|
| Histoires reliées aux écoles | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Carole
Nombre de messages : 624 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 13:31 | |
| - Citation :
- Faut que les jeunes sachent en tout cas que de frapper peut amener de sérieux problèmes: à celui qui frappe et à celui qui reçoit les coups.
Bravo ! Il ne s'agit pas non plus de discuter avec un type débile ... c'est du vent qui rentre par une fenêtre. Aussi ben fermer la fenêtre ! Le contrôle de soi ce n'est pas non plus de frapper pas fort ou au bon endroit. Ça ne veut pas dire non plus de jouer avec l'adversaire afin de l'hypnotiser, ni de tendre la joue ! D'ailleurs se battre ce n'est pas une perte de contrôle mais une prise de contrôle ! | |
| | | kat
Nombre de messages : 1408 Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 13:59 | |
| D'un autre côté, le jeune qui se fait traiter de gros à la journée longue, la négociation pour lui c'est pas toujours la solution. Des fois une bonne claque sur la baboune ça réveille son kid. La bagarre, c'est ben d'valeur mais ça fait partie de la nature. Une bonne claque au bon moment ben placée, ça se justifie je pense. C'est de même que je me suis débarrassé d'un fatiguant à l'école, en lui cassant une chiclets!! Ça m'a tellement fait du bien!!! Les profs n'avaient pas le dessus sur ce gamin là pis on m'avait suggéré de me défendre donc....De nos jours, ça passerait pas mais bon. Je reiens à mon histoire de poly, les gars , une certaine clique, se battaient avec des poings américains! Ça organisait un face j't'en passe un papier. Les seules punitions qu'ils ont eu, c'est une suspension de quelques jours. Aujourd'hui, y'a de ces mecs qui sont papas....je sais pas si dans l'éducation de leur enfant ils les encouragent à se défendre physiquement, à titre préventif disons.....Ceci dit, l'école n'est pas le seul endroit où on doit éduquer. D'ailleurs, à l'école on instruit. C'est à la maison que commence l'apprentissage des bonnes manières. | |
| | | Carole
Nombre de messages : 624 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 14:14 | |
| Ça sert à rien de discuter avec des débiles qui veulent se battre ! Il ne s'agit pas de discuter c'est peine perdue ... - Citation :
- C'est à la maison que commence l'apprentissage des bonnes manières.
On t'a pas enseigné les bonnes manières Kat? Assurément oui, mais tu t'es battue quand même non? À l'école on instruit, oui et on éduque aussi en l'absence du parent ... L'école doit être un lieu pacifique, un endroit où les étudiants puissent apprendre sans crainte. Cet environnement doit leur permettre d'acquérir les compétences nécessaires afin qu'à leur tour, ils soient en mesure de maintenir une culture de paix dans le milieu dans lequel ils vivront. Mais y'a aussi la vie autour ... ça c'est indéniable ! | |
| | | Red Hat Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 14:38 | |
| Le lieu pacifique où on apprend s'appelle une école privée. Les écoles publiques sont des prisons pour enfant où on apprend à se battre, pas à étudier.
Vous savez, je m'intéressais uniquement à des poursuites académiques. J'ai dû tout laisser et plutôt apprendre à me battre, à frapper, et d'abord à savoir comment utiliser un livre de mathématique pour frapper plutôt que de le lire. Chaque jour à l'école, de secondaire 1 à secondaire 5, j'étais en état de guerre.
À un certain moment, j'amenais un couteau à l'école.
Je suis incapable de prendre le cas que vous apportez en particulier et d'en avoir un opinion. C'est la cerise sur le sundae d'un gros problème que sont les écoles secondaires publiques - qu'on fait bien attention de ne jamais parler, prenons l'exemple de Seung Cho - et mon cerveau est incapable de prendre la cerise séparément et faire abstraction de l'énorme sundae.
Qu'on retire des cadavres des écoles secondaires publiques est tout à fait normal pour moi, dans ces circonstances. |
| | | kat
Nombre de messages : 1408 Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 14:40 | |
| - Citation :
- On t'a pas enseigné les bonnes manières Kat? Assurément oui, mais tu t'es battue quand même non?
Autre temps autres moeurs...je viens d'un temps où la fessée était bien vue tu vois. Mon dic et mes parents m'avaient permis de me défendre. Aujourd'hui, un verre d'eau au visage est une voie de fait donc... - Citation :
- À l'école on instruit, oui et on éduque aussi en l'absence du parent ...
