Histoires reliées aux écoles

Citation :

Le mercredi 25 avril 2007
Une bagarre dans une école tourne au drame
Presse Canadienne
Trois-Pistoles

...qu'une bagarre a éclaté. L'un des deux pugilistes a reçu un coup de poing, est tombé et est demeuré insconscient. Il a été transporté au Centre hospitalier régional du Grand-Portage, à Rivière-du-Loup, où on craint pour sa vie.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070425/CPACTUALITES/70425176/-1/CPACTUALITES

Il y a souvent des altercations pour des pécadilles dans les cours d'école, sans pour autant qu'elles tournent nécessairement aux drames comme ce cas-ci. La violence dans les écoles vous préoccupe?

Citation :

Le mercredi 25 avril 2007


En 2008, dans la grande région de Québec, la semaine de relâche aura lieu à la fin de février sur la rive nord et au début de mars sur la rive sud.
Photothèque La Presse


Conflit autour de la date de la relâche

Annie Morin

Le Soleil

Québec


À l'image des familles reconstituées, les commissions scolaires de la grande région de Québec n'arrivent pas à s'entendre sur la date des vacances. En 2008, la semaine de relâche aura lieu à la fin de février sur la rive nord et au début de mars sur la rive sud.

L'adoption du calendrier scolaire est un exercice complexe qui se fait après consultation des syndicats d'enseignants et dans un esprit de collaboration régionale. À Québec, la tradition veut que la relâche ait lieu la première semaine complète de mars.

Pour 2008, toutefois, les directeurs généraux des quatre commissions scolaires limitrophes avaient convenu de devancer la semaine de relâche. Au lieu du 3 mars, elle débuterait le 25 février. La raison invoquée: Pâques arrivera tôt dans le mois de mars et il est plus profitable de répartir les longs congés pour permettre aux enseignants comme aux élèves de souffler un peu. L'Université Laval était d'accord.

Une situation semblable s'était déjà produite en 2004. Les syndiqués avaient alors accepté de faire une petite entorse à la tradition car la semaine de relâche ne comptait qu'une journée en février.

Cette fois, cependant, les syndicats ont fait valoir leur opposition au changement de date. Ils craignent de compliquer la vie des familles, qui attendent la semaine de relâche en mars et pas avant. «À ce que je sache, ce n'est pas la première ni la dernière fois dans l'histoire que Pâques est de bonne heure. C'est la lune qui décide ça», souligne Robert Paradis, président du syndicat des Deux-Rives, qui représente les enseignants des commissions scolaires des Découvreurs et des Navigateurs.

Celui-ci fait également remarquer, à l'instar de l'Alliance des professeurs de Montréal, que certains enfants issus de familles défavorisées ne mangent pas à leur faim à la fin du mois. D'où l'idée d'attendre le versement des chèques d'aide sociale pour les envoyer à la maison.

Le syndicat a fait pression sur le conseil des commissaires des Navigateurs, qui a révisé sa position et remis la semaine de relâche en mars. Le président de la commission scolaire, Léopold Castonguay a admis mercredi au Soleil que la concertation régionale avait primé sur la concertation syndicale et qu'«on se prépare pour ne pas que ça se reproduise». Il se console en se disant que toute la rive sud sera en congé en même temps.

Coulé dans le béton

Aux Découvreurs, dans l'ouest de Québec, c'est cependant la fin de février qui a été privilégiée, tout comme aux commissions scolaires de la Capitale et des Premières-Seigneuries, qui ont arrêté leur choix il y a quelques années déjà, puisque le calendrier scolaire est adopté par bloc de trois ans.

À la commission scolaire des Découvreurs, le porte-parole Alain Vézina confirme que la décision est coulée dans le béton même si le syndicat fait là aussi des pressions sur le conseil des commissaires.

Denis Simard, président du Syndicat de l'enseignement de la région de Québec (SERQ), saisit la balle au bond et espère que les commissions scolaires de la Capitale et des Premières-Seigneuries changeront leur fusil d'épaule. Il a déjà discuté de la question avec les directeurs généraux, mais sans succès. «Ils admettent qu'ils ont fait une erreur, mais ils demandent tout de même aux autres de se calquer sur eux au lieu de la corriger», déplore-t-il.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070425/CPSOLEIL/70425191/5019/CPSOLEIL

Est-ce que ces nouvelles dates vous posent problèmes?

http://www.cyberpresse.ca/article/20070425/CPSOLEIL/70425191/5019/CPSOLEIL

Citation :

Est-ce que ces nouvelles dates vous posent problèmes?

Non, ça fait plusieurs semaines que je suis au courant de la nouvelle ayant un garçon en première année et j'ai pû planifier mes vacances en conséquence.

N.B. En ce qui me concerne, il s'agit de la commission scolaire des Premières Seigeuries.

Citation :

La violence dans les écoles vous préoccupe?

Oui beaucoup ... elle est montante et de plus en plus spectaculaire!

