Il convient probablement ici de rappeler qu'une station FM ne peut pas consacrer plus de 50 % de sa semaine de radiodiffusion (sept jours, du dimanche au samedi, excluant la période allant de minuit à 6 h, pour un total de 126 heures) à la radio parlée à moins d'avoir une licence spécialisée.
Les interventions d'animateurs au cours d'émissions musicales comptent comme du contenu parlé, mais ce n'est pas le cas des publicités, peu importe quand elles sont diffusées.
Je ne comprends pas pourquoi ce genre de règlement s'applique encore dans des marchés comme Québec où la bande AM est complètement et littéralement désertée, mais ça, c'est un autre problème.
Énergie 98,9 doit encore avoir une certaine marge de manoeuvre... mais tant et aussi longtemps que la station n'aura pas une licence spécialisée, celle-ci sera limitée.
Est-ce que ça vaut la peine d'ajouter un peu plus de radio parlée quand on ne peut pas en ajouter beaucoup plus ?
Est-ce que ça vaut la peine de demander une licence spécialisée pour pouvoir parler beaucoup plus alors qu'on est le troisième dans ce créneau et qu'il n'est pas impossible que les quotas musicaux baissent prochainement ?
Bell Média est une compagnie connue pour adorer les réseaux et la radio uniformisée. Il est évident que le 98,9 est le mouton noir de la famille Bell Média, et que de ce fait cette station est probablement une certaine source d'embarras au-delà de ce qui pourrait se justifier rationnellement. Pas certain que Bell soit prêt à s'engager plus loin dans l'aventure d'un statut particulier, même dans un marché aussi idiosyncratique que Québec.
Pourtant, si l'avenir de CHOI est aussi sombre que je le crains, il y aurait probablement une belle opportunité de ce côté-là...
-- Le couillon anonyme