S'il se passe rien à la maison dans ce domaine, ça va pas terrible à l'école. L'école ne récupère pas tous les enfants qui n'ont pas de parents. - Citation :
- L'école doit être un lieu pacifique, un endroit où les étudiants puissent apprendre sans crainte. Cet environnement doit leur permettre d'acquérir les compétences nécessaires afin qu'à leur tour, ils soient en mesure de maintenir une culture de paix dans le milieu dans lequel ils vivront.
Mais y'a aussi la vie autour ... ça c'est indéniable ! Très certainement. Mais là, une bagarre, des enfants qui se bagarrent, ça n'indique pas tellement que les parents soient mauvais éducateurs ni que l'école soit un mauvais endroit d'éducation. Peut-être que ces deux jeunes là se battaient pour la première fois de toute leur vie. Rares sont ceux qui ont dans leur mode de vie la solution ultime de la bagarre pour régler leurs problèmes. Du moins, ils ne sont pas légion. La bonne éducation, la prévention bien assimilée ne garantissent pas l'absence d'une bonne bagarre dans la cour d'école. Tout commes les peines d'emprisonnement n'empêchent pas la criminalité. | |
| | | Carole
Nombre de messages : 624 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 15:07 | |
| Il n'y a aucune garantie sur qui que ce soit, ni même sur un mauvais parent que sont enfant sera mauvais ...
«Les élèves doivent être tenus responsables de leurs actes et reconnaitre que leur inconduite découle de choix faits sciemment et qu'elle n'est pas le résultat d'une vie dans un milieu défavorisé, d'une forme de discrimination ni d'autres facteurs de ce genre. Les élèves doivent aussi participer activement à la prévention et à l'endiguement de la violence.»
J'ai trouvé un lien intéressant sur la violence dans les écoles:
http://www.iforum.umontreal.ca/Forum/2006-2007/20070205/R_3.html
On en jasera ... | |
| | | kat
Nombre de messages : 1408 Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 15:10 | |
| Intéressant le lien...
En tout cas, une niaiserie a eu raison de la vie d'un ado de 14 ans. C'est terrible. Est-ce que c'était prévisible???? J'ai pas la réponse. | |
| | | Red Hat Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 15:31 | |
| On dirait un spin syndical où on met la responsabilité sur les éleves pour le climat qui existe dans les écoles plutôt que sur les professeurs, autres employés, et le gouvernement qui, eux, sont les vrais responsables.
Et si on tenait le gouvernement pour responsable de ce qui se passe dans les écoles? |
| | | Carole
Nombre de messages : 624 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 16:44 | |
| Que souhaiterais-tu que le gouvernement fasse, pour un jeune homme qui pour se défendre parce qu'on lui avait enlevé sa casquette, n'a pensé qu'à utiliser ses poings? J'ai lu ton message sur le tard ... mais - Citation :
- Les écoles publiques sont des prisons pour enfant où on apprend à se battre, pas à étudier.
Que crois-tu qu'il n'y a pas de bagarres dans les écoles privées? Ça aurait pu très bien arriver dans un collège privé. Des prisons ? Dans les prisons il y a plus de surveillance. L'école privée a plus de surveillance. Malgré ça, ça arrive les bagarres! Tu crois que des bullies y'en a pas au privé? Tu te trompe drôlement ... | |
| | | kat
Nombre de messages : 1408 Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 17:24 | |
| - Red Hat a écrit:
- On dirait un spin syndical où on met la responsabilité sur les éleves pour le climat qui existe dans les écoles plutôt que sur les professeurs, autres employés, et le gouvernement qui, eux, sont les vrais responsables.