Citation :

Une bagarre dans une école tourne au drame
Presse Canadienne
Trois-Pistoles

Le jeune homme est mort ...
TQS Caféine ce matin.

On n'empêchera jamais des gars de se battre et malheureusement
il y aura toujours des accidents.

Vous avez tort, on peut empêcher ça ... ou plutôt non tiens vous avez raison. À quoi bon l'éducation, les lois, la prévention, les empêcheurs de tourner en rond ?

On fait quoi? On leur coupe les mains? On les attache?

On fait rien puisqu'il n'y a rien à faire ...

À quoi bon renseigner les gens sur les maladies du coeur?

À quoi bon avoir une saine alimentation?

À quoi bon crier contre le système de judiciaire?

À quoi bon les prisons?

À quoi bon vivre finalement ?

Etc.

On ne peut rien empêcher, rien prévenir ...

La fatalité de l'existence pour ce jeune homme ! Non c'est sûr il n'y avait rien à faire !

Accroître la surveillance pourrait aider. 1 surveillant pour 100 élèves comme ça se voit dans certaines écoles sur les heures de repas et aux récréations, c'est peut-être pas assez.

Sinon:
Gardiens de sécurité armés dans les cours d'école, chien renifleur pour la drogue à l'entrée, détecteur de métal aux entrées, système de caméra, portes blindées, menotter les turbulents pendant les pauses, port du casque de hockey à la récréation

Il y a des interventions et de la prévention pour éviter des situations dramatiques dans les écoles. Dans les écoles secondaires, les policiers sont de plus en plus présents bien qu'ils soient largement débordés par une quantité trop importante d'élèves en matière de ratio.

Plusieurs activités de sensibilisation sont mis en place également et Jacques Brodeur est un des pionniers par rapport à ce sujet. Il a son propre site, il suggère plusieurs interventions et il donne des conférences. Allez y jeter un coup d'oeil:

http://www.edupax.org/

Des animateurs en ont parlé ce matin justement à la radio, je ne sais plus à quel poste, je "zappe" trop.

La prévention évite plusieurs problèmes, mais ne les écarte pas tous malheureusement.

Citation :

Le jeudi 26 avril 2007


Bagarre entre deux élèves à Trois-Pistoles: l'ado blessé meurt

Presse canadienne

Québec


L’adolescent âgé de 14 ans qui a été victime d’un coup de poing à la tête, mercredi vers 12 h 20, dans une école secondaire de Trois-Pistoles, au Bas-Saint-Laurent, a perdu la vie dans un hôpital de Québec. Son décès a été constaté vers 23 h, mercredi soir, à l’hôpital de L’Enfant-Jésus où il avait été transféré.

Le jeune homme qui l’a frappé a été interrogé et confié à la direction de la Protection de la jeunesse. Il devrait affronter la justice ce jeudi à Rivière-du-Loup pour répondre à des accusations qui seront adaptées à la tournure tragique des événements, probablement d’homicide involontaire.

Un vol de casquette serait à l’origine de la bagarre. Selon la Sûreté du Québec, les deux garçons se querellaient aux portes de la cafétéria de l’école Arc-en-Ciel quand l’un des deux a décoché un coup de poing au visage de l’autre, qui fut victime d’un grave traumatisme à la tête. La victime est tombée, sans jamais se relever.

Le jeune garçon a d’abord été conduit par ambulance à l’hôpital de Rivière-du-Loup avant d’être transféré à l’hôpital de L’Enfant-Jésus, à Québec.

Devant l’émoi causé par le drame, le directeur de l’école, Claude Thibault, a jugé bon de retourner tous les élèves à la maison pour le reste de la journée de mercredi.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070426/CPSOLEIL/70426046/5133/CPSOLEIL

Une bagarre se déclenche en une fraction de seconde et dure quelques secondes.

Pour éviter qu'elle cause des blessures graves il faudrait apprendre aux garcons à se battre et à se défendre.

Par exemple quand tu te coltailles avec un gars tu ne restes jamais trop près de lui. Un bon coup de pied dans les gosses règle rapidement une
bagarre, etc ...

Des cours de boxe, judo, karaté et autres aideraient aussi les gars à se défendre et à ne pas se blesser.

La solution ne réside pas uniquement dans la connaissance des endroits à frapper sans blesser gravement, mais bien dans la prévention et la sensibilisation à la violence.

Par contre, plusieurs écoles offrent (parfois c'est une obligation pour un retour en classe) de suivre des cours de karaté, judo ou autre sports connexes) sur l'heure du dîner pour permettre à certains élèves de dépenser leur surplus d'énergie et d'apprendre le contrôle de soi, particulièrement, concernant leur agressivité. C'est bénéfique comme cours.

Citation :

Des cours de boxe, judo, karaté et autres aideraient aussi les gars à se défendre et à ne pas se blesser.

Êtes-vous sérieux là?

