne réplique kat. Les flos ont le dos larges en maudit ... trop parfois!

Que penses-tu de ça maintenant ?

SAMEDI 5 MAI 2007 À 21 H 30 (HE) (RDI)
L'apprentissage de Jonas. Lorsque bébé Jonas fêtera son premier anniversaire, sa mère aura tout fait, par acquis de conscience, pour qu’il soit le plus volubile, le plus lettré, le plus athlétique et le plus propre des poupons en garderie. Dans ce film autobiographique, la réalisatrice Michelle Smith documente la première année de la vie de son enfant qu’elle soumet à une myriade d’activités. Nous suivons l’apprentissage de bébé Jonas dans ses cours de yoga, ses cours de massage, et ses leçons de langage par signes. Au terme d’une année bien remplie, Michelle et Jonas font le bilan de l’expérience.

Animation : Karina Marceau
Rediffusion dimanche à 11 h 30.

J'ai vu un extrait de ce reportage. Il s'agit d'une journaliste me semble?? En tout cas, tu vois que y'a pas de milieu....Trop c'est comme pas assez. Je suis peut-être dans le champs mais un bébé c'est pas un laboratoire pour parent.

C'est une réalisatrice.

J'ai vu le reportage ... ben sur ça pousse loin un brin!

Mais cette femme passe du temps avec son enfant, elle n'est pas divorcée, elle a une bonne job. L'enfant semble en bonne santé ... tout y est !

Mais pourquoi je ressens ce malaise de trop c'est comme pas assez !

On voit la mère tenant le petit de 9 mois (si c'est pas plus jeune) bout de bras sur la toilette, pour son apprentissage à la propreté! Et le bambin le fait ...

Tu vois ça, dans 30 ans on en dira quoi? On est allé trop vite ?

Citation :

Mais cette femme passe du temps avec son enfant, elle n'est pas divorcée, elle a une bonne job. L'enfant semble en bonne santé ... tout y est !

C'est le côté que j'ai retenue, elle passe du temps avec son enfant pis c'est ben correct quant à moi.

Je ne crois pas qu'il faille pousser les enfants à apprendre ce qu'il leur vient naturellement dans le bon temps. Ça s'est fait par le passé, des parents qui veulent tellement que leur kid devienne un Einstein...parfois le résultat est décevant....j'aurais peur de balzer mon p'tit avant le temps.
Et si il n'est pas propre au moment où la maman juge que selon ce qu'elle lui a appris il devrait être propre.....comment va-t-elle réagir?

La nature est bien faite, qu'no la laisse travailler!

Citation :

Du calme, vous êtes filmés !

Annie Morin

Le Soleil

Québec


Les chauffeurs d’autobus scolaires en ont ras-le-bol des petits monstres qui font la pluie et le beau temps entre l’école et la maison. Pour faire régner l’ordre, ils sont prêts à faire monter des surveillants et même à généraliser l’utilisation de caméras à bord de leurs gros bolides.

Une vingtaine d’autobus jaunes et une quarantaine de chauffeurs syndiqués à la CSN et à la CSD ont pris d’assaut la colline parlementaire, hier, pour réclamer au gouvernement du Québec plus d’argent pour le transport scolaire.

« On veut être reconnus pour notre travail », a martelé Jacques Forgues, chauffeur d’autobus depuis 30 ans et représentant du secteur à la CSN.

Cette reconnaissance doit se matérialiser en augmentations salariales car « à 17 000 $ par année, sans régime de retraite ni assurances, c’est un salaire de crève-faim ». Mais elle passe aussi par une politique nationale de sécurité et de discipline. Car tous les jours, les chauffeurs doivent mener à bon port et jouer à la police avec des groupes d’enfants pouvant compter jusqu’à 72 têtes.

Les principaux intéressés voudraient notamment que des protocoles d’intervention clairs facilitent la gestion des cas difficiles. Dans certaines régions du Québec, les transporteurs et les commissions scolaires remettent des avertissements écrits aux élèves turbulents. Quand ceux-ci en accumulent un nombre donné, ils sont passibles de mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’à la suspension. « Pour la violence verbale ou physique, ça prend une conséquence immédiate », croit M. Forgues, qui a déjà été giflé par un élève de troisième année.

Enfants irrespectueux

Il raconte que certains chauffeurs peu ou pas épaulés par leurs patrons sont poussés à bout par des enfants irrespectueux. « S’ils ont le malheur d’échapper un juron un jour, les parents se plaignent et c’est le chauffeur qui est blâmé ou suspendu. »

Pour éviter les dérapages, l’usage de caméras vidéo se répand. C’est notamment le cas à Saguenay, Drummondville et Boucherville, sur la Rive-Sud de Montréal. Tous les véhicules n’y sont pas sous surveillance constante, mais des caméras volantes y sont installées au besoin. Les images sont remises à la commission scolaire, qui les archive en veillant au respect de la vie privée des élèves.

« L’effet est plus dissuasif qu’autre chose », affirme Hélène Aubin, porte-parole de la commission scolaire des Rives-du-Saguenay, qui possède une caméra pour l’ensemble de ses autobus.

Les leaders syndicaux ont également évoqué la possibilité de faire monter des surveillants à bord des véhicules jaunes pour assurer un minimum de décorum. Ils ont suggéré de confier cette tâche aux surveillants du midi.