Et si on tenait le gouvernement pour responsable de ce qui se passe dans les écoles? On a parlé du rôle des parents, du rôle de l'école (ce qui inclu enseignants) dans la prévention de tels événements. Comment expliquez-vous la responsabilité du gouvernement dans une telle situation? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Jeu 26 Avr 2007 - 22:21 | |
| - Citation :
- Bagarre mortelle: l’assaillant accusé d'homicide involontaire
Presse Canadienne Rivière-du-Loup
http://www.cyberpresse.ca/article/20070426/CPACTUALITES/70426020/-1/CPACTUALITES |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 8:04 | |
| - Citation :
- DRAME À TROIS-PISTOLES
De bousculade à tragédie
Marc Larouche et Anne Drolet
Le Soleil
Collaboration spéciale
La vie de toute la population des Basques a basculé hier, lors de l’annonce du décès de Jean-Benoît Beaulieu, 14 ans, de Saint-Simon, mort après avoir reçu un coup de poing à la tête, à l’entrée de la cafétéria de l’école secondaire l’Arc-en-ciel de Trois-Pistoles. Une banale histoire de casquette serait à l’origine du drame.
« Nous sommes accablés. C’est une simple bousculade qui s’est transformée en tragédie », résume Serge Pelletier, le directeur général de la commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. « Nous sommes une petite école de 500 élèves, qui proviennent de plusieurs villages du territoire des Basques. Tout le monde se connaît. Les membres du personnel sont aussi touchés que les élèves », ajoute le directeur de l’école, Claude Thibault.
La tragédie a semé la consternation parmi la communauté étudiante. Partout, hier, des jeunes pleuraient, s’enlaçaient mutuellement. Certains déposaient des fleurs là où la victime s’est écroulée. « À mon grand ami Jean-Benoît, je ne t’oublierai jamais », pouvait-on lire sur la carte accompagnant une gerbe de fleurs, déposée au pied du casier 379, celui de la victime.
Un seul coup porté
La courte altercation qui a tourné au drame s’est produite à 12 h 20, près de la cafétéria, mercredi. Selon une amie de l’accusé, ce dernier se faisait constamment enlever sa casquette. En frappant la victime, il aurait voulu que ça cesse. Ironiquement, le port de la casquette est interdit à l’intérieur des murs de cette école depuis longtemps. « Question de respect », précise M. Thibault.
Un seul coup aurait été porté. La victime aurait, selon toute vraisemblance, été atteinte à la tempe et s’est écroulée.
Selon la direction, les premiers soins ont immédiatement été prodigués au blessé par quatre personnes, jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Le jeune homme, toujours inconscient, a été transporté au Centre hospitalier de Rivière-du-Loup, puis transféré à l’Enfant-Jésus de Québec, où il est décédé à 23 h.
« Notre école n’est pas un milieu violent. Trois surveillants étaient en devoir, et plusieurs membres du personnel étaient sur place. La surveillance était adéquate. Ce sont des événements que personne ne peut prévoir », ajoute le directeur.
Un service d’aide professionnelle a été mis en place dans les heures suivantes. Chaque élève et ses parents ont été contactés individuellement. Des professionnels seront disponibles pour plusieurs jours encore à Trois-Pistoles, à Saint-Mathieu, à Saint-Simon et à Saint-Jean-de-Dieu.
Les jeunes sont invités à se rendre à l’école cet avant-midi afin d’échanger ou de recevoir l’aide dont ils auraient besoin.
Complètement dévasté, l'accusé comparaît
C’est un jeune homme atterré, complètement dévasté, qui a comparu en début d’après-midi hier, devant le Tribunal de la jeunesse à Rivière-du-Loup, où il a été accusé d’homicide involontaire.
« Il est très triste et n’a pas voulu ce résultat. Ce qui arrive le dépasse. C’est au-delà de tout ce qu’il aurait pu imaginer », affirme son avocate, Me Pascale Gaudette.
Par l’intermédiaire de cette dernière, la famille de l’accusé a tenu à offrir ses plus sincères condoléances à la famille de la jeune victime. « Ils sont très atterrés. C’est trop d’émotion pour eux. Ils sont conscients que ça aurait pu être leur fils qui soit décédé et tenaient à transmettre leurs sympathies à la famille de la victime. C’est un événement dramatique pour tout le monde, même pour nous, comme professionnels. Ce sont des gestes qui n’ont pas été commis de façon intentionnelle. »
Les yeux rougis, les parents de l’accusé ont patiemment attendu la comparution. Un groupe d’amis s’était déplacé au palais de justice pour démontrer son soutien. Selon Sophie (nom fictif), c’est lui (l’accusé) qui se faisait constamment enlever sa casquette.
