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 Petite histoire d'un gros mensonge

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Jean Langlois
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MessageSujet: Petite histoire d'un gros mensonge   Petite histoire d'un gros mensonge EmptyLun 3 Sep 2007 - 14:50

Bisbille 101 a écrit:
911

Je crains pour ma sécurité car je vis avec un individu mâle qui pourrait avoir des idées de me faire un mauvais parti après avoir été avisé de ma relation adultère. Je fais parti des 300 000 http://www.lapresrupture.qc.ca/SPGLVC.html femmes prétendument victimes de violence.

Qu'en est-il en réalité?

Voici donc, la "Petite histoire d'un gros mensonge"

En 1980, une pseudo chercheuse d’allégeance féministe, Linda McLeod, "assistée" par Andrée Cadieux déclarait dans La femme battue au Canada: un cercle vicieux, Ottawa, Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme, 1980, page 23, "chaque année, une canadienne sur dix est battue, qu'elle soit mariée ou qu'elle vive en union de fait".

Voilà le chiffre emblématique de 300 000 lancé sur toutes les tribunes sans que jamais personne n’ose officiellement en questionner la véracité. Pourtant, tous les chercheurs sérieux savent alors qu’il s’agit en réalité d’une vaste imposture, mais personne n’ose s’élever contre la vertu. Et beaucoup y trouvent leur compte, en particulier ces regroupements subventionnés de citoyennes désormais autorisées à s'approprier des sommes faramineuses du trésor public en toute liberté.

Même le ministère de la justice tombe dans le panneau. Ainsi, des dépliants sont élaborés et distribués un peu partout au Québec, dénonçant la tragédie apocalyptique que vivraient annuellement 300 000 femmes, victimes silencieuses dans le secret de leurs foyers.

Dès 1987, le gouvernement met en place un outil de répression qu'il n'aura de cesse de perfectionner: la Politique d’Intervention en Matière de Violence Conjugale, un modèle de propagande sexiste contre les hommes déjà à cette époque. En 1989, les tragiques événements de polytechnique contribuent à exacerber l'animosité entre les sexes. Un geste démentiel, en tous points comparable à celui attribué à Marc Lépine, mais perpétré par une femme, Laurie Dann http://www.theawarenesscenter.org/lauriedann.html, a lieu un an auparavant aux États-Unis.

Ces faits sont soigneusement gardés sous silence. Depuis 1989, la commémoration annuelle des événements de Polytechnique table inlassablement sur le chiffre mirifique de 300 000 femmes. En 15 ans, et à raison de 300 000 femmes battues par année, rappelons que les hommes de cette province auraient ainsi violenté 4 500 000 femmes sur les 1 793 000 femmes qui partagent leur quotidien avec un conjoint. Triste record pour une société libérale à l’égard des femmes!

Le 17 mai 1994, lors d’un colloque tenu à Montréal dans le cadre du 62e Congrès de l'ACFAS, Madame McLeod déclarait candidement à ses collègues: "Mon estimation n'avait aucun semblant de validité ou de fiabilité statistique (...) C'était une supposition admise; je n'ai jamais prétendu que c'était autre chose".

Malgré tout, le gouvernement va de l’avant et adopte en 1995 l’actuelle Politique d’Intervention en Matière de Violence Conjugale qui recommande l’arrestation systématique, sans égard aux faits, de tous les hommes accusés de violence conjugale et l’exclusion immédiate de leurs domiciles.

En décembre 2004,http://www.lapresrupture.qc.ca/300000.html, la Commission d’Accès à l’Information nous a finalement confirmé que le chiffre colporté jusqu’alors de 300 000 femmes victimes dans la documentation officielle du ministère de la justice, ne correspondait tout simplement à rien. Les chiffres réels, selon les sources officielles de la Déclaration Uniforme de Criminalité (DUC2) [url](http://www.stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/pdf2005/donn_sociale05c10.pdf[/url] seraient en réalité inférieurs à 5 000 condamnations http://www.erudit.org/revue/crimino/2000/v33/n2/004723ar.pdf pour un total de 14 200 plaintes déposées par année, tout sexe confondu.