...

http://www.cyberpresse.ca/article/20070508/CPSOLEIL/70508206/6584/CPSOLEIL

Ouf ! Je vois d'ici la panoplie de doigts d'honneur filmés!

... Et la panoplie de parents alignés pour défendre la liberté d'expression de leurs flos!

Y a beaucoup d'intimidation qui se fait dans les autobus scolaires entre élèves, et parfois même, avec les chauffeurs. Je crois que même avec des caméras, les bancs étant hauts dans ce type de véhicules, il serait difficile de filmer tout et les jeunes belligérants au pacifisme trouveraient rapidement les trucs pour se cacher des caméras.

La dénonciation demeure la meilleure solution et les jeunes ont souvent peur de le faire. C'est la loi du silence bien souvent.

Dans une école secondaire où j'enseignais, ça fumait du pot à l'arrière de l'autobus, fenêtre entrouverte avant le premier cours du matin.

Ca serait peut-être le temps que les chauffeurs de bus qui sont responsables des personnes qu'ils transportent fassent des adultes d'eux plutôt que de vouloir être chummy.

Ça marche pas de même monsieur Langlois. Quand un prof ou un chauffeur d'autobus oubien un intervenant de l'école s'avance dans une intervention, des fois il arrive que le parent se présente pour venir prendre partie pour son enfant.

Y'a eu des histoires de la sorte chez nous. Le chauffeurE (une femme) d'autobus a réprimendé un espèce de fou qui mettait le trouble dans le bus. Elle ne lui a pas touché (les détails m'échappent) mais elle a eu affaire aux parents pis ça mal été pour elle. Elle s'est retrouvée avec des accusations de menaces pis c'était même pas vrai.

Aujourd'hui quand tu t'adresses à quelqu'un pour un problème quelconque, c'est pas compliqué, faut se voir en court en train de régler l'affaire!!

Citation :

Le mercredi 09 mai 2007

DISCOURS INAUGURAL À QUÉBEC

Le bulletin scolaire chiffré est de retour

Simon Boivin


Le bulletin scolaire chiffré sera de retour dès septembre. Il s’agit de l’une des concessions faites à l’ADQ par Jean Charest dans son discours inaugural, hier.

« Pour que vous, les parents, sachiez comment progressent vos enfants à l’école, nous ferons en sorte qu’un bulletin chiffré soit en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire », a lancé le premier ministre, méritant du coup les applaudissements de l’opposition adéquiste.

La mise en place de la réforme scolaire a mené au remplacement des pourcentages dans les bulletins par des lettres, au grand dam de nombreux parents.

Plus question, donc, de laisser aux conseils d’établissements le choix entre des lettres ou des chiffres au primaire et à la première secondaire, comme il en a été question en novembre dernier. « Ce sera des chiffres pour tout le monde », indique Jean-Pascal Bernier, attaché de presse de la ministre de l’Éducation.

Comme à chaque début de législature, le premier ministre a énoncé dans son discours inaugural les grandes orientations de son gouvernement pour le mandat. Dans le contexte d’un gouvernement minoritaire, M. Charest a aussi dressé une liste de huit gestes qu’il s’engage à réaliser d’ici décembre prochain (Voir Tableau).

Outre le bulletin chiffré, plusieurs pistes que gouvernement veut emprunter s’inspirent du programme électoral adéquiste. Comme la mise sur pied d’une consultation publique sur les conditions de vie des aînés. L’encadrement du pouvoir de dépenser était aussi un cheval de bataille de l’ADQ.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070509/CPSOLEIL/70509267/5019/CPSOLEIL

Prochaine étape: on ne nous imposera plus la réforme. On va revenir aux méthodes traditionnelles.

Citation :

On va revenir aux méthodes traditionnelles.

Avec les coups de règles sur les doigts?

Je n'ai pas connu ces méthodes!

Moi oui ... mais vers la fin (1972)

(Anecdote)

J'ai déjà osé sourire en sec 1 ( bien dit sourire) pendant que le directeur était avec une de mes amies, venue s'excuser pour avoir dérangé les autres élèves. Elle avait fait une blague pendant un cour.

Il m'a seulement attrapé par les cheveux et il m'a secoué un peu.

Quand le fou fut calmé, il avait entre ses doigts un belle grosse poignée de cheveux blond ...

(NON, mes tuteurs n'ont pas été chialer pour prendre ma défense. Je ne suis même pas plainte à vrai dire ... et j'ai continué de sourire devant les directeurs)

Y'en avait encore des coups de règles à mon tour aussi..... 1980-81!! La grosse Carmen, elle fermait le panneau du pupitre sur les doigts des élèves et donnait des coups de règles....Elle a procédé de la sorte jusqu'à sa retraite dans les années 90! Personne n'a jamis porté plainte contre elle et la majorité des parents s'entendaient pour dire qu'elle était bon professeur???$%/%?% J'cré ben, on apprenait nos leçons, on en avait peur!

Je retiens de cette grosse Carmen son air de boeuf, son gros bedon, son bouton de sorcière, et la fois qu'elle nous a fait de la tire Sainte-Catherine.

Sérieusement, les méthodes traditionnelles ne peuventpas revenir, j'en doute....si on arrivait seulement à faire revivre le vouvoiement , ce serait un exploit!