« On m’a raconté que deux ou trois gars, dont Jean-Benoît (la victime), lui enlevaient constamment sa casquette. Il s’est fatigué et a voulu que ça arrête. Il n’a donné qu’un seul coup de poing. Quand nous avons appris la nouvelle, nous ne voulions pas y croire. »
« Il n’aurait pas fait de mal à une mouche, et nous espérons qu’il s’en sortira le mieux possible », ajoute un autre de ses amis.
Détenu à Rimouski
Le suspect demeure détenu au Centre de réadaptation de Rimouski. Il reviendra devant le Tribunal aujourd’hui à 14 h, pour son enquête sur remise en liberté. « Je n’ai aucun indice qui me permettrait de croire qu’il représente une menace pour la société et j’ai bon espoir qu’il pourra retrouver sa liberté », souligne Me Gaudette.
Selon l’agent Claude Ross de la Sûreté du Québec, l’autopsie permettra de déterminer si c’est le coup porté ou le fait que la victime se soit assommée en tombant qui est à l’origine du décès. La loi sur le système de justice pénale pour les adolescents prévoit une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.
Douleur et empathie
On a beaucoup de peine, a dit hier Jeannine Théberge à deux de ses petits-enfants. Mais celui qui a fait ça, il doit en avoir aussi. Lui, il est pris avec ça le restant de ses jours. Jean-Benoît, il ne souffre plus. »
De l'empathie, malgré leur douleur. La force des grands-parents maternels du jeune Jean-Benoît Beaulieu étonne. Rencontrés à leur domicile hier, ils étaient peinés, certes, mais souriaient en parlant de leur petit-fils. « C'était un bon étudiant, dans toutes les branches », commence son grand-père, Napoléon Théberge. Ses grands-parents se demandaient à quoi il choisirait de se destiner. Sûrement ingénieur ou architecte, pense M. Théberge. Pour continuer dans la même veine que ces constructions de Lego qui le passionnaient tant. Il en faisait de toutes sortes : des hélicoptères, des trains, même des modèles avec des moteurs.
Parce que Jean-Benoît n'était pas agressif pour deux sous, son grand-père tentait encore de comprendre ce qui s'était passé. « Jean-Benoît, voler une casquette, jamais. Ça, ça ne se peut pas. Qu'il ait fait une farce avec une casquette, ça c'est possible. »
Cinq frères et sœurs
Les parents sont évidemment atterrés, mais ne se laissent pas abattre, indique M. Théberge. « Il en reste cinq autres, il faut que tu continues de vivre. » Jean-Benoît était l'aîné. Ses trois frères et ses deux sœurs, âgés entre huit mois et 13 ans, vivent leur deuil bien différemment. « La plus vieille agit comme une adulte. Presque trop, je trouve », note la grand-mère, un sanglot dans la voix. Étienne, qui va avoir 11 ans, pleure beaucoup alors que son autre sœur vit un peu « dans une bulle ». Les petits, eux, ne réalisent pas.
Les grands-parents ont accepté de parler. « Si ça peut aider à avoir un petit moins de violence... laisse planer le vieil homme. Il y en a trop de violence dans les écoles. »
Les grands-parents racontent que lorsqu'ils ont appris que Jean-Benoît s'était fait « tabasser », ils ont cru qu'il aurait quelques bleus. En réalité, le jeune n'a jamais repris conscience. En après-midi, vers 14 h 30, alors qu'il était encore à Rivière-du-Loup, il était maintenu en vie artificiellement, indique M. Théberge. Les médecins leur ont dit que dans son cas, l'opération n'était pas possible. Les parents avaient décidé de ne pas s'acharner. Tout de même, la mère de Jean-Benoît l'a accompagné à l'hôpital l'Enfant-Jésus de Québec. Il y avait encore de l'espoir... et la possibilité du don d'organes.
Don refusé
Un don que le coroner a refusé, car il doit faire une autopsie. « Moi, j'aurais aimé ça, donner la chance à d'autres de vivre », se désole M. Théberge. Mais il comprend. Une vie dépend des conclusions de cette autopsie, celle de l'autre garçon, avec qui ils compatissent malgré tout. « Il n'est pas parti de chez lui avec l'intention de faire ça », mentionne l'homme de 73 ans. « Si la même chose, par malheur, nous arrivait... », envisage la grand-mère.