En raison de ces pratiques autoritaires, des dizaines de milliers d’hommes, très souvent des pères de famille et citoyens responsables, se sont fait éjecter de leurs domiciles et de la vie de leurs enfants après avoir été détenus arbitrairement dans des conditions infra-humaines. Les recours en méfaits publics à l’encontre des instigatrices ne sont, à toute fin pratique, jamais exercés.

Dans la correspondance reçue de la Commission, le signataire, M. Pierre Dion confirme que le Ministère a pris toutes les dispositions afin que la brochure divulguant cette statistique erronée soit retirée des présentoirs des palais de justice où elle était librement distribuée depuis une dizaine d’année.

Cette mesure, bien que nécessaire, ne redresse aucune des exactions autorisées par la politique implémentée en 1987, renforcée en 1995 et toujours en vigueur. Nous vous rappelons qu’il y aurait environ 10 000 hommes faussement accusés chaque année, des hommes qui ont vu leur réputation à jamais ternie, d’honnêtes citoyens, innocents sous tous rapports, qui ont dû engloutir des sommes faramineuses pour recouvrer leur dignité après avoir été exclu sur de faux prétextes de la vie de leurs familles.

Mentionnons que l'actuelle politique contrevient aux dispositions explicites de la Charte Canadienne et Québécoise en matière de droits de la personne. Elle discrimine ouvertement la personne mise en accusation sur la base du sexe et méprise le droit à de la présomption d’innocence.

Validée jusqu’en cour suprême, la jurisprudence en la matière, est sans équivoque : « Est fautif pour le substitut du Procureur général, de porter des accusations criminelles en se fondant uniquement sur les seules déclarations de la plaignante » dans André c Québec (Procureur général), [1999] R.R.A. 886 (C. S.).

Nous croyons que ces politiques, lois et règlements, y compris le tout dernier Plan d’action gouvernemental annoncé pour la période 2004-2009 en matière de violence conjugale, devraient tout simplement être abrogés. Nous pensons également que le gouvernement et le parlement qui aurait dû le contrôler devraient faire amende honorable en prononçant des excuses publiques envers tous les hommes accusés sur la base de mesures illégales, discriminatoires et sexistes, élaborées sur des erreurs d’interprétation et des statistiques erronées. Une enquête s’impose pour élucider les mécanismes qui ont permis de détourner des sommes colossales au profit d’un certain lobby qui bénéficie du mensonge institutionnel.

Des recommandations strictes doivent également être envoyées à tous les juges pour les inciter à reprendre contact avec la réalité. Des mesures fermes s’imposent pour enrayer le phénomène dès qu'une accusation visant à incriminer un homme en situation de rupture conjugale s'avère non fondé. La loi est claire à ce sujet : il s'agit de méfait public, enfreignant les dispositions explicites du code criminel.

Tel que l'exige l'arrêt Carossela de la Cour Suprême du 6 février 1997, la destruction par les centres d’hébergement des preuves inculpatoires à l’égard les plaignantes qui ont pris certaines libertés avec la vérité, devrait être interdite. De même, des enquêtes criminelles doivent être entreprises contre toute maison d'hébergement qui se rend complice de tels stratagèmes, dont de véritables enlèvements d'enfants en hébergeant ceux-ci sans que le père n'en soit immédiatement avisé.
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doubledry




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MessageSujet: Re: Petite histoire d'un gros mensonge   Petite histoire d'un gros mensonge EmptyMer 5 Sep 2007 - 1:40

UN homme qui frappe UNE femme mérite un traitement sans équivoque.

C'est un geste d'une lâcheté et d'un manque total de control sur lui-même!

Je me criss de savoir combien de femmes sont réelement frappés, abusés, violés, violentés, exploités et le reste par combien d'hommes qui ne méritent pas ce titre...