Aucun de ces jeunes sportifs ne vont se battre pour une casquette ...

J'irai même plus loin, si un de ces sportifs se bat pour rien, il sera carrément exclu de ce sport.

Citation :

Par contre, plusieurs écoles offrent (parfois c'est une obligation pour un retour en classe) de suivre des cours de karaté, judo ou autre sports connexes) sur l'heure du dîner pour permettre à certains élèves de dépenser leur surplus d'énergie et d'apprendre le contrôle de soi, particulièrement, concernant leur agressivité. C'est bénéfique comme cours.

Voilà ...

PeuImporte a écrit:

Aucun de ces jeunes sportifs ne vont se battre pour une casquette ...

C'est ce que je pense aussi.

Non ce n'est pas ce que vous pensiez. C'est ce que vous souhaiteriez, mais c'est un peu différent dans la vraie vie.

Ces jeunes sportifs ne vont pas se battre. Ils n'en voient pas la nécessité. Ils en ont même pas le gout. Pour se défouler ils ont ce sport justement.

Se battre c'est inutile ... Ils apprennent ça en pratiquant leurs sports.

Alors où voulez-vous en venir avec vos cours de karaté ?

Vous me diriez qu'il y a le sport pour se défouler et là je vous donnerais raison.

PeuImporte, pour avoir suivi pendant plus de dix ans des cours de judo et également, avec un ex, quelques notions de karaté, je peux t'assurer que tu développes des qualités en pratiquant à prime abord un sport de combat. Le plus important est le contrôle de soi.

Piment, et alors ?

Je n'ai pas dit que ces jeunes n'ont pas d'habileté pour se défendre, au contraire. J'ai dit que c'est inutile, car le sport n'est pas enseigné pour se battre mais pour justement le contrôle de soi.

Je remarque que ça s'est passé près d'une caféteria. Ça me fait penser à une situation, en secondaire 4 ou 5, où un groupe d'étudiants - qu'on ne connaissait pas - se donnaient beaucoup de plaisir à lancer de la nourriture sur notre groupe, qui était un groupe de nerds, jour après jour. On mangeait et on parlait, et on recevait des morceaux de brocoli dans la face.

Un moment donné je me suis levé, je suis allé dans la section où il y avait le groupe, j'ai su plus tard que c'était un groupe de sports-études, j'ai pris l'assiette d'un des gars et je lui ai versé dessus. Tout le groupe s'est levé, 6-7 gars, et j'ai pas reculé d'un pouce. Ils étaient tous de taille moyenne et la structure de la caféteria (les petits corridors entre les tables) fait en sorte que si ça aurait explosé, je les aurais quand même eu un à un et non pas tous en même temps. J'aurais gagné.

Une de mes histoires d'écoles parmis des centaines.

Si c'était arrivé, bien dit si (On ne le saura jamais) ... que crois-tu qu'il serait arrivé à ce groupe de sportifs (versus le sport qu'il pratique). Que tu n'ais pas eu peur, ne veut strictement rien dire.

Le jeune homme en question n'a pas eu peur d'affronter le type aux coups de poings fatals.

Ton groupe de sportifs, Redhat, n'étaient pas toujours brillants, mais ils ont eu de la retenue, du contrôle, pourquoi ?

PeuImporte a écrit:

Non ce n'est pas ce que vous pensiez. C'est ce que vous souhaiteriez

Citation :

vous me diriez qu'il y a le sport pour se défouler et là je vous donnerais raison.

Merci de me dire ce que je pense et ce que je dirais.
Puisque vous savez mieux que moi ce que je veux dire et ce que je dirais je vous laisse là-dessus.

L'art de ne plus savoir quoi dire ...

Avez-vous vraiment besoin d'écrire ça? Vraiment ?

Pimentfort a écrit:

Le plus important est le contrôle de soi.

Exactement et si la bagarre éclate tu ne fraperas pas en risquant de tuer et tu vas faire en sorte d'immobiliser ton adversaire après avoir "joué" un peu avec lui.

Je me demande comment on peut prévenir le coltoyage de jeunes...comme ça été dit, ça pogne rapidement et y'a pas de place à la réflexion.

Outre expliquer les dangers de frapper au mauvais endroit un ami, comment peut-on empêcher les bagarres? Peut-être instaurer des codes de conduite dans lesquels la bagarre est fortement réprimendée?? Ça doit déjà exister. Faut que les jeunes sachent en tout cas que de frapper peut amener de sérieux problèmes: à celui qui frappe et à celui qui reçoit les coups.

Ça s'est battu à ma poly, ça saigné aussi pis jamais le dic, pis y'était gros (dans le sens de top shape) et imposant, ni les surveillants n'ont souvent pu empêcher que ça sa se batte. Souvent il aurait pu y avoir un coup mortel porté à un des 2 bagarreurs. On nous avait pourtant déjà expliqué que la chicane, ça se règle en discutant non pas en se battant!