Le téléphone sonne. Des proches qui manifestent leur soutien. S'il faut déjà penser aux funérailles, rien n'a encore été décidé. Lundi, ce sera l'anniversaire de deux des frères de Jean-Benoît. Pas question de marquer de tristesse cette journée. Même si tous savent bien qu'ils n'auront pas le cœur à la fête.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070426/CPSOLEIL/70426256/5019/CPSOLEIL |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 20:54 | |
| - Citation :
- Le vendredi 27 avril 2007
BOUSCULADE FATALE À L'ÉCOLE L'ARC-EN-CIEL Le jeune assaillant est libéré sous conditions Presse canadienne Rivière-du-Loup
....... il ne pourra entrer en contact avec la famille de la victime, ni avec les témoins de la bagarre qui l’a impliqué avec la victime. Il devra garder la paix, demeurer chez ses parents, et ne pas se trouver à moins de 300 mètres de l’école où s’est déroulée la tragédie. http://www.cyberpresse.ca/article/20070427/CPSOLEIL/70427151/5133/CPSOLEIL |
| | | Jean Langlois Admin
Nombre de messages : 25255 Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 21:17 | |
| Plus d'amis, plus d'école, plus d'activités ca va aider son développement normal. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 22:19 | |
| Les jugements et les pointages du doigt sont inévitables. Le mieux qui puisse lui arriver est de changer de région, d'avoir un bon soutien familial et d'espérer qu'il se pardonne ce geste qu'il n'avait assurément pas prémédité. Si non, sa vie est foutue...
Dernière édition par le Sam 28 Avr 2007 - 7:25, édité 1 fois |
| | | Jean Langlois Admin
Nombre de messages : 25255 Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 22:34 | |
| Faites confience aux jeunes. Il ne serait pas ostracisé dans son école. Tout le monde convient que c'est un accident. Je pense qu'au contraire ses amis l'aiderait | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 22:56 | |
| Je pense que tu n'as pas souvenir des jugements parfois hyper méchants que les jeunes peuvent avoir entre eux. Pour une pécadille, ils peuvent briser et meurtrir la vie de quelqu'un.
Oui, ses amis proches pourront l'aider, mais les autres qui le pointeront du doigt ou qui passeront des commentaires négatifs risquent d'avoir plus d'impact sur ce jeune déjà ravagé.
Ses véritables amis le soutiendront et peu importe la région où il habitera dans l'avenir. Il les comptera probablement sur les doigts d'une seule main. Et encore... |
| | | Red Hat Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 22:58 | |
| Il y a une énorme différence de climats entre l'école publique et l'école privée et non, ça ne serait probablement pas arrivé dans une école privée. On n'amène pas de couteau à l'école privée, non plus, parce qu'on en a pas besoin. Parlez-en à des gens qui connaissent ces endroits.
C'est comme les systèmes de santé publics et privés, croyez-le ou non, il y aura toujours une différence entre être traité comme un bénéficiaire et un client. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 23:09 | |
| - Red Hat a écrit:
- Il y a une énorme différence de climats entre l'école publique et l'école privée et non, ça ne serait probablement pas arrivé dans une école privée. On n'amène pas de couteau à l'école privée, non plus, parce qu'on en a pas besoin. Parlez-en à des gens qui connaissent ces endroits.
C'est comme les systèmes de santé publics et privés, croyez-le ou non, il y aura toujours une différence entre être traité comme un bénéficiaire et un client. Red, Il y a effectivement une grosse différence de comportement entre les élèves des écoles privées et celle des écoles publiques pour la simple et unique raison qu'aux écoles privées, les parents sont généralement plus fortunés et plus éduqués et qu'on le veuille ou non, la transmission de leurs valeurs positives a un plus grand impact que dans les familles défavorisées. Différentes études scientifiques l'ont maintefois prouvé. De plus, comme ils ont l'avantage de choisir dans les écoles privées (la demande le prouve), ils vont bénéficier des meilleurs candidats et vont écarter tout élève qui a des troubles d'apprentissage ou de comportement. C'est toujours les écoles publiques qui héritent de ces élèves à problèmes. Secondo, cela n'empêche pas les familles plus à l'aise financièrement d'avoir des ados rebelles qui dérogeront aux règles et qui leur en feront baver. Toutefois, la popularité des écoles privées fait en sorte que ceux-ci sont rapidement évincés des écoles à la moindre situation problématique et qu'ils se retrouvent souvent et rapidement dans des écoles publiques. Finalement, j'aimerais ajouter qu'un cas comme celui dont on parle, soit un mauvais coup de poing au mauvais endroit, aurait pu survenir également dans une école privée.