Une femme battue est toujours une de trop par un imbécile qui mérite tous les chatiments prévus par la loi et plus... lire se faire casser la gueule par ses charmants co-locs de cellule!
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diane bo
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MessageSujet: petite histoire...   Petite histoire d'un gros mensonge EmptyMer 5 Sep 2007 - 8:08

Le probleme se situe au niveau de la politique d'intervention en matiere de violence conjugale qui OBLIGE les policiers a arreter le gars lorsqu'appelés sur une chicane de ménage...de facon systématique sans égard au gros bon sens qui leurs dicterait pourtant, parfois, que l'homme n'a rien fait.
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MessageSujet: Re: Petite histoire d'un gros mensonge   Petite histoire d'un gros mensonge EmptyMer 5 Sep 2007 - 10:33

diane bouffard a écrit:
Le probleme se situe au niveau de la politique d'intervention en matiere de violence conjugale qui OBLIGE les policiers a arreter le gars lorsqu'appelés sur une chicane de ménage...de facon systématique sans égard au gros bon sens qui leurs dicterait pourtant, parfois, que l'homme n'a rien fait.

Et j'ajouterais au fort pertinent commentaire de Mme Bouffard, la première femme à briser publiquement dans un "For Homme" l'omerta à ce sujet, que la manière unipolaire et sexiste de regarder le phénomène de la violence domestique témoigne de l'efficacité de la machine de propagande. Sans répit, le spin virevolte à plein régime depuis 20 ans. Ce geste courageux lui a d'ailleurs coûté son micro l'année passée.

Toute médaille à deux côtés. Focaliser uniquement sur le phénomène de la violence faite aux femmes à la manière de doubledry équivaut à banaliser la violence faite aux hommes, par déni. À partir de cet instant, la machine à broyer les hommes s'emballe. Tel un train fou, plus rien ne pourra désormais la freiner dans sa course folle.

Suggestion de lecture, histoire de remettre les pendules à l'heure

L'homme battu, un tabou au coeur du tabou, Sophie Torrent, Les Éditions Option Santé, 2002 http://www.optionsante.com/livres.php?livre=11

En voici le résumé : Pour la majorité des gens, parler d'hommes battus est incroyable. Pourtant, la triste réalité est qu'il existe des hommes battus. Sauf que ceux-ci n'en parlent pas et qu'ils ne peuvent, contrairement aux femmes, compter sur des ressources communautaires pour les aider à sortir du cycle infernal de la violence conjugale.

Pour la première fois, une femme, Sophie Torrent, fait de l'homme battu par sa conjointe le sujet d'un livre. En se basant sur le témoignage d'hommes reconnus violentés, elle pénètre au cur de la dynamique relationnelle sise au sein de la sphère conjugale. Elle définit ce qu'est un homme battu par sa conjointe et en quoi la violence féminine diffère de la violence masculine.

Elle explique aussi pourquoi les hommes n'en parlent pas et persévèrent à entretenir une relation dont ils sont victimes. Elle démontre les conséquences négatives des violences physiques sur l'identité de l'homme. Elle décrit les stratégies de l'homme battu pour essayer de gérer cette violence, de la limiter et, même, de la minimiser. Elle pose une question cruciale : l'homme battu peut-il retrouver sa dignité ?

Heureusement, ce livre se termine sur une note optimiste lorsque l'auteure décrit ce que peut faire l'homme battu pour quitter une relation conjugale souffrante et dépasser sa réalité d'homme violenté.

Ce livre souhaite briser le tabou des hommes violentés par leurs conjointes, sensibiliser la population et les intervenants socio-judiciaires à cette réalité. Il invite à dépasser les stéréotypes de l'homme agresseur et de la femme violente et rétablit la violence comme le fruit d'une interaction entre deux personnes responsables.


Dernière édition par le Sam 8 Sep 2007 - 23:31, édité 1 fois
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Jean Langlois
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MessageSujet: Re: Petite histoire d'un gros mensonge   Petite histoire d'un gros mensonge EmptySam 8 Sep 2007 - 18:59

diane bouffard a écrit:
Le probleme se situe au niveau de la politique d'intervention en matiere de violence conjugale qui OBLIGE les policiers a arreter le gars lorsqu'appelés sur une chicane de ménage...de facon systématique sans égard au gros bon sens qui leurs dicterait pourtant, parfois, que l'homme n'a rien fait.
J'ai discuté de ca avec un policier qui intervient fréquemment dans ce genre d'histoires et il me dit que c'est faux.