Dernière édition par le Sam 28 Avr 2007 - 7:28, édité 1 fois |
| | | Red Hat Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Ven 27 Avr 2007 - 23:23 | |
| L'école privée décide de retirer les mauvais éléments alors que l'école publique les protège (donc protège les agresseurs au détriment des victimes). L'école privée prend ses responsabilités alors que l'école publique ne les prend pas.
Vous dites, "ça aurait pu arriver dans une école privée", j'ajouterais "mais de façon beaucoup moins probable." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Sam 28 Avr 2007 - 7:29 | |
| C'est de loin le discours le plus farfelu que j'ai pu lire de toi Red. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Sam 28 Avr 2007 - 7:38 | |
| - Citation :
- « Nous sommes atterrés par cette mort »
Marc Larouche
Le Soleil
Collaboration spéciale
L’adolescent de 14 ans qui aurait porté le coup fatal à l’un de ses camarades de classe du même âge mercredi, à l’école secondaire l’Arc-en-Ciel de Trois-Pistoles, a pu recouvrer sa liberté hier en après-midi en attendant la suite des procédures. Au terme de l’exercice judiciaire, sa mère, la voix étreinte par l’émotion, a tenu à faire savoir que ses pensées et celle de son conjoint vont à la famille de la victime, Jean-Benoît Beaulieu.
« Les mots nous manquent. Nous ne pouvons qu’imaginer la douleur engendrée par la mort de votre fils. Nous nous sentons coupables de la perte de votre garçon. Nous sommes atterrés, bouleversés par cette mort », disait-elle. En retenant ses larmes, la mère éplorée a ajouté que son fils était aussi dépassé par les événements.
« Il n’a jamais voulu la mort de Jean-Benoît. Ces quelques mots n’ont peut-être que peu de valeur face à la peine que vous traversez, mais nous voulons que vous sachiez que nos pensées vous accompagnent », disait-elle, précisant qu’elle comprenait leur colère.
« Nous comprenons que vous en voulez à notre fils. Nous avons éduqué nos enfants en leur transmettant des valeurs justes, où la violence n’a pas sa place. Notre fils est maintenant accusé et fait face à la justice. Nous sommes ses parents et le supportons dans cette épreuve, au risque de décevoir et de subir les critiques et le jugement social. Ce support ne veut pas dire que nous banalisons la violence, bien au contraire, nous la condamnons », a-t-elle conclu, demandant aux médias de leur laisser vivre cette épreuve dans l’intimité.
Les parents se sont engagés par écrit à suivre les nombreuses conditions de remise en liberté de leur adolescent, qui doit, entre autres, se trouver au domicile familial 24 heures par jour, sauf pour fins de suivi scolaire dans l’établissement que la Direction de la protection de la jeunesse lui indiquera. Il pourra aussi suivre une formation à domicile.
De plus, le jeune homme ne devra pas se trouver à moins de 300 mètres de l’école secondaire l’Arc-en-Ciel, où le drame s’est joué, et ne pas communiquer avec la famille de la victime ou être en présence de celle-ci. Son père s’est engagé à se départir des armes à feu qu’il garde à la résidence. L’adolescent ne devra pas non plus communiquer avec les témoins. « Vous devez respecter ces conditions, sinon c’est votre liberté qui sera compromise », lui a précisé le juge Martin Gagnon.
L’accusé reviendra devant le tribunal le 5 juillet. Son procureur, Me Pascale Gaudette, pourra à ce moment prendre connaissance de la preuve et décider des actions subséquentes. Elle a déjà plaidé non coupable à l’accusation d’homicide involontaire lors de la comparution initiale. Plusieurs éléments manquent au dossier, dont le résultat de l’autopsie sur le corps de la victime, qui pourra établir la cause exacte du décès.
Un Skyblog pour Jean-Benoît
La douleur est toujours vive au sein des camarades de classe et amis de la victime de la bousculade tragique qui s’est déroulée mercredi à l’école secondaire de Trois-Pistoles. Ces derniers ont créé pour Jean-Benoît Beaulieu un Skyblog, baptisé Pour le plus grand des héros, à l’intérieur duquel les témoignages de sympathie affluent.