Il me dit que ce qu'ils font c'est donner à la femme l'impression que leur mari va être arrêter (ils sortent avec lui). Celle-ci réagit dans la plupart des cas en demandant aux policiers de laisser faire....

Quand ce n'est pas le cas ils quittent avec l'homme et le lendemain ils font signer la plainte. Une femme sur 5 signe la plainte.
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Sasha
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MessageSujet: plaignante   Petite histoire d'un gros mensonge EmptySam 8 Sep 2007 - 19:16

Des femmes qui aiment se faire battre et qui le lendemain regrettent d'avoir porté plainte..pathétique
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Jean Langlois
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MessageSujet: Re: Petite histoire d'un gros mensonge   Petite histoire d'un gros mensonge EmptySam 8 Sep 2007 - 19:46

Ce n'est pas aussi simple que ca mais chose certaine ce n'est pas la police qui peut règler un problème de couple.
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MessageSujet: Re: Petite histoire d'un gros mensonge   Petite histoire d'un gros mensonge EmptyDim 9 Sep 2007 - 12:37

Jean Langlois a écrit:
diane bouffard a écrit:
Le probleme se situe au niveau de la politique d'intervention en matiere de violence conjugale qui OBLIGE les policiers a arreter le gars lorsqu'appelés sur une chicane de ménage...de facon systématique sans égard au gros bon sens qui leurs dicterait pourtant, parfois, que l'homme n'a rien fait.
J'ai discuté de ca avec un policier qui intervient fréquemment dans ce genre d'histoires et il me dit que c'est faux.

Il me dit que ce qu'ils font c'est donner à la femme l'impression que leur mari va être arrêter (ils sortent avec lui). Celle-ci réagit dans la plupart des cas en demandant aux policiers de laisser faire....

Quand ce n'est pas le cas ils quittent avec l'homme et le lendemain ils font signer la plainte. Une femme sur 5 signe la plainte.

Sexisme institutionnel


En situation de rupture familiale, à moins d’être solidement étayées par des faits impossibles à balayer sous le tapis, la vaste majorité des dénonciations initiées par les hommes sont reléguées aux oubliettes. En contrepartie, les enquêteurs ne se donnent même pas la peine d’évaluer la vraisemblance des faits allégués dans les dénonciations acheminées par les femmes, ouvrant ainsi toute grande la porte aux déclarations mensongères. Les agents transfèrent tout bonnement ces plaintes au bureau des procureurs de la couronne qui estampillent à l’aveuglette les poursuites pénales, même après le désistement des plaignantes.

En ce domaine, le sexe de la plaignante semble être le seul élément digne d’intérêt. L’absence de preuve, de témoin, les simulacres d’enquête n’ont aucune importance. Devant les tribunaux, les procureurs et les magistrats se livrent parfois à d’impressionnants exercices de rhétorique pour circonvenir aux règles de procédure et sanctionner à tout prix des verdicts de culpabilité. Il s’agit, avant toute chose, d’éviter au ministère public de crouler sous une avalanche de poursuite en responsabilité civile si les arrestations arbitraires, effectuées de manière routinière par les agents de la paix, étaient révélées au public. Tel un écran de fumée, le stratagème occulte le phénomène en raison de la complaisance des juges, des procureurs de la couronne et, le cas échéant, des commissaires en déontologie policière.

En théorie du moins, les avocats de la défense représentent le dernier rempart érigé pour protéger l’accès des justiciables à une justice pleine et entière. Or, dans un milieu où le copinage est gage d’harmonie, les avocats qui s’évertuent à défendre énergiquement leurs clients sont confrontés à un ostracisme croissant. À défaut de se conformer à la tendance dominante, les récalcitrants sont expulsés de peloton. Le sort réservé à la Juge Ruffo nous enseigne que le monde juridique peut être cinglant envers ceux qui osent s’aventurer hors des sentiers battus.
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