« Tu ne peux pas partir comme ça, je ne t’oublierai pas », « J’voudrais que tu reviennes », « J’en reviens juste pas, c’est impossible, il avait toute la vie devant lui. On voudrait que tu reviennes, qu’ils se soient trompés, que tu sois toujours là, qui souris, qui parles, qui ris. Ce n’est pas possible », peut-on y lire.
Même ceux qui ne le connaissaient que peu sont affectés. « Ouff, quel coup dur. Je ne te connaissais pas beaucoup, mais assez pour que ça me fasse quelque chose. On ne le croit pas encore. J’espère au moins que tu es bien où tu es. » Les messages de sympathies peuvent être envoyés à http://a-real-hero.skyblog.com/.
Le chef de l’opposition officielle et député de Rivière-du-Loup, Mario Dumont, qui dit avoir appris la nouvelle avec une profonde tristesse, a aussi tenu à offrir ses condoléances aux familles concernées. « Toutes mes pensées se portent vers la famille, les amis et l’entourage de la victime. Je joins ma voix à celle de toute la communauté, qui est bouleversée, et partage la douleur des parents, autant de la victime que du jeune accusé, aussi grandement éprouvées par les événements. »
http://www.cyberpresse.ca/article/20070427/CPSOLEIL/70427210/5133/CPSOLEIL |
| | | kat
Nombre de messages : 1408 Date d'inscription : 25/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Sam 28 Avr 2007 - 11:49 | |
| - Red Hat a écrit:
- L'école privée décide de retirer les mauvais éléments alors que l'école publique les protège (donc protège les agresseurs au détriment des victimes). L'école privée prend ses responsabilités alors que l'école publique ne les prend pas.
Vous dites, "ça aurait pu arriver dans une école privée", j'ajouterais "mais de façon beaucoup moins probable." Faudrait voir si les 2 jeunes en question avaient l'habitude de faire du grabuge. Peut-être que par le passé, jamais ils ne s'étaient bagarrés. À ce moment là, qu'ils aient été dans une école publique ou privée, l'événement avait autant de chance de se produire. Je suis d'accord pour dire que l'école publique protège d'une certaine façon les moins bons éléments. La preuve est que prochainement, on ne veut plus séparer les moins performants de ceux qui excellent sous prétexte que c'est moins bon sur le plan académique pour les moins forts . | |
| | | Jean Langlois Admin
Nombre de messages : 25255 Date d'inscription : 15/07/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Sam 28 Avr 2007 - 12:37 | |
| On ne parle pas de couteaux ici. Ce serait un tout autre discours de ma part. Privé/public aucun rapport. Ce genre de coup de poing spontanné, non prémédité il y en a partout à tout les jours. J'ai fait 5 ans de privé au secondaire et des claques sur la gueule on s'en donnait. | |
| | | Carole
Nombre de messages : 624 Date d'inscription : 24/09/2006
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles Sam 28 Avr 2007 - 19:33 | |
| - Citation :
- Il y a une énorme différence de climats entre l'école publique et l'école privée et non, ça ne serait probablement pas arrivé dans une école privée. On n'amène pas de couteau à l'école privée, non plus, parce qu'on en a pas besoin. Parlez-en à des gens qui connaissent ces endroits.
Je connais ces endroits ... et c'est du pareil au même. J'ai cru longtemps qu'il y avait quelque chose de très différent entre public/privé ... c'est faux ! Le cash achète pas tout ! Des cas problèmes à l'école privé c'est légion. Des gosses de riches qui font suer parce que le bonhomme paie on voit ça souvent au privé. Ce n'est pas rare comme tu sembles le croire RedHat. Dans les deux établissements y'a des élèves qui veulent et d'autre pas. Ça s'écoeure autant dans l'un que dans l'autre ! Maintenant, d'après ce que j'ai cru voir au bulletin de nouvelles. Le frappeur était un bully et la victime le baveux. On l'a écoeuré une fois de trop avec les résultats qu'on connait, dommage et triste ... Ce n'était pas une bagarre. La plupart du temps, les profs, les élèves, les parents savent qui est la tête de turc de l'école et dans la majorité des cas, tous ce beau monde intervient quand il est trop tard, quand le jeune a sauté les plombs. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Histoires reliées aux écoles | |
| |
| | | | Histoires reliées aux écoles | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |